L'été ne faisait que débuter, mais était de loin le pire qu'elles avaient vécues. Au fond ce qu'elles vivaient étaient de douleurs similaires. Sabrina avait perdue sa mère et Léanne avait été accusée par sa meilleure amie d'avoir tué la mère de celle-ci. Les journées n'avaient ni sens ni but. Leurs blessures étaient presque guéries, mais leur mental était malade, elles furent donc déplacées dans l'aile psychiatrique de l'hôpital.
--------------------------------------------------------
On était dimanche et à chaque dimanche Mariane rendait visite à Marylise, sa cousine schizophrène, en compagnie de sa mère. Cherchant la chambre de sa cousine, Mariane remarqua que deux chambres habituellement vides étaient maintenant occupées. Sa curiosité sans fin la poussa à aller voir les noms écrient sur deux feuilles accrochées à leur porte respective. Quand elle vit le premier nom, elle s'imobilisa de stupeur. Léanne était donc ici? Alors serait-ce possible que... elle lut le deuxième nom. Et oui, aussi fou que cela puisse paraître, son hypothèse était véridicte. Elles étaient tout deux là pour choque émotionnellement grave. Mais qu'y a-t-il pu arriver de si grave? Elle cogna donc à la première porte. Pas de réponse. Puis à celle de Sabrina où elle entendu quelque chose se fracasser sur le sol, elle décida donc d'entrer pour y voir plus clair. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle vit des éclats de verres partout dans la pièce ainsi que Sabrina accrochée au rebord de la fenêtre tentant désespérément d'ouvrir celle-ci.-Sabrina!
-Laissez-moi tranquille! Vous ne m'attraperez jamais!
-Sab calme-toi c'est Mariane ton amie et je pourrais très bien t'attraper si je le voulais, tu n'es même pas à un mètre du sol.
Sabrina regarda parterre et se sentit soudainement vraiment ridicule.
-Mari?
-Oui Sabi?
-Je crois que je vais lâcher.
-Ok tiens bon je vais t'aider.
Mariane appuya sur le bouton d'urgence et presque instantanément, des infirmières qui passait par là vinrent l'aider. Elles couchèrent Sabrina sur son lit et ramassèrent les débris de la table qu'elle avait fracassé l'utilisant comme support pour se sauver. Ensuite, elles administrèrent ses médicaments à Sabrina et partirent par la suite. Mariane n'avait jamais vue son amie aussi mal en point. Que lui était-il donc arriver de si grave? Maintenant il fallait qu'elle trouve sans la troubler d'avantage. Elle s'assit près d'elle.
-Je suis tellement contente de te voir tu n'as pas idée, entama Sabrina, je n'ai pas eu beaucoup de visiteurs, on dirait que tout le monde se fout de moi, mis à part la psychologue et... Elle ne put finir sa phrase.
-De qui parles-tu?
-De Léanne. Elle est la seule personne qui tient encore à moi et je l'ai rejeté, je l'ai insulté, je lui sûrement fait vivre l'enfer mentalement et émotionnellement. J'étais tellement accablée par le décès de ma mère, que j'ai voulu accusé quelqu'un d'autre ne pouvant accepter le fait que c'était un accident et... et maintenant j'ai perdue les deux personnes que j'aimais le plus au monde.
-Mon dieu je suis tellement désolée pour ta mère, mais maintenant je suis là avec toi Sabi et il n'est pas trop tard pour pardonner à Léanne, elle dans la chambre d'à côté, si ça se trouve elle nous a peut-être déjà entendu.
-Non elle n'est pas dans sa chambre.
-Où est-elle?
-Sûrement avec son père, elle passe le plus clair de son temps dans la chambre de celui-ci.
-Alors son père aussi est à l'hôpital? Mais qu'est-il arriver pour que vous vous retrouveriez tous ici?
-C'est une longue histoire.
-Ça tombe bien tu sais à quel point j'adore lire!
Elle fit un clin d'œil ce qui fit sourire Sabrina. Elle lui raconta donc l'histoire. De peines et de misères elle réussit à la finir et de peine et de misères Mariane réussit à réconforter Sabrina. Quand elles eurent finit, Mariane lui demanda le numéro de chambre du père à Léanne.
VOUS LISEZ
Le premier accident
Teen FictionVous êtes-vous déjà demandé ce que certaines situations auraient pu devenir dans le pire des cas? Ce qui aurait pu se passer? À quel point tout deviendrait désastreux? Est-ce possible de s'en sortir malgré tout ce qui pourrait arriver? Dans ce roman...