13. When it all comes down

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— Ah, s'il te plaît... 

Carl entendait sa propre voix résonner dans sa tête, il s'entendait, si plaintif, et découvrait un ton indécent, qu'il n'avait jamais entendu. Sa chemise ouverte, il n'avait rien au dessous, juste son boxer. On pouvait facilement entrevoir sa peau blanche, le tissu de la chemise bougeant sous ses mouvements, laissant parfois ses tétons pointer le bout de leurs nez.

Ses cuisses étaient parfaitement écartées, calés sur d'imposantes cuisses, les genoux calés de chaque côté. Ses mains étaient agrippées sur de larges épaules, ses doigts ne cessant de se crisper, alors que ses reins bougeaient lentement contre un bas-ventre dressé, et clairement excité. Mais il n'était pas le seul... Ces mains sur sa taille l'excitaient, lui aussi. De grandes mains posées autour de son corps plus frêle, remontant jusqu'à son torse, le dénudant encore plus.

— S'il te plaît quoi... ? résonna une voix bien plus grave, semblant légèrement autoritaire.

Le corps du jeune homme se cambra. Son érection lui faisait mal, trop mal, et son bas-ventre le brûlait. Il n'avait jamais ressenti ça de cette manière. Une des mains vint le maintenir derrière sa taille, alors que son entrejambe frottait indécemment contre celle de son vis-à-vis. Il ressentait un besoin énorme, une envie irrépressible, un désir sans pareille... Il avait l'impression de ne pas pouvoir s'arrêter, il en voulait encore plus.

— S'il te plaît... Prends-moi.. 

Un petit rire se fit entendre. Un rire que Carl connaissait par cœur... Une main se glissa dans ses cheveux, tout contre sa nuque, les tirant légèrement en arrière pour qu'il se cambre un peu plus contre cette érection massive sur laquelle il était quasiment assis.

— Encore une fois.., répondit l'homme, juste au dessous.

Cette voix, il la connaissait tellement bien. Il n'entendait qu'elle... Pas besoin de voir son visage. Son souffle s'accéléra, alors qu'il était déjà bien rapide. Ses reins ondulaient volontairement, frottant ses fesses contre le sexe dressé, encore couvert, qu'il y avait juste au dessous.

Il ouvrit les yeux, il voulait voir son vis-à-vis, pour lui répondre, yeux dans les yeux, aussi gêné et rouge soit-il. Pourquoi ne voyait t'il pas son visage ? Tout semblait brouillé, flou... Il se disait que ce devait être l'excitation.

Alors que le bruit de la ceinture de l'homme au dessous de lui tintait dans la pièce, il entendit une porte s'ouvrir. Soucieux malgré tout, il se retourna.

— ... Carl... ? 

Là, le jeune homme distinguait bien le visage de la personne qui venait d'entrer dans la pièce. Il ouvrit les yeux, bien trop grand, son cœur battant à lui faire mal. Il se mit à paniquer, rien qu'en croisant son regard. Il semblait fiévreux, et exposait son visage rougi, ses cheveux légèrement en bataille, et son œil bandé.

— P-Papa... ? 

Sa dernière vision fut le visage décomposé de son père... Et en se retournant face à l'homme, un sourire malsain qui caractérisait si bien l'homme.

— AH ! cria Carl, se redressant dans le lit, la main sur le cœur, le souffle court, les yeux grands ouverts.

Son corps tremblait, il n'arrivait pas à faire le point sur où il était, et ce qu'il venait de se passer. Il était encore dans ce grand t-shirt blanc appartenant à Negan. Il était seul, dans ce grand lit deux places, où il avait dû s'endormir rapidement, il ne se souvenait pas... Il savait juste qu'il avait sacrément mal à la tête, et également plus bas... Son érection devait être là depuis un moment.

LIBERA MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant