L'éveil

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Coucou tout le monde,

chapitre de transition aujourd'hui. On s'achemine tout doucement vers la fin et la confrontation avec le vilain.

Sinon, petite annonce, pub personnelle, toussa. Pour Noël, j'ai publié une petite nouvelle sur le thème. Pour ceux qui ont lu « Quand on parle du loup » en Sterek, il y a un peu de ça (le côté surnaturel en moins, mais toujours avec de la fourrure. Si le cœur vous en dit, vous la trouverez sur Amazon sous le titre « Un Noël au poil », par Cha Raev. Voili Voilou.

Sur ce, bonne lecture et joyeux Noël à tous :)

Chapitre 8

L'éveil

Stiles se réveilla en sursaut avec une impression de catastrophe imminente. Telle une aura d'un noir profond qui serait parvenue à envahir l'enclos sacré de la clairière. Il se reprocha aussitôt de s'être endormi. Il sentait encore la présence aussi rayonnante que rassurante de Castiel tout contre lui. S'ils avaient été en danger, l'ange aurait réagi. Mais ce dernier ne bougeait pas, statufié.

Stiles se décida donc à ouvrir les yeux et se trouva confronté aux traits de Dean, son visage d'ordinaire rieur et jovial désormais déformé par la rage. Le chasseur n'avait plus grand-chose du grand-frère protecteur alors qu'il fixait Castiel. Les deux hommes s'affrontaient du regard, aucun ne paraissant disposé à lâcher l'affaire.

Dean s'approcha d'un pas décidé, lourd de rage, et se planta cependant à quelque distance d'eux.

_Alors c'est comme ça que tu as décidé de l'aider ? cracha-t-il, acide. À lui aussi tu lui vends tes couleurs merdiques pour pouvoir le baiser ?

Souverainement calme, Castiel toisa Dean alors que Stiles s'écartait, pantois et blessé par la violence contenue dans les propos de son ami. Il savait parfaitement que Dean n'assumait pas ce qu'il ressentait pour l'ange. Aussi comment aurait-il pu exprimer autrement cette jalousie qui devait lui fouailler les entrailles ? Pour autant, Stiles n'avait à cet instant qu'une envie : se lever et traiter le chasseur enragé de pauvre abruti. Et peut-être lui coller son poing dans la gueule. Enfin s'il y parvenait...

Comme s'il avait deviné ses intentions, Castiel le retint d'une main sur son poignet.

_Si c'est ce que tu as envie de croire..., déclara-t-il calmement à son amant.

Dean avança d'un pas, menaçant dans sa colère aveugle et son déni. Il recula pourtant quand une ombre s'abattit juste devant lui à la vitesse d'une étoile filante. Dans un entrelacs de poussière et de pierres brisées, Versipelle venait de s'interposer. Le bec du griffon claqua à quelques centimètres de la joue du chasseur.

_Versipelle, appela aussitôt Stiles en se dressant. Laisse Dean !

Le griffon se retourna dans sa direction avec un piaillement outragé. Pour tenter de l'apaiser, Stiles passa une main apaisante dans les plumes de son encolure.

_Le chasseur est un peu con par moments, mais ce n'est quand même pas une raison pour le bouffer, ajouta alors la voix rocailleuse de Derek.

Aux abords de la clairière, le lycan se tenait nonchalamment appuyé contre un arbre. Une lueur d'un rouge sanguinaire dansait dans ses pupilles, contredisant son apparente décontraction. En dépit de ses sens affaiblis, Stiles n'eut aucun mal à la percevoir. Chez son compagnon, le loup était proche.

_Le chasseur vous emmerde tous, gronda Dean. Et toi, dit-il en désignant Derek du doigt, tu devrais...

_Je devrais quoi ? le coupa aussitôt le loup avec un sourire carnassier. Me conduire comme le dernier des connards parce que je n'arrive pas à admettre que je prends mon pied à baiser avec un autre mec ? Laisse tomber, Winchester. Ce genre de conneries, c'est pour vous autres les humains...

You're the color of my bloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant