Who are you?

My heart chavire. (Chapter 18)

Je fixe tardivement ma tasse de café encore brûlant. Le temps semble s'être arrêté, je regarde tout de même autour de moi et croise le regard de mon copain. «Quelque chose ne va pas?» me demande-t-il, je sors soudainement de ma rêverie et lui souris tout comme lui. «J'ai juste une impression curieuse.
-Expliques moi.
-Comme si tout s'était arrêté, comme si il n'y avait plus que nous deux.
-Je prends ça pour une compliment. Tu ne vois que moi?» dit-il en rigolant, je rigole aussi et tape son tibias tout la table. «Tu n'as aucune force jeune femme.
-C'est parce que je ne veux pas te faire mal. En vrai je suis une boss.
-J'aimerai bien voir ça.
-Jamais sur toi, tu risques de te sentir humilier après. Ta petite fierté d'homme va en prendre un coup.
-C'est ce que tu penses?
-J'en suis persuadée!» dis-je en prenant en mains la tasse devant moi. Je la porte à mes lèvres et là.. C'est la catastrophe. Fallait s'y attendre, c'est pas en 2 minutes qu'elle va refroidir Aran.. Je me brûle l'intégralité de la bouche et pousse un cri assez.. Bizarre. Il s'arrête de tout et retire la tasse de mes mains. «Plus maladroite tu meurs..» dit-il de manière désespérée.

Après un certain temps pour que ma bouche se remette de ce traumatisme mon café était froid et je me sens ridicule. Il est venu à moi pour me changer les idées mais je trouve le moyen de me ridiculisée seule.. Je vous met au défi de trouver pire que moi. Même un homme du personnel est venu nous voir après avoir entendu mon.. ''cri''? Comme si j'avais besoin que tout le café soit au courant que je venais de me brûler au 1 er degré parce que j'ai voulu faire la belle devant mon crush. Il se retenait de rire en plus, je l'ai vu! Ce rictus que je commence à connaître si bien. Je me met moi aussi à rire de moi même. Il a ce don, celui de me faire rire de toutes les situations même les plus pathétiques, les plus tristes. Quand je le regarde je prie pour que ce soit le bon, celui qui est là maintenant et qui le sera demain et dans 10 ans.
«On me dit souvent que l'amour ne dure qu'un temps, que c'est juste une passade qui ne dure jamais bien longtemps. Tu y crois toi?» ai-je demandée en fixant de nouveau mes mains que je tords dans tout les sens à cause du stress de sa réponse. «Je ne peux pas te dire si j'y crois ou non, une chose est sûr l'amour est quelque chose de cruel. Tu le sais tout comme moi. Regardes, met toi dans la tête une image d'une basque en bois. Met deux personnes dedans. Ajoutes à ça un super méga beau paysage de la mort qui tue, le résultat est magnifique non?
-Hm, oui.
-Maintenant retires l'une des personnes.
-Mais..
-Fais le. Tu as quelle genre d'impression?» dit-il, sa voix est, étrangement, beaucoup plus douce.

Le rendu est triste, comme si quelque chose n'était pas à sa place. Je ne réponds pas à sa question et mon silence en dit long sur la réponse que j'allais donnée.

«Tout devient plus triste quand on est seul, va savoir pourquoi. Je pense que l'humain n'est pas fait pour vivre seul. Donnes moi ta main.» continue-t-il de déblatérer.. Il me demande de me projeter dans mon imagination et maintenant il veut ma main.. Je peux être sûre à 100% que la sienne, d'imagination, n'a pas de limite.
Je lui donne ma main et il la lève en écartant mes doigts. «Tu vois il y a des creux entre tout les doigts, tu sais pourquoi?
-Non, dis moi.», son sourire s'agrandit et sa main vient comblé la mienne, ses doigts se calent parfaitement entre les miens. Je rougis mais ne quitte pas des yeux nos mains. Une chose banale devenu si belle d'un coup. «Tu as ta réponse, laisses moi remplir le creux de tes doigts avec les miens. Seulement les miens. Tu veux bien, Aran?» dit-il en souriant de nouveau, j'hôche la tête et sert encore plus nos mains ensemble avant de baisser la tête, d'ailleurs rouge foncé..

• NDA •

Ce chapitre est légèrement plus court.. Je l'avoue! J'ai mes raisons que les lecteurs ignorent! (Petit jeu de mot sur le vrai proverbe) je suis sûr que la suite va vous plaire! Un indice? "Enfantiles"~