Chapitre 3 : Trahison

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De retour dans la salle principale, il n'y a plus mon père allongé sur le sol mais quand même plus de garde que d'habitude. On avance tranquillement et le chancelier m'interpelle :

"-Nous nous devons d'avoir une conversation mon altesse.
-Bien sur !
-Leila, je vous demanderais de rejoindre les jumeaux qui montent la garde devant la chambre royale s'il vous plaie. Mais personne n'a le droit d'y rentrer !
-C'est compris. Dit-elle sur un ton râleurs."

Le chancelier me fait signe de le suivre. Leila m'interpelle et me chuchote dans l'oreille :

"-Fais attention, on ne sait pas ce qui peut arrivé avec ce qui c'est passé !
-A vos ordre chef ! Lui dis-je en rigolant.
-Idiot vas !"

Et nous partons donc chacun de notre côté. Je suis le chancelier, mais je n'ai aucune idée de où il veut m'emmener.
Je crois que nous avons traversé tout le palais avant de finir par descendre des escaliers sombres.
Il ouvre une pièce, et me fait rentrer. Il rentre après moi et dit :

"-Le roi tenez a vous faire rentrer dans cette pièce.
-A quoi sert-elle ? Et pourquoi se n'est pas lui même qui me la montre ?
-C'est le tombeau des rois et la où repose leurs artefacts. Le roi m'a confié ces quelques mots : "Maîtrise leurs pouvoirs et domine le monde".
Je pence qu'il voulais parler des artefacts que seul les élus peuvent maîtriser. Et pour se qui en est du roi, il est mort. Je suis désolé.
-Donc vous m'avez fais venir ici pour me montrer l'endroit de la pièce et me dire que le roi est mort ! Dis-je énervé.
-Oui et pour deux autres raisons ; la première c'est pour vous y remettre la clef et la seconde arrive."

Il me tend la clef. Au moment où je la prend dans la main je sens une présence hostile derrière moi. Je me retourne et un des deux hommes qui portait un voile noir sombre me transperce le ventre de sa dague. Le chancelier ne bouge pas il me regarde tomber petit à petit, le sang tombant par terre.

"-Allons nous en maintenant avant que sa garde ne rapplique ! Dit-il."

Je m'effondre de douleur, impossible de me soigner par la magie. La lame devait être empoisonnée. Je commence a perdre connaissance quand j'entends des pas derrière moi. "Sa doit être les trois autres, pensais-je en souriant".
Oui c'était eux car je suis relier mentalement à Leila grâce a un des mes sorts.

"-Eleden ! Entendais-je crier avant de m'évanouir."

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Je me réveille dans ma chambre. La peau moite, les yeux peinant a s'ouvrir et un mal de ventre énorme qui m'empêche de me relever. Je me souviens de tous. Tous, et surtout de la trahison du chancelier, l'assassin de mon père. Leila avait raison, j'aurais dû plus me méfier, j'ai faillit moi aussi y passer...
Quand j'arrive enfin a ouvrir les yeux, je vois quelques machines elfique flotter à côté de moi. Ma première impression de la pièce, je dirais que ce doit être ma chambre. Une pièce basique, un lit, des meubles de rangements et deux portes, l'une donnant sur ma sale de bain et l'autre dans le couloir.

Je ne sais ni l'heure qu'il est, ni le temps qu'il fait dehors. Ma seule impression, il fait froid, car même avec des couvertures je frissonne, je ressens alors une légère brise de vent sur mon visage. Je regarde en direction de la fenêtre, elle est entrouverte "Mince ! Pensais-je vulgairement." Je me décide donc a aller jusqu'à elle pour la fermer.
Imposions de se lever, mon ventre me fait trop mal. Je suis donc obligé d'attendre que quelqu'un entre dans la pièce.
Quelques minutes plus tard, j'entends la porte s'ouvrir. Comme si j'étais dans l'interdit, je ferme les yeux par réflexe. Une personne entre silencieusement, j'ouvre les yeux inquiet et vois Leila, regardant dans le couloir comme pour vérifier que personnes ne l'a suivis.
Surpris, je dis :

"-Alors on a pas le droit de venir ici normalement ?"

Elle ferme la porte, se retourne et me regarde le sourire jusqu'aux oreilles.

"-Tu es enfin réveillé !
-'Enfin', 'enfin', j'ai juste dormit quelques heures non ?
-Mais oui c'est ça ! Dit-elle en rigolant, neuf jours pour être plus précise !
-Neuf jours ! Sérieux ?"

Elle me lance un regard acquiesçant et s'assoit sur une chaise.

L'éluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant