Unique

Chapitre 6 - Partie II : « Tu dois te faire soigner »

/!\ Il y a des allusions sexuelles qui pourront peut-être choquer les petites filles innocentes, et il y en aura même dans les autres chapitres. Franchement, ce n'est rien de grave -c'est même rien du tout en fait pour moi-, mais je préfère prévenir les petites, parce que je me sentirais mal si je gâchais l'innocence de quelqu'un xD /!\

~~~~~~~~~

-Tu ne veux pas me dire où sont tes parents ? Je demande une cinquième fois en saisissant le plat qu'il me tend.

Natsu alias l'Alien -surnom que je lui ai accordé car sa véritable nature n'est plus un secret pour nous- s'accroupit pour prendre deux fourchettes dans le tiroir. On a décidé de manger la lasagne que sa mère a préparée hier, d'après ce qu'il m'a raconté. Immobile dans la cuisine, je le regarde se charger de mettre la table tout seul. Ne me traitez pas de flemmarde -même si c'est vrai-, car c'est lui qui m'a conseillé de ne pas bouger, de peur que je casse un truc. Mes maladresses donnent la chair de poule à toute espèce vivante (surtout à des poules), c'est compréhensible.

Je me souviens encore du jour où je suis venue ici pour la première fois. Sincèrement, j'aurais préféré effacer ce moment de ma mémoire.

□■□■□■□■□■□■□

Cela faisait déjà quinze minutes que je me tenais devant la porte de leur appartement à fixer le bois bien poli et à retenir toutes les traces que je pouvais y découvrir. C'était vachement intéressant. Je me demandai même avec quel arbre ça avait été conçu.

Le problème n'était pas le stress de rencontrer ses parents, non, mais plutôt mon manque d'imagination à propos de ce que je devais leur dire. Et si, comme d'habitude, je paniquais et commençais à raconter des absurdités ?

Ça me fit frissonner de peur.

Vraiment, je ne pouvais pas les voir, ça allait détruire notre relation qui venait tout juste de commencer, une semaine plus tôt, grâce à la déclaration de Natsu chez moi.

Soudain, mon téléphone vibra. Un nouveau message, de la part de Natsu justement.

CrétinAssassinDesPoissons : T'es en retard.

Tss. Si seulement il savait. Je décidai d'être honnête.

Moi : Pas du tout.

CrétinAssassinDesPoissons : Si, d'un quart d'heure. Ne me dis pas que tu as oublié l'heure qu'on a déterminée ? Même les poissons auront honte de ta mémoire à ce stade.

Moi : J'ai le plaisir de t'annoncer que tu as encore tort !

Je souris malicieusement, avant d'ajouter un nouveau message.

Moi : En fait, je suis derrière ta porte d'entrée depuis tout à l'heure à attendre bravement que tu viennes me l'ouvrir.

Bon, d'accord, j'avais peut-être exagéré un peu mais j'aimais faire ça.

CrétinAssassinDesPoissons : Très drôle, bravo pour l'humour.