Chapitre 29

2.1K 147 4
                                    

PDV DE MIKE

Comme tous les soirs, je passais devant chez Lana. J'avais l'habitude de garais ma voiture un peu plus loin de chez elle et de jeter un coup d'œil par sa fenêtre. Dit comme ça, ça fait psychopathe mais j'avais besoin de la voir et de m'assurer qu'elle allait bien, même si je lui avais dit que je ne reviendrais plus. Je ne pouvais pas la laisser, je l'aimais comme un fou. C'était elle et personne d'autre même si elle ne veut pas me croire.

Mais ce soir-là n'était pas un soir comme les autres. J'avais un mauvais pressentiment.

Je me gara donc sur le  trottoir juste en face de chez elle.

Je me dirigea vers sa maison et jeta un coup par la fenêtre avant de sonner. Il faisait noir et il n'y avait personne. C'est ridicule... Peut-être qu'elle est simplement sortie... Mais un jour de semaine ? Je ne pense pas et puis j'ai vraiment un mauvais pressentiment, et dans les moment comme celui-ci je suis souvent mon instinct qui d'ailleurs me trompe rarement.

Je m'empressa donc d'aller sonner. J'attendis cinq minutes mais aucune réponse... Je retenta ma chance plusieurs fois mais toujours rien. Sans trop réfléchir je décida de défoncer la porte. Après sept tentatives celle-ci céda et je courus dans la maison.

Je me mis à crier à travers toute la maison :

- LANAAA ! TU ES LÀ ?! LANA RÉPONDS MOI !

Toujours aucune réponse. Elle n'était pas là, j'avais regardé dans toute les pièces mais je ne l'avais pas trouvé.

Je sortis de la maison, ne sachant pas quoi faire. Je tournais en rond tout en réfléchissant, mais un bruit sourd suivit d'un cri strident me sortirent de mes pensées. Ce bruit c'était celui d'un coup de feu et ce cri... C'était celui de Lana ! Il provenait de la maison d'à coté, je ne perdis pas une seconde et me précipita vers celle-ci.

La porte était déjà ouverte, j'entra dans la maison et me mis à chercher dans toute les pièces mais je ne trouvais toujours personne. Je vais devenir fou ! Si je ne le suis pas déjà...

Soudain, droit devant moi j'aperçut une petite porte, je n'y avais pas fait attention.

Ce fut comme une étincelle, je repris immédiatement espoir, je ne devais pas baisser les bras. Lana était juste derrière cette porte, j'en était sûre !

En passant la porte, je me retrouva face à des escaliers en béton menant au sous sol.

Je les descendis les escaliers en courant et ce que je vis me glaça le sang. Je cru que mon coeur aller s'arrêter de battre.

Lana était ligotée baignant dans son propre sang.

Son corps était étalé par terre.  

Je courras vers elle et la serras dans mes bras.

- Lana ! dis-je en pleurant

Je posa sa tête,  qui était par terre, sur mes genoux et l'a caressa avec mes mains tremblante.

- Lana répond moi, reste avec moi! Reste avec moi s'il te plaît. Lana, je t'en supplie. Ouvres les yeux tu es plus forte que ça. Je t'aime, j'ai besoin de toi.

Je pris mon téléphone qui se trouvait dans ma veste et je composa le numéro des urgences.

PDV DE LANA

Je n'arrivais pas à ouvrir mes yeux... J'entendais une voix que je n'arrivais à identifier...Elle s'adressait à moi mais elle me paraissait lointaine...

PDV DE MIKE
L'ambulance arriva et embarqua Lana. Les ambulanciers ne voulurent pas me laisser monter avec elle car je n'étais de la famille. Je pris donc ma voiture et les suivirent de près.

J'étais vraiment inquiet. J'espère que les médecins la soigneront vite et bien et qu'elle s'en remettra. Aussi bien physiquement que mentalement.

Mais qui avait bien pu lui faire ça? Et si elle se savait en danger, pourquoi ne m'a-t-elle rien dit...

Tout est de ma faute, j'aurais dû rester avec elle, même si elle ne voulait pas.

Arrivé à l'hôpital, les médecins m'ont dit que je pouvais patienter dans une des nombreuses salle d'attente ou rentrer chez moi car l'opération était délicate et qu'elle prendrait du temps. Mais pour moi la question ne se posa pas je pris place dans la salle s'attente. Je ne pouvais pas laisser Lana...

J'étais assis, immobile et plus inquiet que jamais. Je n'avais aucune nouvelle depuis qu'elle était rentrée dans cette putain de salle opératoire. Je vais devenir fou.

Au bout d'un moment je n'en pouvais plus de rester assis et je me mis à tourner en rond.
À chaque pas que je faisais, je repensais au moment où je lui ai dit que je reviendrais plus. Je n'aurais jamais dû lui dire ça. Tout ça est de ma faute. Rien ne se serait passé si je me serais battue pour rester à ses côtés.

Entre temps j'avais pensé à appeler sa famille et Bianca pour les prévenir.

Sa famille m'avait immédiatement dit qu'ils prendraient le premier vol pour venir ici.

Après plusieurs heures, elle sortie enfin du bloc opératoire et elle fut placée dans une salle de repos pour qu'elle puisse récupérer un peu.

Le médecin m'avait dit que l'opération s'était bien déroulée et que je pouvais désormais aller la voir.

En entrant dans la chambre, des larmes coulèrent inconsciemment le long de mes joues. J'étais à la fois heureux que l'opération se soit bien passé et triste de la voir dans cette état.

Je pris place sur le fauteuil qui se trouvait près du lit. Je pris la main de Lana et je la serrais fort contre la mienne. Après quelques minutes je m'endormis comme ça, a ses côtés. Ça faisait tellement longtemps...

- Je t'aime Lana... Lui dis-je avant de m'endormir pour de bon.

Le lendemain, alors que je me réveilla, je m'aperçus que la famille de Lana ainsi que Bianca m'entouraient. Je leur dis bonjour, et leur expliqua ce qu'il s'était passé. Du moins ce que je savais.

Tout le monde pleura, ça me faisait mal au cœur de les voir dans cette état.

Je dois savoir qui lui avait fait ça. Je sortis de la chambre sans dire un mot tout en demandant à Bianca de me suivre.

Une fois en dehors de la chambre, je referma la porte et je me tourna vers Bianca.

- Dis moi tout.

- Dire quoi ? Me dit-elle, avec des larmes aux yeux.

- Tout ce que tu sais, ses fréquentations pour commencer ?

- Et bien, il y a son meilleur ami, Thomas mais il ne pourrait jamais lui faire de mal. Et sinon elle est en couple avec un garçon qui s'appelle Andrew...

- Andrew...? C'est son voisin ?

- Oui.

- Putain, le chien.

- Mais pourquoi tu veux savoir ses fréquentations, je ne comprends pas ?

Je partis furieux, sans prendre la peine de lui répondre.

Crazy ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant