Ça fait deux semaines maintenant que Simon est au courant. Il n'en parle pas, mais il a l'air de laisser couler. La plupart du temps. Il sait où je suis et avec qui je suis plus souvent qu'autrement. Je crois même qu'il fait exprès de revenir plus tard quand il sait qu'il est là. Peu être qu'il a peur de nous entendre et d'en faire des cauchemars. Je comprends, j'en ferais aussi si je trouverais mon frère avec une de mes amies. Je ne peux pas le lui reprocher, j'ai souvent très honte du bruit qu'ont fait et c'est toujours aussi intense qu'au début.
Le premier avantage à tout ça c'est que je n'ai plus autant de remords. Je ne traîne que les miens face à moi-même et ceux de ne pas être honnête face à Logan. Parce que quand il comprendra ce que je ressent vraiment ça seras terminé, alors je garde mes distances autant que je le peux. Ça me fait souvent mal, mais ça me fait encore plus mal quand je pense à le quitter.
Et le deuxième avantage c'est qu'ont n'a plus à se cacher, ça n'as pas pris trop de temps que tout le monde à été au courant de toute façon. Ce n'est peut-être pas tant un avantage si on considère qu'il y a 4 jours on a baiser dans les toilettes du O'caseys.
À notre retour à la table tout le monde avait compris ce qui venait de se passer et c'était plutôt gênant. C'était de sa faute à lui. Il n'arrêtait plus de me toucher sous la table, j'en ai même recracher ma bière dans mon verre. Simon avait réalisé ce qui se passait sous la table bien avant que je me lève et il avait l'air dégoûtée. Et quand j'ai décidé d'aller aux toilettes pour calmer mes chaleurs, bien sûr Logan m'as suivi jusque là et comme d'habitude je n'ai pas résisté.
Entre ça, Louis m'envoie des SMS tout les jours. Il continue de m'envahir de questions avec des sous entendu, mais je n'ai pas clairifiée ma situation. Parce qu'il y en a pas. Je suis ni disponible, ni en couple. Mais de l'expliquer ça fait trop mal, alors je laisse couler. Même si je sais qu'au fond il veut plus, je lui répond et j'entretiend la relation parce qu'il est vraiment gentil et que ça clic. Ça clic, mais sans attirance. Je ne sent aucune pression, non plus alors... De la curiosité un peu déplacer à l'occasion, mais ça me fait plutôt rire la plupart du temps.
J'ai envoyé à Jonah tout ce que j'avais shooter pendant le show dans les jours qui ont suivi le lancement et je lui ai transmis mon portfolio la semaine dernière. Ils ont tous adorés mon travail sur le lancement alors je suis confiante pour le portfolio. Je devrais avoir une rencontre avec leur gérant bientôt pour parler des détails.
Je suis allée au spa avec Cass un soir et on a tellement rit quand elle m'as raconter son histoire avec son grassouillet que les responsables de l'endroit nous ont menacés de nous foutre à la porte.
J'ai même diner avec ma mère la semaine dernière, c'était ça où elle débarquait chez nous et j'avais bien trop peur qu'elle tombe sur lui.
Elle est perspicace...
Non, c'est une vrai fouille merde!
Ma mère aurais deviné en criant ciseaux et je n'ai pas envie de discuter avec elle de mes relations sexuelles.Elle avait l'air tellement hystérique que j'ai cru que Simon lui avait balancer des informations. Mais en fait, elle était juste en furie après moi parce que je ne la rappelais pas depuis un bon moment et je ne donnait aucune nouvelles non plus. Alors en bonne mégère contrôlante qu'elle est, elle s'est inventer tout pleins de scénarios comme si j'avais lâcher l'Université ou encore que je n'arrivais pas à remonter la pente après Michel.
Pfff!
Crois moi maman, Michel est très long dans ma tête!Pendant qu'elle me déversait dessus toutes ses anxiétés de me voir rater ma vie, je textais Logan sous la table. Il est venu me rejoindre à la fin du dîner sur le pracking, il est rester dans sa voiture le temps que je me débarasser d'elle. J'ai attendu que ma mère monte dans son véhicule prétextant attendre une amie pour sortir et je suis monter dans sa voiture à lui, directement du côté conducteur. Il a reculé son banc pour nous faire de la place et nous avons baiser là, longtemps, lentement, dans la douceur, les bras serré autour de l'autre jusqu'à la fin, protégé des regards par la buée qu'avait créé nos souffles et le manque de chauffage sur sur les vitres.
VOUS LISEZ
Wonderwall
ChickLitJe ne possédais presque rien et j' avais très peu d'ami à l'époque ou j'ai quitté mon petit meublé dans l'est de l'île. Je travaillais fort, je vivais simplement et je divisais tout mon temps entre le boulot et les études. Je n'avais que 23 ans et e...