CHAPITRE VIII : L'appel de mon pere.

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Après ce tendre baiser, le fait de croiser le regard d'Adrien me déstabilise et me fait rougir, plus qu'à mon habitude. Je me remets sur son épaule afin de continuer à regarder le film, enfin je fais mine de le regarder mais en réalité je repense à ce qu'il vient de ce passer. C'est nouveau comme sensation, avec Antonio mon ex petit ami, on ne c'était jamais embrassé, lui voulait mais j'ai toujours refusé, avant le fait de s'embrasser je trouvais ça grotesque, mais après Ce baiser, ma vision a légèrement changé...
Le film se termine enfin, Adrien m'embrasse de nouveau, ça fait bizarre comme si, j'étais amoureuse, le suis-je ? Non. L'amour c'est pour les faibles.
- Est ce que ça va ? Me questionne Adrien.
- hum, oui. Dis-je avec un air soucieux.
- tu es sur ? Tu sembles contrarié. Me dit-il me fixant droit dans les yeux.
- je vais bien. Dis-je pour mettre fin à cette discussion plutôt gênante.
Je regarde ma montre : 16h46.
- il faut que tu y ailles. Il est tard, tu habites loin, la nuit risque de nous surprendre, sinon. Dis-je un peu gênée.
- mais, pourquoi est ce que je ne pourrais pas dormir ici? Ton père est absent, où est le problème ?
- le problème est que nous ne somme pas ensemble. Dis-je avec froideur.
- mais on est ensemble non ? Me dit il avec un air incompréhensible.
- Nous ne sommes pas ensemble, tu crois vraiment qu'un baiser signifie quelque chose ? Non. Je réfléchis à ce que je viens de dire, et je sais que je vais certainement le regretter.
- très bien. Je m'en vais. Dit il avec tristesse.
Il pris sa veste et claqua la porte d'entrée, va savoir pourquoi ça me rassure qu'il parte. Je n'ai pas envie de m'attacher à lui. Même si je suis déçu de sa réaction, j'aurais aimé qu'il « force » pour rester, mais bon, sa relation est compréhensible, je l'ai dégager de chez moi...
Bref pour me changer les idées, je mets de la musique et décide de ranger la maison et ma chambre. Ça m'amuse, de ranger. Une fois la maison ranger, je me rends compte qu'Adrien a oublié son gilet, encore imprégné de son odeur. Odeur qui me reste en tête. Je décide de lui envoie un message, je prends mon téléphone et vois que j'ai recu un message d'Adrien.

Adrien :
Désolé de t'avoir dérangé, je pensais que ce que je ressentais était réciproque mais apparemment non, alors salut. Et s'il te plaît ne m'envoie plus de messages. Merci

Je viens littéralement de me prendre une claque dans la gueule, mais putain, pourquoi j'ai réagis comme ça ?! Je suis vraiment trop conne ! Pffff... et maintenant c'est mort, je le sais. Merci Méli.
Je décide d'aller dans mon lit, les larmes aux yeux. Je ferme les paupières, essuie mes joues trempés de mes larmes salées. Et au moment où j'allais plonger dans un sommeil profond, je reçois l'appel de mon père.

- allo Méli ? Comment c'est passer ta journée ma cherie ?
- bien et toi... ? Ma voix est tremblotante, espérons qu'il ne découvre rien.
- super ! Je viens d'apprendre que mon séminaire va se prolonger je ne serai pas la pendant un mois, tu vas t'en sortir n'est ce pas ? Aller bonne soirée.

Il raccroche. Je ne sais pas quoi penser, je suis heureuse qu'il parte et en même temps déstabilisé, il va louper ma rentrée en seconde. La rentrée des classes est dans deux semaines meme pas...je ne sais pas quoi faire. Je décide de prendre mon ordinateur et de regarder ma série. Je n'arrive pas à me concentrer dessus.
Je pose mon ordi encore allumé au sol, je ferme les yeux, m'endors.
Quelques minutes plus tard, je me réveille en sursaut après avoir entendu quelqu'un murmurer des mots à mon oreille. Je le vois, il est encore la : l'homme. A croire qu'il sera toujours la... chaque soirs maintenant il m'observe, mais il fait toujours quelque chose de nouveau, et cette fois ci pour je ne sais quelle raison il me dit de le suivre je le suis, j'entends l'eau coulée de la salle de bain, évidemment il me demande de lui suivre à cet endroit, et quelque chose fait que je mens obligé d'y aller. Je regarde le bain se remplir petit à petit sans comprendre ou l'homme veut en venir.
Je rapproche ma tête de la baignoire afin d'arrêté l'eau, quand soudain Il me plongea la tête sous l'eau autant de temps qu'il faut pour me faire tomber dans les pommes.
Et puis, plus rien, le noir, le néant. Aucun son, aucun bruit.
Je me réveil le lendemain. Dans la baignoire encore remplis. Il est 07h23.

[ HISTOIRE TERMINÉE ] Sommeil : TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant