After Chro' - Partie 7-8

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PARTIE 7

Moi : Redouane ?

Redouane : Ouais c'est qui ?

Moi : Une fille comme ça...

Redouane : Bah attends tu m'appel, dis-moi t'es qui vraiment

Moi : C'est Myriam...

Redouane : Myriam ? AAAAAAAAH la marocaine !

Moi : Ouais voilà - -'

Redouane : Ca va ma belle ? Tu m'as appelé j'y croyais plus ça fais plaisir !

Moi : Oui et toi ? Ah ouais tant mieux.

On a parlé une petite heure, puis on a finis par s'échanger des texto. Je savais pas trop quoi penser de cette énième rencontre à vrai dire je n'y croyais pas trop... Pour pas dire pas du tout !

J'suis nostalgique tout me manque, à commencer par mon père ! Le manque me rend amère, Dieu merci je n'ai pas faiblis sous les charmes de l'alcool ou de la drogue. C'est douloureux le manque, et vous savez pourquoi ? Parce que RIEN je dis bien RIEN ne peux combler ce vide, même les personnes les plus motivées ne parviendrait pas à combler ce manque. Des fois je me demande si je souffre par habitude, parce que j'suis accrochée à la souffrance car c'est tout ce qu'on m'a laissé ou bien si je souffre parce que mon cœur manque vraiment de quelque chose... Tiens parlons de ce qui me ronge intérieurement. Commençons par mon père, où est-il au moment même où j'écris ? Que fait-il et avec qui ? Pense-t-il à moi ? A mon bien être ? S'est-il seulement que je souffre parfois des nuits entières ? La question qui me reviens le plus est est-ce que j'lui manque des fois ? Comme il me manque ! Partagé entre la rage et la tristesse, à vrai dire je ne sais plus si je pense à lui parce qu'il me manque réellement, ou bien si je pense à lui parce que j'ai la haine...

Enfin bref maintenant parlons de toi Hakim toi qui lis certainement secrètement mes écrits pourquoi me quitter après m'avoir dit d'aussi belles paroles ? Pourquoi ne pas te battre comme tu avais l'habitude de le faire ? Toi qui m'a soutenu durant mes calvaires, toi qui a juré ta main dans la mienne ne PLUS JAMAIS me quitter ! En valait tu vraiment la peine ? Je ne cracherais jamais sur ton nom, non j'ai bien trop de respect pour toi mais je n'avais pas besoin d'une blessure en plus, d'une déception supplémentaire ! J'en ai déjà assez, enfin seul Dieu sait si j'en ai assez eu ou pas, mais de ta part je ne veux plus de peines, ni de souffrances je ne les accepte plus ! Je n'écouterais plus TOUTES TES PROMESSES ! Désormais tu resteras un ancien amour je n'en dirais pas plus.

Aymene... Ah Aymene que dire de toi, au départ un ami, un confident, puis tu es devenu une tentation, moi si droite, si fidèle j'ai faiblis face à tes charmes, ton sourire TES YEUX m'ont fait craquer mais au-delà de ta beauté tu avais ce petit quelque chose inexplicable qui me relié à toi. Mon cœur de porcelaine s'est emmêlé à ton cœur de « thug ». Toi si froid et cru dans tes paroles, tu m'as ouvert ton cœur. Ça n'a pas était simple mais on s'est battus l'un pour l'autre, est-ce que l'amour triomphe toujours ? Au fond j'ai perdu la notion de l'amour, je ne sais même plus c'que c'est... Aymene tes difficultés sont les miennes, tes rires sont les miens, tes chutes, tes victoires j'ai était là tout le temps, on a joué le tout pour le tout on s'est aimé quitte à faire parler de nous, tu t'es battus pour moi pour ma réputation et ça n'a pas dû être facile, je n'ai rien oublié de toi, de nous, sache le... Mais j'ai bien peur que notre passé ne laisse pas place à un futur à deux. OH SI SEULEMENT je t'avais rencontré ailleurs et au bon moment, si seulement nous n'étions pas c'que nous sommes alors peut être qu'on aurait pu... Aymene ce nom que je prononce avec tant de peine ! Je devrais m'arrêter là j'ai bien peur de trop vider mon cœur.

Le meilleur pour la fin

« MAMAN »

Ah ma petite maman, si seulement tu voyais ma vie dans les moindres détails je n'suis pas sûre que tu approuverais tous mes choix, tous mes gestes. Je n'suis pas fière de ce que je suis, mais je suis si fière d'avoir une mère comme toi. Une femme si forte, si droite, un modèle si dur à suivre. J'aimerais avoir ta force, et ta foi ! Relativiser comme toi, me battre chaque jour. Avoir le cœur dans la religion et rien que dedans, embrassé l'Islam car au fond la paix ne se trouve qu'en elle. Maman je regrette que Papa t'ai laissé tomber, tu sais quand j'ai mal au fond j'ai mal pour toi oui j'ai si mal que tu es vécu une telle trahison ! Je voudrais tellement que tes sourires ne soient pas le miroir de ta tristesse, tu prends de l'âge maman en plus de ça ! J'te vois fatiguée en rentrant du boulot, le visage ridé parce que les soucis ne t'ont pas épargnés. T'es une femme si belle malgré les années, et si simple. T'as le cœur sur la main, El hemdulillah tes enfants te ressemble ! Loin du vice, et de la méchanceté j'en suis fière ! Je t'aime tellement si seulement tu pouvais lire ces mots qui te sont destinés. Maman sèche tes larmes, laisse-moi les versées pour toi.

Chronique de Myriam : Le love à la citéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant