L'élu

Chapitre 18 : Cabane dans les arbres

«- Reviens !
- Je ne voulais pas vous déranger, dit-elle gênée.
- On a qu'a dire que tu n'as rien vu. »

Elle rentre dans la chambre et s'installe à côté de la porte de la salle de bain.

«- Je venais juste vous dire que les analyses du bras viennent de se clôturer.
- J'irais voir l'équipe dans quelques minutes.
- Très bien je les préviens, dit-elle en sortant et en refermant la porte.
- Donc ! dis-je en regardant ma femme, on continu ou pas ? »

Elle me pousse sur le lit et s'installe sur mes genoux. Elle se penche pour m'embrasser, je m'avance donc sauf qu'elle recule et pose son doigt sur ma bouche.

«-Quelques minutes c'est trop court pour ce que nous envisageons. Reviens me voir après si tu es toujours autant motivé.
- Allé, dis-je en la ramenant contre moi et en prenant un aire d'enfant.
- Après que tu ais finit toute tes choses importantes.
- Tu viens avec moi ?
- Non, je vais prendre un bain, avec un peu de chance tu me rejoindra à temps. »

Elle se lève, me prend le bras et m'emmène dehors. Je rigole du fait que je viens de me faire mettre à la porte par ma femme.
Je me dirige donc vers la salle d'analyse. Je croise Leila sur le même chemin. On discute vaguement, elle est un peu stressée et à l'aire d'être un peu triste.
On rentre dans la salle, je demande le bilan et le chef du projet me répond :

«-Dans un premier temps mon Seigneur, je peux vous assurer que ce bras n'a aucune trace de l'ADN de Lideol.
- C'est pourtant bien l'homme que j'ai affronté, affirmais-je.
- Je n'en doute pas mon Seigneur, c'est pour ça que je vais faire une hypothèse : c'est peut-être un homme que adorait Lideol et qui a voulu se faire passer pour lui comme il ne trouve pas juste qu'il soit mort pour vous.
- J'ai une idée peut-être plus en lien avec les évènements si vous permettez, demande Leila.
- Je t'écoute.
- Imaginons qu'un sorcier se cache derrière tous ça, il a peut-être trouvé le moyen de réincarner des personnes sauf qu'il lui faut un corps pour mettre l'âme voulu !
- Intéressant, dis-je en réfléchissant. La première idée est trop simpliste pour être réel alors que la deuxième... Laissons cette question en suspend pour l'instant, renforce les défenses de Guzel Leila et vous trouvez moi à qui appartenant ce bras !
- Oui mon Seigneur ! disent-ils tous en même temps. »

Leila cour en dehors de la pièce et moi je sors pour retrouver Clémentine.

Une fois entré dans ma chambre, tout est éteins et elle n'est pas là. J'aurais dû surveiller l'énergie de sa présence. Je me dirige donc au plus rapide de là où elle se trouve.
J'arrive en haut d'une cabane d'observation, aménagé de façon luxueuse pour le repos des soldats.

«- Je ne m'attendais pas à te trouver ici, dis-je en rentrant. »

Elle est magnifique : le regard tourné vers moi, les cheveux mouillés et décoiffés, le soleil rendant son visage parfait et illuminé et son peignoir blanc qui vient affirmer les formes de son corps.
Elle rigole et dit :

«- Arrête de baver.
- Impossible avec l'ange en face de moi, affirmais-je en autant mes chaussures pour me glisser sur le lit où elle s'est installée.
- Quand je suis arrivée à Guzel, commence t-elle, c'est le premier endroit où je suis allée.
- Tu n'es pas directement passé par le palais ?
- Non, je cherche toujours un endroit calme avant de découvrir un nouveau peuple.
- Et ici c'était l'endroit parfait, calme, perdu dans les arbres ... dis-je d'une voix douce en la prenant dans mes bras.
- Exactement, ajout-elle en si blottissant contre moi. »

Je l'embrasse dans le cou et lui demande :

«- Tu veux te reposer ici ?
- Tu ne voulais pas "reprendre des force" toi ?
- Tu as l'aire si détendu ici, affirmais-je calmement.
- Mais j'en ai aussi envie que toi, dit-elle le regard plein de désir.
- Dans ce cas ! »

Je la porte délicatement pour l'allonger et je viens me mettre au dessus. Elle rigole et dit :

«-Tu es vraiment attentionné avec moi, tu fais tout pour ne pas me faire mal.
- Je m'en voudrais terriblement si jamais ça arrivais. » 

La ceinture de son peignoir se défait comme par magie laissant apparaître son corps. Je retire mon haut et ajoute :

«- A chaque fois que je te vois j'ai envie de te manger.
- Et bien fait le, dit-elle en rapprochant ma tête de sa poitrine. »

Je ne me fais pas prier et vient déposer ma bouche sur son sein. Je monte le genoux jusqu'à arriver à son entre-jambe. Elle sursaute et met ses mains autour de ma tête. Je descends en mordant gentiment son ventre et j'y laisse une marque qui la fait cambrer.

Nos ébats durèrent bien deux à trois heures et comme Clémentine était d'humeur joueuse ce soir, nous sommes sortis nous courser dans le bas village.

«- Tu compte allé jusqu'où !?
- Tu vas réveiller ton peuple à crier comme ça ! »

Je triche en utilisant les sandales d'Hermes et la rattrape. Je la porte comme une princesse pour l'immobiliser.

«-Madame veut encore courir ? lui demandais-je.
- Tu n'es pas assez fatiguée, répond t-elle  avec le sourire et en passant ces bras derrière mon cou.
- Toi tu en veux encore ! On rentre au palais, affirmais-je.
- Entendu ô grand Seigneur tout puissant !
- Tu te moque en plus ! Tu vas voir !
- Je n'attends que ça, dit-elle en me mordant le torse. »

Je passe par la fenêtre, la dépose sur le lit et vient me mettre sur elle. Je l'embrasse et lui mort la lèvre. La lumière de la lune laisse apparaître ses pommettes couleur rosées. Je lui enlève son peignoir et elle, ma tenue et viens coller nos corps brulant d'impatience.
Une fois bien échauffé, nos âmes fusionnent encore, le temps d'une magnifique soirée.