Chapitre 15 : Famille Fayte

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Pour passer le temps, je traine mon regard dans chaque recoin de la chambre. Une table à 2 mètres de la cheminé sur ma droite ; un meuble sous la fenêtre du mur où le lit est callé ; une grande armoire sur ma gauche à a peine un mètre et enfin, un tapis entre la table et moi même. L'endroit est plutôt simple mais le faite que les murs soient en bois donne un côté chaleureux à l'ensemble. Le vieille homme rentre dans le chambre et dit :

«-On dirait que vous en avez vu des belles.
- C'est vrai, on pourrait croire que les gens ne m'aiment pas.
 - Ma femme est allée avec la votre chercher des herbes alors qu'il commence à pleuvoir. Alors n'oubliez pas ceux qui on foie en vous et vous aime.
- Vous avez raison... dis-je en souriant. Et vous, que faite vous seul, enfin je veux dire : que fait votre maison au porte de cette forêt sans aucune autre dans les environs ?
- Nous sommes partis de notre village il y a maintenant bien 2 ans. Un commerce suspect avait commencé à prospérer.
- "Un commerce suspect" ? demandais-je.
- Oui... Du commerce d'esclaves... Un groupe d'hommes et de femmes arrivaient tous les 3 mois à peu près. Les plus robustes et forts restaient, mais les faibles... On ne les as jamais revus...
- C'est donc à cause de ce trafic que vous êtes partis ?
- Pas que, des cavaliers habillés en noir et le visage caché venaient en chercher 1 ou 2 tous les mois.
- Dite m'en plus sur ces cavaliers je vous pris.
- Personnes ne sait d'où ils venaient n'y où ils repartaient et encore moins de se qu'ils faisaient des hommes et femmes qu'ils emmenaient avec eux...
- Je crois que le village dont vous me parlez à bruler il n'y à pas longtemps...
- Se sont les cavaliers qui on fait ce massacre... affirme t-il.
- Comment pouvez vous en être aussi sûr ?
- Le village ne recevait plus de "marchandises".
- Vous en êtes certain ?
- J'y suis repassé il y a un mois et ils étaient terrifiés ! D'après mon contacte, les cavaliers les ont menacé de reprendre leur commerce.
- Ils ont donc brûlé le village comme ils ne leur ont pas obéis.
- C'est fort possible... dit le vieille homme assez triste.
- Se sont des monstres, j'espère que les femmes ne les croiseront pas... M'inquiétais-je.
- Nous n'avons croisé personne, dit Clémentine en souriant.»

Elle pose les plantes sur la table et se met près du feu.

«-Il faisait froid et la nuit est tombée. Désolé de vous avoir fais sortir Mme Fayte, dit Clémentine en s'excusant.
- Je suis habituée ne t'en fait pas, dit-elle en rigolant, mon mari ne sort même plus chercher le bois !
- Si vous avez besoin de nous, nous serons dans le salon, dit l'homme en entrainant sa femme et il referme la porte.
- Je sais ce venait faire l'homme qui nous a attaqué.
- Votre altesse je vous prierez de ne plus parler si vous ne voulez pas que votre état empire.
- Veuillez m'excuser ma très chère épouse.»

Elle se retourne et enlève ses affaires mouillés puis prépare l'antidote avec ce qu'elle a emmené.
Entre temps, Mme Fayte viens nous apporter des boissons chaudes. Quelques minutes plus tard et nos boissons finis, elle vient m'apporter sa solution.

«-Allez bois et ne te concentre pas sur le goût.»

Je bois l'horrible antidote qu'elle me tend.

«-Effectivement c'est vraiment pas bon.
- Mais le plus efficace que je puisse faire, dans moins de 30 minutes se sera comme si rien ne s'était passé !
- Heureusement que s'est moi qui me suis fait toucher, je n'aurais rien pu faire...
- Tu apprendras a maitriser tes pouvoirs et tu apprendras à combiner plusieurs dieux.
- Comment se fait-il que tu en sache plus que moi ?
- Tu n'es pas le premier avec ce pouvoir, il se transmet et je te donnerais plus tard le livre qu'un de tes prédécesseur a écrit.
- J'aurais pu mieux me défendre si je l'avais eu avant, dis-je en soupirant.
- Les événements se sont enchainés et je n'ai pas eu l'occasion de t'en parler... si je l'avais fait rien de tout ça ne serait arrivé...
- Je pense que rien n'arrive au hasard. Nous pouvons juste emprunter différent chemin pour arriver au même résultat, dis- pour essayer de la calmer. Et puis vient t'assoir, ne reste pas debout ! »

Elle vient près de moi et ne dit rien.

«- Tous ces événement doivent vraiment te chambouler, affirmais-je.
- L'antidote a finis de faire effet ?
- Oui et ma plaie est refermée depuis longtemps, grâce à toi !
- ...
- J'aimerais que tu me parles.. A chaque fois que je te vois j'ai l'impression qu'on m'a lancer un sort parce que je t'aime comme un fou en si peu de temps ! Alors parle moi, je veux t'aider !
- Tu as faillit mourir déjà 2 fois ou même 3 ! Si je n'avais pas été la pour te soigner tu ne serais surement plus de ce monde ! ...
- Mais je suis encore là et bien vivant alors ne t'en fais pas, je serais plus prudent à l'avenir, c'est promis !
- Lideol était comme mon frère... si je perd un autre être chère...
- Tu parles trop, dis en la coupant »

Je m'approche et l'embrasse. Elle fond en larme. Je me redresse et en câlinant sa joue je dis :

«- J'apprendrais à tous contrôler comme ça je ne mourrais pas.»

Elle s'approche de moi et me susurre à l'oreille :

«- J'ai envie de toi à cause de tes belles paroles...
- Si madame est d'accord... »

Elle me regarde, me pousse et vient se coller à moi. Mon corps tremble d'excitation quand elle s'approche pour me mordiller l'oreille. J'en profite pour enlever les deux derniers obstacles jusqu'au paradis.
Le feu de cheminée nous donne encore plus chaud et les goûtes d'eau tombant sur la maison provoque une mélodie cachant chacun de nos ébats.

L'éluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant