After Chro' - Partie 26-27-28

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PARTIE 26:

« Qui commence à aimer, doit se préparer à souffrir ! » Une phrase tellement vraie. L'amour est à la fois la chose la plus merveilleuse, mais c'est aussi l'unique chose qui peut nous détruire !

J'ouvre et là je vois... Aymene, qui entre chez moi en furie. Je referme derrière lui, j'ai à peine le temps de parler qu'il commence déjà à m'enchainer.

Aymene : TU VEUX QUE J'TE TUE C'EST ÇA ?!

Moi : Quoi ? C'est toi qui dis ça ?!

Aymene : Ça t'arrange hein que ce soit terminé entre nous, c'est ce que tu voulais hein !

Je le regardais, il était furieux ! Je crois que la seule fois où je l'ai vu aussi furieux, c'est quand Sonia lui avait envoyé la photo de Jibril et moi.

Moi : Rentre chez toi stp

Aymene : NAN DIT LE ! DIT LE QUE ÇA T'ARRANGE !

Moi : Ok. Ça m'arrange, maintenant pars.

Aymene : C'est ton nouveau mec c'est ça ??

Moi : Oui voilà si tu veux allez dégage maintenant !

Aymene a mis un énorme coup dans le miroir du couloir. Un très beau miroir auquel mon père tenait beaucoup. J'ai eu une rage en moi ! Je l'ai repoussé en arrière de toutes mes forces, j'ai hurlé d'une force je crois que tout l'immeuble m'a entendu ce jour-là !

Moi : CONNARD !!!!!!!!!!! COMMENT T'OSES DEBARQUER CHEZ MOI, CHEZ MA MERE ET TAPER TA CRISE !!!!!!! COMMENT OSES-TU ESPECE DE CHIEN !!! T'AS CASSE LE MIROIR A MON PERE DEGAAAAAAAAAAAAAAAGE JE TE HAIS ! WALLAH JE TE HAAAAAAAIS AYMENE ESPECE DE SALAUD CASSE-TOI SORT DE MA VIE !!!!!! SALE CHIEN DE LA CASSE JE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR !!!!!!!!!!!!!!!

Aymene saigné de la main, quelques gouttes ont taché mon sol. Il respiré super fort, avec la haine en lui, ses yeux était rempli de haine ! Il voulait me tuer sur le coup j'en suis sûre, son regard ne me ment pas.

Je me suis approché du miroir à mon père, je regardais les dégâts en pleurant. J'ai ramassé 1 bout de verre de chaque main, je constaté qu'il venait de le briser à jamais, ce n'est qu'un miroir mais j'y tenais tellement ! On avait toute une histoire avec, mon père et moi. Aymene silencieux me regardait pleurer devant les morceaux brisés du miroir.

Je suis tombé au sol en pleurs. J'étais à bout, pas uniquement pour ça, mais pour tout ! Ce miroir m'a rappelé à quel point mon père me manque. Ca fait si longtemps que je ne l'ai pas vu, qu'il ne m'a pas serré dans ses bras, que je n'ai pas entendu son rire, ni senti son eau de toilette.

Aymene : J'en rachèterais un à ta mère.

Moi : VA TE FAIRE F*UTRE !

Aymene : Tiens...

J'ai tourné ma tête et j'ai regardais Aymene de haut en bas, il avait la gorge nouée, la main en sang, je savais qu'il regretté mais j'étais tellement mal...

Il a balancé deux billets de 50 euros sur le sol. Là où j'étais assise, à côtés des ruines de mon miroir. Je ne démordais pas, j'avais toujours les larmes qui coulaient.

Aymene : C'est vraiment ton mec ?

Moi : Tu m'as tellement déçue Aymene, peu importe si ça l'es ou pas. Tu ne rattraperas jamais c'que tu viens de me faire là.

Aymene : J'ai compris c'est finis, j'te laisse vivre ta vie loin de moi Myriam...

Moi : ... (Pleurs)

Il s'est approché de moi et s'est baissé pour m'embrasser le front, et je l'ai repoussé d'une main et j'ai détourné la tête de l'autre côté. Il n'a pas insisté et il est partie dans la cuisine récupérer le balai, il s'est mis à balayer tous les morceaux. Moi j'étais adossé au mur, recroquevillé sur moi-même, la tête au creux de mes bras. Je pleurais, je sanglotais. J'entendais le balai faire des vas et viens, et Aymene soupirer, il avait l'air désemparé. Je ne cessais de penser à mon père !

Chronique de Myriam : Le love à la citéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant