Chapitre 2 : Leila

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Elle pose ses mains sur mon dos et les bougent de façon à détendre tous mes muscles.
Je suis surpris par sa démarche et en même temps apaisé. Je ferme les yeux et tombe dans les bras de Morphée.

À mon réveil quelques heures plus tard, je vois Leila, allongée contre moi, mon bras en guise d'oreiller. Tout d'un coup un gros Flashback me surprend :

- Re-revenez vite au palais, la-la Reine a été enlevée et le-le r-Rois est-est peut-être m-mort ... disait Feldir maladroit.

Je commence à paniquer, regardant de droite à gauche en transpirant de plus en plus. C'est le moment que choisit Leila pour se réveiller. Elle se redresse et me prend dans ses bras. Je ne peux m'empêcher de me laisser pleurer dans ses bras.

Après quelques minutes, je me redresse et la regarde dans les yeux. Ses yeux remplis de larmes qui coulent petit à petit sur ses joues et sa peau parfaite. Je pose ma main sur sa joue afin d'essuyer délicatement les quelques gouttes tombées. Sans m'en rendre compte, je laisse ma main sur sa joue la dévorant du regard. Elle pose sa main contre la mienne et dit :

- Bien dormis ?

Comment lui expliquer la sensation qu'elle m'a procuré quelques heures avant ? :

- Je suis tout décontracté grâce à toi, merci...

Elle me regarde et sourit. J'ai juste envie de la prendre dans mes bras encore une fois, de l'embrasser pour lui montrer ce que je ressens pour elle, mais comment ? On est amis depuis plus longtemps que les jumeaux et je suis persuadé qu'elle me voit plus comme un frère plutôt qu'un prince amoureux d'elle. Et la cerise sur le gâteau, je n'ai aucune idée de la réponse qu'elle a donné a Azazel. Je suis en train de devenir fou à cause d'une fille magnifique même sublime, à qui je n'arrive pas à dire ce que je ressens.
Je me retire de ses bras et m'allonge sur le lit. Elle se remet à califourchon sur moi et commence à me faire des chatouilles :

- Arête ! Dis-je en rigolant.

- Pas tant que tu n'auras pas retrouvé ton beau sourire ! Dit-elle sur le même ton que moi.

J'arrive d'une main à lui prendre les siennes et de l'autre, la prendre par la taille pour que nos positions s'inversent. Je me retrouve donc à mon tour, à califourchon sur elle, sauf que je n'ai pas le même comportement. Cette scène me rend énormément mal à l'aise. Et pour finir de m'achever, la porte s'ouvre sur un garde surement venue pour me donner des nouvelles de mon père :

- Je-je suis désolé ! Je repasserais plus tard ! Dit-il nerveusement en claquant la porte.

Je regarde Leila et nous rigolons ensemble :

- Et bien ! On risque d'en entendre parler !
- Si les gardes en parlent entre eux, je vais me faire tuer par mon père !

Leila rigole encore plus fort contente de sa bêtise. Et de mon côté, je ne peux pas lui en vouloir car je viens de passer un moment magique.
On sort donc de sa chambre, moi le premier et elle derrière. Elle rigole, elle sautille, elle sourit de bon cœur. Quand je me retourne pour la regarder, je vois deux personnes fonçant vers nous silencieusement, le corps recouvert d'un voile noir sombre. Pas le temps de réfléchir, je plaque Leila contre le mur pour ne pas qu'ils ne se heurtent à nous. Je les regarde partir, intrigué par ce qui vient de se passer.

- Ils sont passés, c'est bon Éli.. Dit-elle gênée.

Je n'avais pas remarqué comment je l'avais plaqué contre le mur : ma main gauche autour de sa taille, ma main droite sur le mur et nos corps serrés l'un contre l'autre.
Je la regarde. Elle a ses mains dans son dos, la tête baissée et ses joues légèrement rosées. Je rougis un peu et me retire brusquement.

- D-désolé !
- C'est pas si grave que ça...

Après ce petit moment de rigolade, on décide de rejoindre les jumeaux.

L'éluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant