18. Still Falling For You

1.6K 75 1
                                    

Le détester? N'importe quoi! Même si je le voulais, je ne pourrais pas, il est trop attentionné, trop mignon et trop protecteur pour que j'éprouve la moindre once de haine envers lui. Aussi, il a des yeux tellement beaux, qu'à chaque fois que je plonge mon regard dans le sien bleu océan je n'en ressort plus. Il a une musculature juste à couper le souffle maintenant, immense et beau, tout pour plaire ce grand guerrier.
Eh il a une barbe maintenant en plus! Trop sexy, moi j'aime beaucoup.
Je le connais depuis 13 ans, on a été dans la même classe, on est sorti ensemble 2 ans et puis il m'a quitté par messages. Oui, c'est minable. Pour le faire chier je suis sortie avec un mec que je n'aimais même pas, juste pour passer la douleur. Ce dernier est parti au Canada je l'ai donc quitté, puis Evan est parti en Amérique et depuis ma vie amoureuse est inexistante, jusqu'à Aaron. Je crois.
En parlant de lui, je suis toujours aussi perdue que ce matin. On sort ensemble ou pas? Il m'aime? On l'a fais hier soir? Si il faut on s'est entre-tuer et je suis même pas au courant. Je sais ca part loin. Bordel je suis dans l'incompréhension totale.
Je donne un coup de pied dans la neige et on se met à marcher le long de la route.

Moi -Tu sais très bien que je ne te déteste pas...

Evan -C'est pas ce que j'ai compris.

Moi -Bah tu as mal compris, je ne te déteste pas.

Evan -Que me vaut ce retournement de situation?

Hein? Je ne le déteste pas je vient de lui dire, il est con ou il est con?

Moi -Evan, je ne t'ai jamais détesté, tu le sais très bien. Bon, quoi de neuf à Manhattan?

Evan -Ah, qu'est ce que tu veux que je te raconte? Je vais t'éviter de poser la question, non, je suis célibataire.

J'éclate de rire.

Moi -D'accord, mais j'allais pas te poser la question!

Evan -Comme ça c'est fait. Et toi?

Moi -Quoi et moi?

Evan -T'as quelqu'un?

J'hésite un instant.

Moi -Je sais pas.

Evan -Ah. Développe.

Moi -Bah y a bien quelqu'un qui me tente, mais je sais pas ce qu'on est l'un pour l'autre. On s'est embrassé, puis il m'a repoussée, puis il est revenu, et... Je suis archi perdue. Je comprends plus rien.

Evan -Aaaah, t'inquiète pas, si il t'aime, il viendra de lui même. Si il t'aime pas plus que ça, il va passer a autre chose, ou arrêter de s'intéresser à toi. Tu verras de toi même, le destin connaît le chemin.

Moi -T'as pris cette phrase dans un livre ou quoi?

Je souris.

Evan -Non. Elle vient de moi.

Bien sur que non, c'est un cerveau en français. Il pourrait faire un très bon écrivain.
Je glissa alors sur du verglas mais Evan me rattrapa au vol.

Moi -Merci...

Evan -Fais attention où tu mets les pieds.

Je hoche la tête et détourne la tête. Il fait preuve d'une extrême douceur, même avec des bras pareils.

Evan -T'allais où sinon, avant de faire ta petite danse et que je te trouve par terre?

Je rougis.

Moi -Oh non, t'as pas vu ça?

Evan -Euh... Si?

Il éclate de rire et je me mis donc à bouder exagérément.

Moi -C'est pas drôle.

Evan -Un peu quand même! Alors tu vas ou?

Moi -Au super marché, ma mère m'a balancé sa liste au visage.

Evan -Sympa!

Il rit tout le temps, même quand c'est pas drôle.

Moi -Oui je sais. Elle changera jamais.

Un quart d'heure plus tard, on prend un caddie à l'entrée et on se dirige vers le rayon dessert.

Moi -Oh la la regarde! Des mousses au chocolat! Oh! Et là y a des îles flottante! Oh regarde ici, les tartes tatin elles m'appellent! Je vais pas les laisser toute seules!

Evan est littéralement écroulé de rire par mon manque de contenance, il dit que je vais finir comme une baleine.
Il se relève avant que je me jette sur les glaces, me porte et me dépose dans le caddie.

Moi -Ça fait 48 ans que je suis pas montée dans un caddie.

Evan -Eh beh, moi qui croyais que tu avais 15 ans. Je continu les courses moi même, sinon le budget va être trop léger.

Il commença à pousser le caddie, regarder la liste, aller à un autre rayon, balancer les courgettes sur mes genoux, et faire ça une bonne dizaine de fois avant de s'arrêter et de me regarder.

Evan -J'ai fini.

Il regarda autour de lui avant de me dire;

Evan -Mais je voudrais faire quelque chose d'abord, puisque il y a personne.

Il me lança un regard complice que je lui rendit immédiatement. J'ai compris ce qu'il avait en tête. On se dirigea alors au bout du magasin devant un rayon, et Evan commença à accélérer à fond à travers les légumes et les yaourts.

Evan -Chaaaaaud devaaant!!!

Je riais a gorge déployée, c'était juste à mourir de rire, jusqu'à ce qu'un caissier nous demande d'arrêter et de sortir.
Une fois les courses payées et sortit du super marché, Evan et moi discutâmes jusque devant chez moi.

Moi -Tu dors où du coup pendant trois semaines? Dont une où je serais pas là pour te tenir compagnie?

Evan -Chez mes parents, à 3 kilomètres de chez toi.

Moi -Ah bah ça va! Ils doivent être contents.

Evan -Ils ne sont pas encore au courant, je veux voir leur réaction.

Moi -Mais... Tu viens directement de l'aéroport et tu es venu me voir en première?

Evan -Euh... Oui.

Il me sourit gentiment. Bordel il est trop mignon!
Je pose une main sur ma poitrine en signe qu'il m'a touchée.

Moi -C'est trop mignon... Tu changeras jamais toi hein?

Evan -Eh non.

Il me fit un clin d'œil et un bisou sur la joue. Je devint une tomate bien mûre en moins de 0,5 secondes.
De toute manière dès qu'on me montre des gestes d'affection je rougis, c'est ridicule. Il se tourna et partit en direction de la maison de ses parents.
En poussant un profond soupir, je poussa la porte de ma maison.

Moi -Aaron?

MonsieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant