The Sounds Of Silence | LS

Chapitre 6

-Qu'est-ce que tu as dans la tête Louis ? Me demande prudemment Harry.

C'est comme si le mode chaudasse s'était activé en moi. Je me sens d'humeur coquine, j'ai envie de faire plaisir à Harry, de le chauffer et de lui faire du bien. Je veux qu'il voit à quel point je peux être surprenant et qu'il se rende compte qu'il ne s'ennuiera pas avec moi. En clair, je veux qu'il prenne conscience qu'il ne fera pas une erreur en quittant ma sœur.

Je quitte mon manteau devant la porte sans lui répondre et avance lentement vers lui qui est toujours assit sur la chaise de son bureau. Il me regarde, il n'est concentré que sur moi, car je suis la seule attraction présente dans la pièce. Le seul divertissement pour ses yeux et je compte bien en profiter. J'improvise un petit streap-tease en déboutonnant lentement ma chemise blanche.

A chaque pas que je fais, j'enlève un bouton et chaque pas est de plus en plus lent. Harry, qui était accoudé à son bureau, se laisse retomber contre le dossier de son siège et pose ses mains sur les accoudoirs. Je le vois prendre de profondes inspirations et je continue à avancer, lentement.

Ma chemise est entièrement déboutonnée et je la laisse rejoindre le sol, sans bruit. Lentement, mes mains descendent au niveau de mon bas ventre et s'emparent de la boucle de ma ceinture. Je ne quitte pas Harry des yeux, je le regarde se tortiller sur son siège. Je suis sûr qu'il est déjà tout serré dans son boxer et à cette pensée, je passe délicatement ma langue sur ma lèvre inférieure avant de la mordiller sensuellement.

Quand j'arrive à hauteur du bureau d'Harry, ma ceinture est débouclée et pend des passants de mon pantalon noir. Je pose mes mains sur le bureau en bois d'Harry et me penche vers lui, doucement. Je le fixe intensément. Il y a cette tension sexuelle dans la pièce et si mon regard n'était pas concentré que sur Harry, je parierai avoir vu de la buée sur les baies vitrées qui forment le bureau de mon amant.

Sans qu'Harry ne s'y attende, je débarrasse d'un coup de main tout ce qui se trouvait sur son bureau. Ses documents, ses papiers, son pot à crayon, tout ce qui se trouvait sur son bureau se retrouve au sol en un fracas. Harry ne bronche pas, il ne sursaute même pas, comme si finalement, il s'y attendait. Son regard est toujours sur moi, ses yeux toujours dans les miens mais ils se baladent de temps à autre sur mon corps.

Comme un félin, je grimpe sur son bureau et ondule mon corps, les yeux mi-clos. J'ondule, comme si Harry était en moi et je laisse échapper de légers gémissements de ma bouche. Les mains d'Harry sont agrippées aux accoudoirs de son siège et dans sa position, je vois très clairement la bosse présente au niveau de son entrejambe.

Je me penche un peu plus vers lui, toujours à quatre pattes sur son bureau, et l'attrape par la cravate. Je le tire vers moi et il se laisse faire. Je me retrouve à genoux sur la table, Harry debout face à moi. Tout en déposant mes lèvres sur ses joues et dans son cou, je fais glisser sa veste de costume sur ses épaules pour la lui retirer entièrement.

Le souffle d'Harry est saccadé, ses joues sont roses et je dénoue sa cravate pour pouvoir déboutonner les premiers boutons de sa chemise. Harry tente de me toucher, de poser ses mains sur mes hanches mais je les lui retire pour les lui replacer de long de son corps. Je veux le faire languir, me faire désirer. Je veux le rendre fou, de ne pas pouvoir toucher mon corps. Je veux qu'il en meurt d'envie et que tout soit plus fort grâce à ça quand je lui laisserai prendre le contrôle sur moi.

Sa chemise enfin déboutonnée, je ne la lui retire pas. Je m'attaque à sa ceinture et son pantalon tombe le long de ses jambes et atterrit à ses chevilles. Je colle mon torse contre le sien. Il fait chaud dans la pièce, la tension et la chaleur de nos corps réchauffent délicieusement l'espace. J'embrasse son cou, je le mordille et le lèche. Harry envoie sa tête en arrière. J'aime le voir vulnérable à mes caresses. J'aime savoir que je lui fais de l'effet. J'aime avoir le pouvoir sur lui.