The Last Show

Introduction

« Non, non, non ! »
La voix de Mme Alonso retentissait dans toute la salle de danse.

« Sarah ! Ce n'est pas ça du tout ! Tu dois tenir ton dos ! »
La jeune brune parti s'asseoir sur un banc, et détacha ses cheveux long et ondulés. Elle ne supportait pas les chignons serrés car ses yeux bruns étaient mis en valeurs, chose qui la complexait.

Tous les regards se tournèrent vers la jeune fille de 10 ans.
Tous se posèrent cette question :
Va-t-elle abandonner ?

La jeune fille se leva déterminée, pris son élan, et exécuta le grand jeté tant attendu par son professeur.

« C'est beaucoup mieux ! Maintenant fait moi plaisir et va te rattacher les cheveux.
- Non ! »
Elle protestait. Elle paraissait confiante, aux yeux des autres, mais elle était terrifiée. Ses jambes commencèrent à trembler lorsque l'institutrice lui fit signe de venir dans son bureau.

« Madame ne faites pas ça ! S'il vous plait ! »
S'écria un jeune garçon qui possédait un accent italien assez prononcé.

Le silence régnait à présent dans la salle, les petites filles ne s'étiraient plus contre la barre. Mme Alonso se retourna puis regarda quelque temps le petit brun, de haut en bas.

« Viens, toi aussi. »

Et c'est à ce moment que le petit garçon regretta ses paroles. Mais il était encore émerveillé de ce qu'il venait de voir, et ne voulait pas que la petite paie des conséquences de son arrogance.

Une fois tous les trois installés dans le bureau, Mme Alonso commença à prendre la parole.

« Sarah, tu sais que la date du spectacle approche, n'est-ce pas ?
- Oui madame.
- Alors, je sais que tu pourras faire notre duo cette année, tu as un grand avenir dans la danse. C'est pourquoi ta mère n'aura plus besoin de payer tes cours, je m'en occupe.
- C'est vrai ? »

Les yeux de la petite fille étincelèrent, elle peut continuer la danse, elle ne sera plus un problème pour sa mère.

« Oui, et ce duo, tu le feras avec Léo, mais vous devrez prendre des cours en plus, vous travaillerez dur.
- Vraiment ? Cette fois-ci, c'est le petit garçon qui possédait des yeux pleins d'étoiles.
- Vraiment, maintenant, disposez.»

Mme Alonso avait de la froideur dans ses paroles, elle n'y allait jamais avec le dos de la cuillère.

Une fois libre, les deux enfants se précipitèrent dehors.

Le soleil du midi réchauffait leur peau, le bruit des cigales retentissait, Sarah s'arrêta quelques secondes, le temps d'inhaler cet odeur de plage qui remontait jusqu'en ville grâce au vent.

Sans échanger un regard, ils se hâtèrent tous deux dans la voiture de leurs parents, heureux de leurs annoncer la nouvelle.