J'ai peur. J'ai mal et j'ai peur.
Cette sensation horrible que j'ai lorsque je t'attends, espérant que tu me répondes, ne serait-ce que par un sourire. Un seul. Je cherche pertinemment ce qui ne va pas chez moi pour que tu t'éloignes de la sorte, j'ai peur que tu ne te retournes pas, que tu ne reviennes pas. Et j'ai mal de penser à cette fatalité. Cette dure réalité.
Nous étions si proches, c'est dommage. Je te connaissais pas si tant que ça, parce que tu jouais le rôle d'une oreille attentive et mettait un point d'honneur à prendre soin de moi. J'ai honte maintenant d'avoir abusé de ta gentillesse alors que tu me répétais sans cesse que tu préférais que ce soit de la sorte. J'ai honte quand même. J'ai été là pour toi, je t'ai diverti, je faisais de mon mieux pour rattraper tout le temps que tu avais fourni pour ma petite personne.
Tu m'as fait ouvrir les yeux sur certaines situations que j'ai traversé. Je t'en remercie. Tu m'as consolé et réconforté comme il se doit. Je t'en suis reconnaissant. Tu m'as toujours épaulé, soutenu, réchauffé mon coeur triste ou joyeux. Je ne t'oublierai jamais.
Je n'ai plus envie de voir personne. Par politesse je parle aux gens et puis je connais d'autres personnes dans ma vie. Mais j'ai tellement été abusée que mon âme en est fatiguée. Je fais des efforts mais je n'en peux plus. J'ai toujours eu peur de me détacher des personnes que j'ai dans ma vie, c'est une peur constante.
Voilà qu'elle s'applique à toi. Comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Alors que mes yeux commencent à pleurer ta perte qui n'est pas encore conclue.
Dis-moi que ce n'est pas vrai. Reviens à moi, prends-moi dans tes bras. Embrasse-moi s'il le faut même si ce n'est pas ce genre de relation que nous entretenons. Mais par pitié...
Montre-moi que tu tiens à moi et que tu tiens à rester à mes côtés.
Je t'ai refusé quelques discussions, étant occupée à autre chose. Je regrette maintenant. Pardon. Juste un mot : pardon. Je ne savais pas que ces refus prendraient une telle proportion dans mon coeur endolorie par le regret. On ne doit pas vivre de regrets, j'en retiens la leçon : donner de mon temps aux personnes que j'aime.
Mais à quel prix ?
En fin de compte. Qu'on le veuille ou non. Nous ne choisissons jamais à quel moment les personnes se détachent de nous. C'est effroyable. Le destin est une fatalité, alors que nous, hommes dotés d'une conscience, nous essayons pertinemment de pouvoir le modifier. À nos risques et périls.
Je prends le risque. Sinon, comment veut-on vivre sans regret si nous ne tentons rien ? Comment veut-on obtenir quelque chose sans sacrifice ? Comment veut-on gagner sans avoir essayer ?
La partie n'est que remise. Mais pas perdue.
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Recueil de mes pensées
De TodoSi tu entres dans ce recueil... cela ne dépend que de toi. J'y livre mes réflexions, mes pensées, mes questions-réponses. Chacun a le droit de s'exprimer, et non pas de juger. Quand tout le monde aura compris la différence, ce sera quelque chose. Bo...