CHAPITRE II : Cette nuit.

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Nous nous sommes tous installés dans la voiture, c'est mon père qui pris le volant.
Je pleurais en disant que je n'ai même pas dit au revoir a mes amies. Mais je me suis dis qu'après tout c'est de ma faute si nous quittons le pays. Je savais que j'allais commencer une nouvelle vie en allant en France.
J'avais peur. Je n'avais aucune amie là-bas. Je ne connaissais rien.
Pendant toute la durée du trajet, je pensais à la nouvelle vie que j'allais mener.
J'ai aussi pensée a ce qui c'était passer le soir précédent. C'était vraiment étrange. Je me suis mise dans mon lit à 21 heures, comme a mon habitude.
Mais j'avais tellement pleurer pendant cet horrible week end, que mes paupières étaient lourdes.
J'ai fermée les yeux, je ne pensais a rien. D'un seul coup je vis une balle rouge dans une pièce bleu. Cette même balle commenca à bouger seule et a se jeter de tous les côtés de la pièce. J'entendais un bruit sourd. Un bip. Un bip incesant. Le même bip que celui des hôpitaux. Ce bip qui indique que le coeur ne bat plus. J'ai entendue ce bruit pendant une vingtaine de secondes peut être, ces secondes paraissaient aussi longues que des heures de cours.
J'ai tentée d'ouvrir les yeux, mais c'était impossible. J'étais priver de mes mouvements. Je ne pouvais plus bouger. J'ai essayé de crier le plus fort que je pouvais. Mais impossible d'ouvrir la bouche, comme si quelque chose ou quelqu'un m'avais mit sa main devant la bouche.
Quelques secondes se sont écoulées j'étais plongée dans le noir.
J'ai eu cette même sensation que si on m'avait fait tourner plusieurs fois d'affiliés sur moi même avec un foulard sur mes yeux. Quand je me suis sentis a peu près normal, j'ai réussi à bouger. J'ai allumée la seule lumière qui restais dans ma chambre, cet-à-dire la lumière de mon téléphone.
Je me suis assise quelques dizaines de minutes pour essayer de réaliser ce qui venait de ce passer. Je me suis dis que c'était juste un cauchemard et que j'avais pas de soucis a me faire.
Je me suis donc allongée sur mon matelas, et j'ai fermé les yeux. Je n'ai réussi à fermer les yeux qu'une minute. Mes yeux se sont rouvert d'eux mêmes. J'ai vu quelqu'un ; quelque chose. Je ne sais pas ce que c'était.
C'était juste étrange. On aurai dit un homme qui m'observait, mais qui n'avait pas de yeux.
Je n'arrivais plus fermer mes yeux. Comme si cet homme me forcait a le regarder. A ce même moment, je n'arrivais toujours pas à bouger, j'avais l'impression que "l'homme" c'était allongé sur ma gage thoracique ; respirer me demandait un effort sur humain, je me suis dis que mon heure avait sonnée. Je suis restée je ne sais combien de temps comme cela avec dans ma tête une image étrange d'une feuille qui brûlait. Décidé à rester en vie j'ai réuni toute l'énergie que je pouvais avoir dans mon corps et je me suis rassise.
Je pleurais. Je ne m'étais pas rendue compte que je pleurais. Des grosses larmes coulaient sur mes joues rougis par les émotions. Je l'ai remarquer, ma couette était trempé. J'avais mal au crâne. J'avais la tête qui tournait.
J'ai repris mon téléphone et j'ai décidée de ne plus le lâcher, j'ai parlée à mes amies, j'ai lu tout ce que je pouvais sur L'Alsace. Puis j'ai fini par m'endormir, épuisée.
Quand mon père me réveilla je me suis dis que c'était un simple cauchemar, rien d'inquiétant.
Je revint a la réalité quand maman m'ouvrit la porte de la voiture pour que je sorte. Je regarde mon téléphone : 10h49.
J'ai regarder autour de moi, j'ai vu des voiture un peu partout et j'ai vu mon père porter les valises.
- Papa ! Tu veux de l'aide? Dis-je en essayant de me racheter...
- Non ça va aller ma cherie. Mais va prendre un cadi là-bas. Dit-il en me montrant du doigt où ils etaient.
Je suis aller en chercher deux, mon père mis les valises sur les cadis puis nous sommes allés remplir des papiers, enfin surtout mes parents.
Nous avons passé les portiques de sécurité et nous avons passer un contrôle au rayon X pour nous et nos valises.
J'ai suivis mes parents jusqu'au moment ou mon père nous a emmené là ou on depose les valises pour qu'elles aillent dans l'avion.
Une dame m'a demander mon passeport, je ne savais même pas que j'en avait un.
Elle a regardée mon passeport et m'a dévisagée.
- Meli Gómez ?
- Oui c'est moi. Dis-je avec un ton sec.
Mon père me regardait avec un air accusateur, je me suis demandée ce que j'avais pu faire. Maman fronca les sourcils comme si elle non plus, n'avait pas compris.

11h03 : La salle d'embarquement.
Il était l'heure d'aller en salle d'embarquement. Ma mère me pris la main et nous avons suivit mon père.
Nous nous sommes retrouvés dans une grande salle grise. Il y avait peu de personne, c'était tant mieux, je n'aime pas quand il y a du monde.
Nous nous sommes assis sur les sièges, inconfortable mais on fait avec. Mon père et ma mère lisaient les journaux, moi je parlais une derniere fois en message avec Taniana. La seule amie qui avait bien voulu me croire. Je lui dis au revoir quand mon père m'expliqua que nous allions avoir 15 heures de vole. Je n'avais jamais pris l'avion. Je me suis dis qur 15 heures c'était vraiment long ...
Mais on fait avec. J'ai regarder ce qu'il y avait dans mon sac. Une bouteille dArizona, je ne connaissais pas cette boisson, c'est Taniana qui m'a fait découvrir. Des Alfajores que ma mère m'avait préparer. Ce sont mes gâteaux favoris.
Un livre sur la France, un sur l'Alsace, et un livre en français pour m'exercer.
J'ai mis de la musique et j'ai attendu. Mon vole était a 12h45.

[ HISTOIRE TERMINÉE ] Sommeil : TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant