«- Vous repartez déjà ? demande le Roi.
- Oui quelque chose me tracasse, affirmais-je.
- Très bien, faite bon voyage alors, finit-il.»Nous sommes changés avec des affaires chaudes Clémentine et moi et avons chargé mon griffon.
«- Vous êtes sur de ne pas vouloir qu'on vous accompagne ? dit Leila en nous interpellent.
- Oui, il faut des personnes en qui j'ai confiance pour diriger le royaume, lui répondis-je, nous serons de retour dans moins de deux jours je pense.
- D'accord ... faite bon voyage !»Je chevauche le griffon et tend ma main a Clémentine pour l'aider à monter. Elle la prend et quand elle est bien installée, elle s'accroche à moi en mettant ses bras autour de mon ventre et je nous fais décoller.
Nous volons en direction du village où nous avions fais escale à l'aller. Tous simplement parce que j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose. Pourquoi Audrey se serait retrouvée dans ce village seule, alors qu'il brûlait et qu'il n'y avait aucun cadavres ?
«- Au faite Clém, ils sont vraiment immortel ces immortels ?
- Invulnérable dans tous les sens du termes : ils vivent indéfiniment et peuvent régénérer leurs blessure en presque quelques secondes.
- Quand même...
- Oui c'est pour ça que je vais t'apprendre le sort pour les bannir.
- D'accord. Regarde, on arrive, dis-je pour la prévenir. »Le village est devant nous et est encore un peu mouillé de mon dernier passage. Je pose Illustra un peu plus loin sur une surface propre et on se dirige vers le village avec le couché du soleil en fond.
«- Au faite, commençais-je la discussion, même si la fin du combat a tourné au drame, j'ai quand même gagné à tes yeux non ?
- Oui mais tu prévois mal les coups et ton jeu de jambes manque de souplesse.
- Quelque chose ne vas pas ? Tu peux m'en parler je suis une bon oreille, promis.
- C'est juste que ... Lideol était un ami d'enfance et... une reine doit être forte pour ...
- Ah non ! dit-je en la coupant, ce n'est pas parce que l'on a un "grade" que on ne peut pas ressentir des sentiments ! Tu peux pleurer quand tu en as envie, pas besoin de te retenir.»Elle me regarde les larmes aux yeux et en verse quelques unes. Quand nous sommes arrivé aux portes du village, je lui prend le main, l'emmène vers un mur encore intact, place mon dos contre et la blottis contre moi. Elle redevient concentrée et elle se rapproche de moi pour m'embrasser. Je lui mordille ensuite le cou et elle me demande :
«- Tu l'as vu toi aussi, je me trompe ?
- Oui, allons accueillir notre invité surprise.»Elle colle nos corps et m'embrasse langoureusement ce qui provoque une flux de pouvoir en moi.
Nous sortons de l'endroit où nous étions cachés pour nous arrêter en plein milieux du village.«- Viens te présenter ! cirais-je.»
On entend un rire et une ombre se rapproche de nous. Il sort de derrière la maison et vient se positionner à quelques mètres plein loin de nous.
«- Je savais pas qu'une célébrité et même 2 célébrités viennent se balader dans ce coin là ! dit-il d'un air moqueur.
- Comment nous connais -tu troll !? T'as t'ont instruit de la culture elfique !? Et que vient tu faire sur la terre des hommes ?
- Mais votre altesse, c'est que j'aurais reconnu votre ignoble face de rat à des kilomètres ! dit -il avec folie.
- Voudrais-tu rejoindre tes ancêtres monstres !?
- Pas dans l'immédiat et c'est vrai que vous pouvez me traiter de monstre... Car grâce au seigneur Devidon je suis immortel après tous !!»Juste après cette sinistre phrase et un cris de folie, il cour droit vers nous. Je montre vite un recoin à Clém pour qu'elle si cache et je revêts l'armure d'Ares.
Il me tape avec ses deux lames et mon armure commence à s'abîmer... Clémentine m'aide en gardant un bouclier de protection autour de moi.«- Elle est chiante celle là !»
Il lance son arme avec force et vitesse en direction de Clémentine. Je change avec l'armure d'Hermes et me met en travers du chemin de l'épée.
Clém qui avait baissé sa garde ne pu rien faire et l'épée traversa mon ventre. Je m'écroule au sol sans perdre connaissance et l'horrible monstre dit :
«- C'est beau l'amour ! Empoisonnée d'un somnifère mortel ! Ah Ah Ah ! crit-il.
- Illustra ! hurla Clém.»
Le griffon nous prend dans ses griffes et s'envole loin du village. Il se pose quelques kilomètres plus loin et Clémentine me retire la lame que j'avais toujours en moi.
«- Il va me falloir des plantes !»
Elle redemande à Illustra de me reprendre pendant qu'elle s'installe sur le robuste griffon.
«- Il faut que je trouve une maison habitée pas trop loin de la foret, arrivais-je a distinguer de sa voix.»
Je ne vois rien, juste du vert qui s'étend sous mes pied. Le griffon me redresse et me pose sur de l'herbe heureusement, verte elle aussi. Il m'y allonge et j'aperçois Clémentine qui court vers la porte d'une maison à quelques mètres plus loin.
«-Il y a quelqu'un ? cri t-elle en tapant à la porte.
- Qui va là ? demande une voix masculine assez vieille.
- Ouvre cette porte vieux crouton ! dit une voix féminine aussi vieille que la précédente.»Une vieille femme ouvre la porte avec en arrière plan son mari.
«-Pourquoi tous cet affolement belle dame ? demande la vielle femme.
- Il faut que vous m'aidiez à soigner l'Elfe allongé là bas, il a été blessé ; s'il vous plaît.
- Qu'on soigne un Elfe ? Mais on aura tous vu ! dit l'homme.
- Si tu avais de la mémoire mon vieux tu saurais que nos agresseurs étaient à cheval et pas à dos de griffon ! elle regarde Illustra et ajoute, il est magnifique.
- Vos agresseurs ? demande Clém.
- Nous en discuterons plus tard, emmenez le sur le lit de la pièce au fond, finit-elle.»Mon griffon me reprend et me dépose au plus près de la maison et Clémentine et le vieille homme m'aide à aller jusqu'au lit.
«-Interdiction de dormir d'accord ? dit Clém le regard inquiet.
- Je vais essayer promis, dis-je bien affaiblis.
- Je ne supporterais pas de perdre deux personnes à qui je suis attachée en une seule journée...»Elle sort de la pièce et referme la porte.
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L'élu
FantasiEleden est un garçon Elfe. Il a un corps de 19 ans et un physique de beau charmeur. Malgré son comportement rêveur, Eleden est depuis son plus jeune âge, voué à un grand avenir qu'il ne prend malheureusement pas au sérieux. Un jour qu'il part s'amus...