CHAPITRE X : Stress.

53 2 1
                                    

Peut Apres notre interruption, Adrien revint dans ma chambre et me surpris entrain de respiré son odeur ; je ne le remarqua pas de suite, jusqu'à qu'il se mette à tousser de manière indiscrète afin que je le remarque.
- tu fais quoi au juste ?! dit il tout à fait surpris
- euh, rien. Je suis juste un peu fatiguée. J'ai pas bien dormi contrairement à toi.
- pourquoi tu renifles tes oreillers? Dit Adrien d'un ton interrogateur.
- Je respire, j'ai encore le droit de remplir les poumons de dioxygène non ?
- possible, bref, pour t'as mal dormi?
- tu te fous de moi j'espère ?! Dis je totalement énervée de l'insouciance d'Adrien.
- j'en sais rien, quand j'tai retrouvé ce matin t'était nue dans ta baignoire.
- Ah parce que toi quand tu trouves quelqu'un endormi dans une baignoire tu ne le réveilles pas ?!
- bah je sais pas j'en ai pas eu le réflexe.
- tu es vraiment idiot Adrien. 
Il me regarde et souris avant de me répondre, je ne m'y attendais pas :
- moi aussi je t'aime Meli.
- mais depuis quand je t'aime moi?
- depuis notre baiser...

Ce garçon m'exaspère de plus en plus... il croit vraiment que je l'aime?! Ok il me fait de l'effet mais je n'irai pas dire que je l'aime, c'est pas de l'amour un baiser... Si ?

Dans tous les cas Adrien n'était pas habillé, enfin à moitié, il avait un jean bleu, des chaussettes noires mais il n'avait pas de tee shirt, on aurait dit qu'il souhaitait exhibé ses abdominaux.
Il se met à côté de moi afin de m'embrasser, je le repousse, que croit il, je ne suis pas une fille facile Apres tout.
- qu'est ce que tu fais encore ?!
- bah je t'embrasse, me répondît il avant de m'embrasser de nouveau.
- Arrête... on est pas ensemble. Dis je avec une froideur habituelle.
- On l'est à partir de maintenant, t'es à moi, dit Adrien un sourire au lèvres, comme satisfait de ce qu'il venait de m'annoncer.

J'hésite à lui répéter une énième fois que nous ne sommes pas ensemble, mais, d'espérer je le laisse croire ça , puis, l'idée d'être avec lui ne me déplaît pas tant que ça en fait...
Argh, il a trop d'assurance, ça me plaît et ça m'énerve au plus au point, on dirait que je suis son objet.

- Adrien, pourquoi t'était nu dans mon lit hier? Qu'est ce que t'attendait, qu'on couche ensemble peut être ?!
- Bah ouais. Dit il tout naturellement.
Je le dénigre du regard, que croit il, je ne couche pas avec n'importe qui, et  je n'en ai pas envie, je ne suis pas prête, je suis trop jeune...

Enfin bref, je me suis lever afin d'aller préparer le petit dej, j'ai faim moi...
Je fais grillé des toast, serre deux verres de jus d'orange, sors le beurre, la confiture...
J'appelle Adrien pour qu'il vienne manger en ma compagnie, il se met en face de moi, nous commençons à manger en silence, un léger malaise se fait sentir dans la pièce.
J'ai un frisson, je repense à hier soir, ca me terrifie.
- tu penses à quoi ? Me dit il tout en tartinant de la confiture de fraise sur un toast.
- je, à, rien... je bafouille, je n'arrive pas à aligné une phrase correctement.
- a rien? On ne pense jamais à rien. Dit il comme si il était savant.
- je pense à mon pays d'origine c'est tout. Dis je en essayant d'être un peut crédible.
- développe... tu penses à la nourriture la bas?
- hum... oui... en fait tout les matins avant d'aller en cours, je mangeais toujours des "Alfajores" , tu dois pas connaître, mais ma mère m'en faisait, j'adorais ça...
- si tu veux, un jour on en fera, ca te dit?
- ouais pourquoi pas...
En réalité, je n'avais aucune envie de faire de la pâtisserie avec lui... c'est peut être con, mais j'ai trop peur qu'il me fasse des avances sexuelles, Apres ce qu'il m'a dit ce matin... Mais la question que je me pose c'est : était il sérieux , ou disait il cela pour déconné ?
Lui seul peut le répondre, alors je pris mon courage à deux mains, prend une grande inspiration et lui dis je :
- t'étais sérieux ce matin? Quand t'as dit que tu voulais coucher avec moi...
- oui et non, à vrai dire... dit il comme si ventait un sous entendu inquiétant.
-  c'est oui ou non pas oui et non, monsieur le génie.
- je sais, peut être ...
- Argh ! Tu m'agaces, est ce que tu veux coucher avec moi ?!
- pourquoi tu t'énerves comme ca?
Je me lève je me met fasse à lui, totalement énervée, espérant avoir enfin une réponse.
- Alors, tu veux oui ou non coucher avec moi ?!
Il ricane, puis se lève à son tour.
- peut être.
J'en ai marre de ses réponses bateaux, je tente de le giflée mais il m'arrête avant, puis il me regarde droit dans les yeux, il commence à m'embrasser, je met ma main sur sa joue, lui dans mon cou...
Je suis dans la peur immense que ça dérape, je ne veux pas coucher avec lui...
Il descend sa main jusqu'à mes hanches, je stresse de plus en plus.
Il se calme, il me fait juste un câlin, je sens sa respiration, son coeur qui bat plutôt rapidement, et je sens son odeur, odeur à laquelle je suis déjà accro, vraiment bizarre à quel pont je m'attache vite à ce garçon.
Je met ma main dans ses cheveux bruns, ils sont doux, il ne met pas de gel ses cheveux tiennent seuls. C'est fascinant.
Je n'ai pas envie d'être amoureux de lui, mais je crois l'être...
Mon coeur bat à au moins 200 à l'heure, je raffole de ses doux baisers.
Quand il me prend dans ses bras, je n'ai pas envie qu'il me lâche, j'aimerai restée dans ses bras pour toujours.
J'ai peur de l'amour, comment est ce possible de ressentir ça, ce sentiment de bien être...
Il comptera comme amour de jeunesse, malheureusement nous finiront par nous quitter, quand ? Je n'en sais strictement rien. À la fin du lycée je suppose.

Je l'embrasse, pour la première fois, c'est moi qui l'embrasse réellement et pas lui, je ne sais pas ce qui m'arrive j'ai l'impression d'être une autre en sa présence, si papa me voyait, je crois bien qu'il me frapperait... je n'ai pas envie qu'on rentre, je ne veux plus le voir, je veux être indépendante... Il faut que je l'appelle histoire d'être sûr qu'il va bien tout de même, je repousse Adrien doucement, et je monte dans ma chambre, je décide d'appeler mon père, quelque sonneries plus tard, il me réponds :
- Oui allo Meli ? Qu'est ce qu'il y a ? Un problème ?
- Ah non non tout va bien, je voulais juste savoir si tu allais bien ton séminaire tout ça...
- écoute ça va, ne m'appelle plus sauf en qu'à de problème, sinon c'est moi qui t'appelle. 
- ok, ok, bonne journée.
Je raccroche, dégoûté. J'ai l'impression qu'il ne m'aime plus , c'est horrible. À croire que je le dérangeais réellement... je ne suis peut être pas importante pour lui, tant pis.
Je retourne voir Adrien, qui m'embrasse dans le cou, le stresse de tout à l'heure revient, je ne veux pas que ça dérape.
Il continue, il m'embrasse, il est de plus en plus entreprenant... j'ai peur.

[ HISTOIRE TERMINÉE ] Sommeil : TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant