Chapitre 8 - Enfin...

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Je me réveille le lendemain matin avec peine. Il faut dire que la nuit avait été courte. Je l'avais passée en grande partie à l'extérieur avec mon blondinet. Et Newt avait été très bavard. J'ai été durant l'entière soirée pendu à ses lèvres, peut importe ce qu'il aurait pu raconter, j'aurai trouvé ça incroyablement captivant. Comme si tout ce qui sortait d'entre ces fines lèvres devenait instantanément  intéressant. 
Je lui ai également raconté ma mésaventure avec Gally, ce à quoi il a répondu :

"Tu es idiot, tu le sais ça ?"

Ho que oui je le savais; même parfaitement. Je ne pourrai sûrement plus jamais regardé Gally droit dans les yeux.


Ce matin-là, je me rends au réfectoire et rejoins comme à mon habitude Minho, Harriet, Sonya et Zart. Ceux-ci remarquent mes cernes sous les yeux et me questionnent sur mes agissements de la nuit. Je leur réponds que j'ai eu à faire à une insomnie et que j'ai à peine dormis une heure ou peut-être deux; ce à quoi ils croient sans se poser de questions.
Je prends ensuite mon petit-déjeuner en silence.


***

Lors du premier cours, je sens mon corps s'étaler peu à peu sur ma table de cours. J'aurai pu dormir n'importe où, même dans une crèche avec des enfants qui hurlent m'aurait convenue. Mon blondinet, lui, semblait être en pleine forme et captivé par le cours de français qui était pour moi un véritable supplice.

Une fois que la pause de la matinée qui nous est accordée est commencée, je n'ai qu'une envie : me rendre à l'infirmerie et informer la responsable que je serai absent et dans ma chambre durant le reste de la journée. Mais je sais pertinemment que celle-ci refusera. Je me bats donc contre moi-même et me force à rester éveillé. 

Je continue donc le reste de la journée le moral dans les chaussettes et une fatigue encore plus grande que la durée du film <<L'incendie du monastère du Lotus rouge>>.

***

Il est dix-sept heures lorsque la journée se termine enfin. Je me rends d'un pas extrêmement lent jusqu'à ma chambre lorsque je dois évidemment tomber sur la personne que je chéris le plus au monde : Gally. 

Celui-ci me plaque contre le mur se situant à proximité ce qui a le don de me réveiller un minimum.

"Tiens mais regardez qui voila, la pédale qui s'excite seul dans les douches. Tiens d'ailleurs, je peux savoir sur qui tu bandais ?"

"Je te demande pardon ?!"

"Tu m'as compris." Me répond-t-il en prenant un air supérieur. 


"Très bien, alors toi aussi tu vas me comprendre ! A moins que le vocabulaire que je vais employé soit trop compliqué pour le microbe qui te sert de cerveau. Je trouve tes propos incroyablement déplacés et inadaptés à la situation. Ils sont vulgaires, abjectes, bruts et grossiers et, en plus de ça, cela déborde sur ma vie privée qui est loin de te concerné et heureusement d'ailleurs; car je t'avoue que je ne serai guère enchanté à l'idée de copuler avec toi. Ensuite sache que je ne t'affectionne pas du tout et ce depuis la première fois que je t'ai vu donc si tu pourrai à l'avenir éviter tout contact physique avec moi, ça m'arrangerait ! Avec mon plus grand irrespect et non-cordialement, au revoir!"

Sur ce, je me défis de sa poigne et me dirigea vers l'escalier menant à ma chambre mais, j'ai à peine le temps de faire trois pas que cet abruti m'agrippe à nouveau le bras et me replace devant lui. 

"Tu croyais sérieusement que j'allais te laisser partir comme ça ?! Tu vas immédiatement me dire qui est ce PD sur qui tu fantasmes avant que je te pète la gueule, à lui et à toi ! 

Je me tais et me retiens de ne pas lui foutre mon poing en plein visage.

"Ne me dis que c'est cet incapable de Zart ou ce psychopathe de Newt ?"

"Attends, comment viens-tu de les appeler ?!" Je lui demande, vexé et en colère suite à ce que je venais d'entendre.

"Tu ne peux pas nier le fait que Zart est un abruti et Newt totalement anormal et inhumain." Dit-il d'un air nonchalant.

Mysterious / NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant