Chapitre 7 : Perturbations

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Tout le temps de ma remise en forme je les passées avec Clémentine que je surnomme maintenant Clém.
Depuis notre discussion, elle a voulu presque chaque soir, dormir avec moi ; j'ai accepté trois fois il me semble.
Mais Leila m'évite... Peut-être car le mariage est dans moins d'une semaine.
Même si elle ne me parle pas je vois quand même que ça la perturbe... "C'est pour la sécurité du Pays" lui ai-je répété. Mais je vois bien que chacune de leurs côtés, elles sont perturbés à leur façon.

Clém me le fais plus savoir que Leila ... Elle est absente. Elle rêvasse, est ailleurs pendant ma rééducation.
Quand à Leila, elle ne vient plus me voir pour m'annoncer qu'elle est rentrée de patrouille ; c'est Ezal qui s'en charge.

Ça y est, il y a une date : le 19. Mercredi 19 juin sera le jour du mariage entre Clémentine de Laterl et Eleden de Guzel.

Hier, le jour de l'annonce de notre date de mariage, je n'ai pas croisé une seul fois Clém. À croire qu'elle m'évitait mais une chose est sûre, elle est au courant car tout le monde dans le royaume en parle.

***

Cela va faire trois jours que je remplis des papiers, que je vois les rois des autres cités et que je peaufine tous les préparatifs pour le mariage.
Je suis fatigué, épuisé... Si seulement je pouvais passer juste une demi-journée ou même une heure avec Clémentine ou Leila. Mais malheureusement je dois encore finir de lire et signer bon nombre de papiers administratifs.
Clémentine n'a pas a s'occuper de tous ça. Elle, elle doit choisir sa tenue, la mienne et trouver deux témoins ; un de son peuple et un du mien.
Tout est déjà trouvé. Le lieu ? Dans son pays, les plaines de Mare, une zone au climat tempéré où l'herbe est d'un vert magnifique et les fleurs d'une couleur splendide.
Quand ? Le mercredi 19 juin donc dans deux jours.
Et la dernière question je préfère l'éviter car Clém et moi avions décidé de ne pas en parler.

***

Le lendemain a 18 heure c'est la panique. Tous le monde est aux aboies de la moindre défaillance dans l'organisation. Tous le monde, excepté moi. J'ai finis de tout remplir, tard hier soir et je n'ai rien a préparer.
Je suis sur le point d'observation du palais, une tour plus haute que les autres qui pour l'instant est vide.
Je suis calme, je regarde le haut des arbres alors que je ne connais rien ; ni la tenue que je vais porter demain, ni les témoins qui ne me seront dévoilés qu'à partir de 14 heure, heure du mariage. Il est présidé par son père ; je ne l'ai d'ailleurs jamais rencontré.

Je ne peux pas me mentir, je suis stressé car je vais régner sur les deux peuples et en même temps stressé car ... la question sécrète ... de comment va ... se passer ... la-la nuit de noce me tracasse. Elle est pourtant une tradition elfique, car il est dit que peut de temps après le mariage, une reine doit donner un enfant à son roi.
Pourtant cette tradition ne m'enchante pas à cause de notre relation a Clém et moi ces temps si.
Je n'ai pas envie d'arriver comme si de rien était et repartir sans un mot.

"-Tu t'amuse bien ?"

Je me retourne et vois Clémentine, bien habillée et les mains dans le dos.

"-Désolée de ne pas être rester avec toi hier et de ne pas avoir était très "présente" la semaine.
-C-comme t m'a tu trouvais ? Lui ai-je demandé.
-J'ai croisé Leila en chemin qui a bien voulu me dire où tu étais.
-Je vois. Tu voulais peut-être me parler ?
-Pas spécialement, juste te demander pardon. J'avais trop peur de ta réaction par rapport au mariage mais je ne pouvais quand même pas rester sans te parler la veille c'est pour sa que je suis venu."

Je me retourne pour regarder dehors. On aperçoit un ban de uotiey navigant à travers les nuages. Les uotieyt sont de grands oiseaux qui doivent faire la taille d'un cheval, complètement inoffensifs, chassés et tués pour sa viande d'une tendresse or norme. Comment on le chasse ? Grâce a des griffons. J'en ai un, mon père me l'avait offert quand j'étais en âge de marcher. Maintenant il est grand et a un pelage semblable à de l'or fondu.

Clémentine vient se mettre juste à côté de moi, proche, très proche même, car je peux sentir sa poitrine contre mon bras gauche et ses hanches contre les miennes.
Je ne bouge pas trop perturbé par la douce sensation qui se propage dans mon corps. C'en ai vraiment perturbant, à chaque fois que je suis avec Clémentine, j'oublie totalement Leila ... Je crois que je suis en train de tomber amoureux de Clém.

L'éluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant