A mon réveil, la Reine de la nuit dort encore et j'en profite pour aller prendre un bain. L'eau coule est vient remplir le réservoir froid. La pièce se réchauffe, j'entrouvre donc la fenêtre pour que l'aire filtre un peu et je rentre directement comme j'étais déjà nu. L'eau est à une température parfaite, juste assez chaude pour qu'elle ne soit pas désagréable.
«- Il fait chaud là dedans.
- Juste parfais, ajoutais-je en étirant mes jambes.
- Il fait moins chaud que hier soir, dit-elle en venant me rejoindre. »Je tend ma main et elle la prend pour que je l'aide à descendre. Elle s'installe entre mes jambes et s'allonge sur moi pendant que j'arrête l'eau.
«- Bien dormis ? lui demandais-je.
- Super même si ce matin j'ai des courbatures, répond t-elle en rigolant.
- Tu vois ! Tu me cherchais en disant que tu n'étais pas fatiguée !
- C'est sûr que maintenant je suis fatiguée. »Je passe mes mains autour de sa taille pour la rapprocher et la serrer contre moi.
«- J'aimerais rester comme ça pendant des heures et des jours entiers, me dit-elle.
- Si on pouvais... ajoutais-je en la serrant un peu plus contre moi, si je n'avais pas toutes ces fonctions à exercer.
- Je sais bien, promet moi juste de m'accorder un peu de temps.
- Bien sûr ! C'est promis, ajoutais-je. »On se lave et un peu plus tard on sort de la salle de bain.
Un haut moulant blanc et un pantalon noir pour moi et une robe tombante marron clair pour elle.«- Magnifique dit donc, remarquais-je.
- Et toi c'est au cas où il y aurait un peu de combat je me trompe ?
- Tous juste, pour ne pas abimer un habit royale mais il faut quand même que je mette une veste au dessus personnes ne vas me prendre au sérieux si je reste comme ça.
- Met celle avec les étoiles en or, je suis sûr qu'elle serra parfaite, dit-elle en souriant. »Je regarde dans l'armoire et met la veste, je me retourne et demande :
«- Satisfaite ?
- Hum oui elle est parfaite !
- Il faut que j'aille voir le labo, commençais-je quelques secondes plus tard avec une voix plus sérieuse, si ils ont trouvé se que je cherche, je vais devoir m'absenter. Et je suis sûr que ces événements sont liés avec l'enlèvement de ma mère et le tiens...
- Promet moi juste de faire attention et si tu as besoin de ce que je pense, je t'autorise juste Audrey pas Leila s'il te plaît.
- C'est noté ! Je te préviendrais de toute façon si on part, on pourra en reparler à ce moment là, clôturais-je. »Je m'avance vers elle, la prend par la taille et l'embrasse. Je sors ensuite de la chambre pour rejoindre le labo.
Clémentine est douée, elle a remarqué que Leila me plaît, mais elle n'a pas à s'en faire puisque depuis le mariage j'ai l'impression de n'avoir d'yeux que pour elle.
J'arrive enfin devant le labo, Leila m'attendait déjà devant et on rentre.«- Alors messieurs, dite moi que vous avez trouvé notre homme ! demandais-je.
- Et bien oui mon Roi, un ... commence t-il a dire en hésitant, un petit homme des montages de l'Est.
- "Un petit homme des montagnes" ? Dois-je en conclure que nous avons à faire à un nain ?
- Oui mon Seigneur... Kelvin Macdargone, disparu depuis plus d'un mois.
- Mais bien sûr ! m'énervais-je. Comment on explique à une montagne de muscle sans cervelle ce qui se passe !
- Mon Roi, dit Leila, je pense que si le Seigneur nain voit son peuple disparaître comme c'est surement le cas, il voudra bien enterrer la hache de guerre et nous recevoir.
- Je l'espère même si ça ne me réjouis pas ; envoyez un faucon et portez le message suivant à ce petit Seigneur : qu'il me reçoive dans l'après midi pour une audience privative !»Je sors juste après avoir prononcer ces mots, énervé de devoir rendre visite à un nain. Il faut dire que ils ne cherchent que le pouvoir et l'or et nous la connaissance et la pacification.
Je vais prévenir les écuries qu'il faut qu'ils préparent des griffon pour ce début d'après-midi.
Une fois fait, je vais voir Clémentine qui est dans le petit jardin derrière le palais.«- Que fait une beauté ici ? lui demandais-je.
- J'essaye de créer de nouveaux sorts, répond t-elle.
- Tu es sur quoi maintenant ?
- Un sort qui renforcerait les épées.
- Et bien tu as des occupations bien chargées !
- Je ne vais pas changer mes habitudes juste parce que je suis Reine.
- Et tu as bien raison, affirmais-je en venant me placer derrière elle.
- J'imagine que tu viens me dire que tu pars ?
- Oui ... Et ça risque d'être drôle !
- Tu pars loin ? demande t-elle.
- Aux montagnes de l'Est voir le seigneur nain, répondis-je en rigolant.
- Et bien ! dit-elle en rigolant en peu, j'imagine aussi que tu vas me dire de rester ici ?
- Oui, pas simplement parce que je vais avoir à faire à un sans cerveau, mais parce que l'affaire pour laquelle on y va me fait croire que ça peu être dangereux.
- Si un sbire de l'ennemi à pu rentrer dans Guzel, je ne suis pas en sécurité pour autant, affirme t-elle.
- Je sais ... j'ai donc affecté Azazel à ta garde personnelle.
- Un nouveau petit chien ... dit-elle en tournant la tête.
- Un ami qui ferait tous pour me sauver et maintenant te sauver ! dis-je en mettant un genoux devant elle.
- Je m'excuse je n'aurais pas du m'emporter...
- Et moi j'aurais dû te dire hier que je lui avais donné ce poste. »Elle se rapproche pour m'embrasser et ajoute ensuite :
«- Tu vas devoir manger plus tôt, je t'accompagne. »
Elle se lève, je me redresse et elle me prend le bras. On marche en direction de la salle à manger où nous attend Leila et Azazel.
«- Ezal n'est pas avec vous ? demandais-je.
- Nous, il est aux écuries pour organiser les troupes et les griffons, répond Azazel.
- D'accord, vous venez manger avec nous ? leurs proposais-je.
- Si c'est une demande du Roi, répond Leila en rigolant. »On s'installe sur une table, Clémentine en face de moi et Leila en face d'Azazel. Les cuisiniers nous apportent de quoi manger : Un gratin de pomme de terre aux champignons et un bon vin de nos montagnes pour sublimer le repas.
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L'élu
FantasyEleden est un garçon Elfe. Il a un corps de 19 ans et un physique de beau charmeur. Malgré son comportement rêveur, Eleden est depuis son plus jeune âge, voué à un grand avenir qu'il ne prend malheureusement pas au sérieux. Un jour qu'il part s'amus...