37) Contacts

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Je me fais réveiller par un léger rire accompagné de baisers dans mon cou. Je souris automatiquement. Quoi de mieux pour se faire réveiller le matin. Allongés en cuillère, Ethan a son bras autour de moi, son visage à l'arrière de mon cou.

"Bon matin" me dit-il doucement lorsqu'il remarque que je suis réveillé.

"Bon matin" dis-je en me retournant face à lui.

Je colle instantanément mes lèvres aux siennes, puis j'appuie nos fronts ensemble, plongeant mon regard dans ses yeux lumineux, un sourire radiant imprimé sur chacun de nos visages.

J'ai l'impression d'avoir rêvé de ce genre de matin depuis des siècles. Et tout ce dont j'ai envie de faire en ce moment, c'est rester étendu comme ça avec lui, le plus longtemps possible. Quand il me regarde comme si j'étais la chose la plus précieuse au monde, comme il le fait en ce moment, je peux presque sentir mon cœur fondre dans ma poitrine. Je suis juste tellement heureux avec lui. Le genre de bien-être qu'une seule personne peut vous apporter.

Il n'y a rien qui presse, nous sommes samedi. Ma mère doit sûrement être rentrée à cette heure et doit probablement encore dormir. Et puis mon frère n'est pas là. Alors on a tout le temps qu'on veut.

Je me colle à lui, enfouissant ma tête dans son cou et fermant les yeux. Ses bras me serrent un peu plus fort. Quoi rêver de mieux?

Alors que mon cerveau se rendort tranquillement dans cette paisible situation, j'entends le téléphone de la maison se mettre à sonner. Mais je suis trop bien pour bouger. De toutes façons, ma mère en a un dans sa chambre. Elle s'en occupera. Je suis disons, occupé en ce moment. Et pas tout à fait en condition de sortir de ma chambre.

Le sonnerie cesse, m'indiquant que ma mère a répondu. Je garde les yeux fermés, mais tends tout de même l'oreille, essayant de capturer des bribes de conversation provenant de la chambre de ma mère en bas. Mais rien. Je n'entends qu'un marmonement indistinct. Je reporte donc toute mon attention sur mon petit-ami et ses doigts à travers mes cheveux. Il adore jouer dedans, c'est indéniable.

"Il est quelle heure?" marmonnais-je dans son cou, sans bouger.

"Huuum si j'en crois ce qu'indique ton réveil, il est 9h47."

"Bien, parce que je n'ai pas envie de bouger."

"Ça fait bien, moi non plus."

Je souris encore plus dans son cou et resserre la prise de mon bras autour de sa taille.

Toujours aussi bien et calme dans ses bras, je n'entends que nos respirations régulières. Un son doux et rassurant. Puis, venant briser ce moment de bonheur à l'état pur, j'entends ma mère monter les escaliers à toute vitesse. Elle entre dans ma chambre, dont la porte n'était pas verrouillée. Elle est paniquée et tendue. Elle n'accorde aucune importance au fait que je sois dans les bras de mon petit-ami. Cela n'a pas l'air d'être son point principal en ce moment.

"Habillez-vous, vite, on doit se rendre à l'hôpital!" dit-elle d'une voix rapide.

"À l'hôpital?!" dis-je en m'assoyant dans mon lit, m'assurant de garder la couverture sur moi.

Disons tout simplement que les vêtements en tas sur le sol y sont encore.

"C'est Gabriel. Mamie vient d'appeler. Ils ont dû appeler l'ambulance. Gabriel respirait faiblement. Trop faiblement. Ils sont en route vers l'hôpital." dit-elle en quittant ma chambre pour descendre à la sienne prendre quelques trucs, probablement pour s'y habiller aussi.

Confusion Ou Libération? [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant