Lorsque l'amour est trop fort...

Chapitre Final

« ... Iph ! Siph ! Siphanooooo ! »

J'ouvris difficilement les yeux à l'entente de mon prénom. Je papillonai légèrement des paupières jusqu'à avoir la vue nette. Léo se trouvait à califourchon sur moi et me fixai de ses yeux d'émeraudes. Je me redressai sur mes coudes et l'observai. Il n'était qu'en caleçon et cette vue me donna quelques envies.

« Que me vaut ce réveil par ce Dieu ? » Je le retournai afin qu'il soit sous moi et passai de légers baisers sur la haut de son corps.

« Siph ! Arrête ! » riai-t-il en essayant de me repousser.

Je lui jetai un regard plein de malice. « Et pourquoi ferai-je donc cela ? »

Ses yeux commencèrent à pétiller à ce moment là. « Parce que c'est Noël ! » s'écria-t-il de son air habituellement joyeux.

Je me redressai un peu en l'observant. Le fait que cet apollon m'ai réveillé dans cette tenue m'avait totalement fait oublié ce que nous fêtions le soir même.

Je replongeai ma tête vers le cou de Léo, qui poussa un léger cri de surprise lorsque ma bouche aspira un petit peu sa peau pour laisser une marque rougeâtre.

« Mais qu'est-ce que tu fais ?! Il faut aller souhaiter un joyeux Noël aux au... » Il termina sa phrase en poussant un petit gémissement alors que je bougeai doucement mon bassin sur son bas-ventre.

Je m'approchai de l'oreille de mon amant et lui murmurai : « Nous avons toute la journée pour le leur souhaiter. Maintenant laisse moi te donner ton premier cadeau du jour. »

Il ne répondis rien, mais sourit, tout en capturant mes lèvres, signe qu'il acceptait mon présent.

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« Alors, nos deux tourtereaux se décident enfin à rejoindre le commun des mortels ? » Je lançai une grimace à Frigiel qui avait prononcé cette phrase lors de notre arrivée dans le salon où tout le monde était réunis.

« Joyeux Noël tout le monde ! » s'écria Léo, qui avait pris le dessus pendant notre petit jeu qui s'était passé un peu plus tôt, me causant une douleur dans les fesses. Je fis comme si de rien était et passai faire la bise à tous mes amis présents.

Il était présentement 13h30. Nous allions probablement nous échanger nos cadeaux vers 20h, ce qui me laissait 6h30 pour me préparer mentalement pour le cadeau de Léo.

La journée se passa sans encombre; nous avons parlé de tout et de rien, nous avons rigolé comme jamais... En bref, ce fût une belle journée. Mais plus le temps avançait et plus je sentais une boule se former dans mon ventre. Et si tout ce passait mal ? Que je me ratais dans ce que je voulais lui dire ? Qu'il...

Une main sur mon épaule me fit sortir de ma rêverie. Zelvac. Il était déjà au courant du cadeau que j'allais offrir à mon bien aimé et je savais qu'il me soutiendrai jusqu'au bout. Son sourire réconfortant me calma et me fit sourire à mon tour.

Je lui murmurai un « Merci » presque silencieux et il ne fit qu'hocher la tête en signe de réponse. Nous étions en train de dîner... Enfin, plutôt en train de terminer de dîner. Je stressais, mais j'arrivais à ne pas le démontrer, chose qui était très difficile pour moi.

Je sentis alors une tête s'appuyer sur mon épaule. Léo. Je me retournai pour le regarder et ses cheveux blonds me chatouillèrent le nez... Un peu trop.

J'eu à peine le temps de tourner ma tête et de porter mon coude devant ma bouche, qu'un éternument plutôt fort perturba l'ambiance de la pièce. Tout le monde s'était tût en me fixant et ce fût mon copain qui brisa ce silence en partant dans un fou rire. Et, évidemment, les 4 autres fous autour de la table se joignirent à lui.