Chapitre 28

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Je n'arrivais pas à me dégager de lui, il était beaucoup plus fort que moi. Il me maintenait fermement contre lui et sa grande main m'empêchait de crier.

Soudain il se mit à marcher en direction des escaliers qui mènent à la cave, et les descendis alors que j'essayais de me débattre. 

Une fois en bas il me lâcha et je m'écrasa sur le sol glacé.

Andrew me bloquait l'accès à la sortie. Et des barreaux se dressait devant l'unique fenêtre, qui, de toute manière n'était pas assez grande pour moi et hors de ma porter.

Alors que j'étais encore allongée sur le dos au sol, Andrew sortit une grosse corde d'un des coins sombre de la cave ainsi qu'un gros rouleau de scotch.

Il m'attacha les mains dans le dos avec la corde pendant que je me débattais, en vain. Ensuite il arraché avec ses dents un vulgaire morceau de scotch qui me colla sur ma bouche.

Son regard était noir, il me faisait vraiment peur. Je ne comprenais toujours rien à tout ce qui se passait, j'étais perdue.

Après qu'il eut finit de me ligoter, il me laissa au sol, dans le noir et il sortit de la cave en prenant bien soin de fermer la porte à clé.

J'essaya immédiatement de me défaire de ces cordes qui me coupaient la circulation du sang et à force de bouger elles me faisaient de plus en plus mal. Malgré tout mes efforts pour m'en défaire, les cordes étaient toujours aussi serrés.

Je n'arrêtais pas de penser à une seule chose : Je vais mourir. Je vais me faire tuer !

Je vais mourir et personne ne sait où je suis... Crier ne servirait à rien, personne ne peut m'entendre d'ici. Personne ne pourra me sauver.

J'avais tellement peur... Je n'arrivais pas à me retenir de pleurer.

A ce moment précis je regretta d'avoir quitté ma famille et d'avoir emménagé ici.

Il commença à faire de plus en plus froid, je pense que la nuit était entrain de tomber. Je n'arrivais pas à contrôler mes tremblement. J'étais à la fois gelée et terrifiée et mes sombres pensées ne m'aidaient pas.

Le calme régnait jusqu'à ce que j'entende le bruit de la porte suivit d'une lumière. Il était revenu.

Ma respiration commença à s'affoler dès que je le vu. Je ne veux pas mourir et encore moins maintenant et comme ça !


- Ça va ? Me dit-il en arrachant le scotch de ma bouche.

Mais il se fout de ma gueule ?!  Il me demande si ça va ! Il s'attend à quoi ? A ce que je lui réponde que tout va bien dans le meilleur et des monde et que t'en qu'on y est on pourrait s'asseoir et en discuter autour d'une tasse de thé ?! Mais bon je préfère ne pas m'énerver et encore moins maintenant étant donné que je ne suis pas vraiment en bonne position.

- Tu ne m'as jamais aimé alors ?

- Non jamais.

- Tout ça n'était qu'un mensonge ?

- Bah tu n'es pas si bête que ça, à ce que je vois.

- Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi moi ? Qu'est ce que je t'ai fait ? Comment pouvais-tu savoir que j'allais emménager ici, pour placer les caméras ?

- Je ne le savais pas, c'est toi qui est venue à moi en aménageant ici. On n'oublie pas un amour de jeunesse. Oh et placer les caméras a été la partie la plus facile je suis venu les installer dans la nuit.

- Comment ça un amour de jeunesse ? Pourquoi, tu me fais ça ? Je ne t'ai rien fait !

- Tu vas baisser d'un ton avec moi, ici c'est moi qui commande et toi tu te contentes d'obéir ! me dit-il de plus en plus en colère.

- Dé...Désolée. Dis-je d'une voix tremblante.

- Tu as détruit ma vie Lana !

- Non, c'est faux je ne t'ai rien fait ! Je ne te connaissais même pas.

Mais il était devenu complément fou ou quoi, je ne le connaissais même pas. Et c'est quoi cette putain d'histoire d'amour de jeunesse ?

- Bien sur que si ! me dit Andrew en donnant un coup dans le mur de béton.

- Expliques-moi...

- Ton ex Mike

Ça ne m'étonne même pas , j'ai toujours eu des histoires à cause de lui. Mais là je ne comprends rien.

C'est lui qui t'envoie...?

- Mais non idiote ! Tu ne te souviens plus ?

- ...

- Quand Mike a tué une femme !

En entendant cette phrase mon sang se glaça. Je me souviendrais toujours de ce jour-là. J'ai encore du mal à digérer cette histoire.

- C'ÉTAIT MA SŒUR  ! Tu ne te souviens vraiment plus de moi ?

- Non...

- Au lycée, le garçon timide qui venait te parler, on m'appelait la boulette !

- Ah c'était toi ! La boulette !

- Ne m'appelle plus comme ça !!!

- Je me souviens de toi... D'ailleurs à l'époque il n'était pas aussi beau que ça.

- Je voulais sortir avec toi parce que je t'aimais et quand Mike l'a apprit il était jaloux et il a voulut me tuer... Le jour où il a pointé son arme sur moi et qu'il a tiré ma sœur a sauté sur moi et elle s'est prise la balle à ma place. C'est elle qui se l'ai prise ! ELLE !

- Je suis vraiment désolée pour ta sœur mais moi je n'ai rien à voir dans cette histoire, c'est à Mike qui faut s'en prendre, pas à moi. Bordel, c'est à cause de Mike que je suis dans cette merde, prisonnière d'un fou. Je le déteste ce putain de Mike !

- JE VAIS TE TUER, COMME ÇA IL SOUFFRIRA COMME J'AI SOUFFERT ! JE VAIS LUI ARRACHER LA PERSONNE LA PLUS CHÈRE A SES YEUX COMME IL M'A ARRACHER LA MIENNE !! JE ME SUIS TOUJOURS PROMIS QUE JE ME VENGERAIS, ET CE JOUR EST ARRIVER ! Dit-il en sortant son arme.

- Non, arrêtes pose cette arme s'il te plait. Je ferais tous que tu veux dis-je en pleurant.

- Non... non je ne peux pas dit-il en tournant en rond avec ses mains sur son crâne en pleurant lui aussi. Tu vas le dire à la police.

- S'il te plaît, je t'en supplie, je dirais rien à la police, fais moi confiance. Je t'aiderais, tu dois voir un psychologue, tu n'es pas dans un état normal dis-je en essayant de le persuader.

- Tu es entrain de me traiter de fou ?!

- Non ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu penses vraiment que ta sœur aimerait te voir faire une chose aussi horrible. Allez s'il te plaît pose cette arme.

- Non, elle n'aimerait pas. Mais il faut que je le fasse, pour la venger, et pour faire payer Mike. Il va ressentir ce que j'ai ressentis et savoir ce que ça fait de perdre quelqu'un qu'on aime.

Andrew sécha ses larmes et un sourire apparut dans le coin de sa lèvre.

- Au revoir Lana.

Tout ce passa très vite. Il appuya sur la détente et un bruit sourd retentit.

Alors que mes yeux étaient déjà fermés, un métal froid traversa mon corps.

Mon corps entier se figea et tomba sur le sol qui était aussi froid que ma peau.

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