Les enfants de Gotham -Tome 2 : l'enquête-

CHAPITRE 8

°NDA°-Certains m'ont dit qu'ils n'avaient pas reçu la notification du chapitre 7 qui a bien été posté hier^^ si jamais vous ne l'avez pas lu, allez y faire un tour pour comprendre la dangereuse situation du chapitre 8-

Chapitre 8

Les mains refermées sur son petit sac noir, elle passait à travers la foule d'élèves. Elle irradiait ainsi habillée et maquillée, son corps enviable couvert d'une parfaite robe rouge, voilant sa gorge de dentelle. Personne ne pouvait se douter que sous cette robe, il y en avait une autre noire. Arrivant sur la piste de danse, elle tournait la tête dans tous les sens, à la recherche de ses amis. Quand soudain, la musique partant sur un slow, deux grandes mains se posèrent affectueusement sur ses hanches. Reconnaissant le musc de son ami, elle esquissa un sourire, et se laissa transporter, ses hanches ondulant d'un rythme exquis pour son petit ami qui en perdait la tête. Du coin de l'oeil, la jolie blonde percevait également ses deux amis. 

Lylle était au buffet, son premier verre d'alcool à la main. Un sirop que des élève avaient transformé en punch. Qu'il appréciait, étrangement, lui qui préfère le brut au fruité. Quand un rire, qu'il connait par coeur, dont il apprécie chaque sonorité, résonne derrière lui. Première erreur, il se tourne et regarde. 

Elle est là, au bras de cet abruti, magnifique. Il reconnaissait le body de son costume, auquel elle a ajouté une sublime jupe noir qui redessinait à la perfection la forme des ses jambes fuselées, et par dessus le tout, un trench noir qui tranchait parfaitement. La cascade ses cheveux le rendaient fou, et ses prunelles, il n'arrivait à s'en lasser. Quand soudainement, elle le regarde. Et son sourire disparait aussitôt. Elle se tourne à nouveau vers Kevin, l'air sur d'elle, avant de lui dire des choses qui ne semblent pas lui plaire. Furieux, il s'en va. Et elle fini par approcher le jeune homme qui fini d'une traite son verre. Et sans prévenir, elle l'embrasse, attrapant de sa main droite sa mâchoire. Surpris, il reste premièrement réticent. Mais le rapport lui fait perdre la tête. Laissant son verre en plastique chuter par terre, il l'enlace et intensifs ce baiser avec fougue. depuis le temps qu'il en rêvait, sans vraiment vouloir se l'admettre. Séduit par ses lèvres, sa manière de passer ses dents sur la siennes inférieur, il avoue ne plus vouloir la lâcher. Mais, à court de souffle, ils y sont obligés. Ce n'est que pour mieux reprendre après, le manque de l'autre se faisant immédiatement ressentir. 

Quand ils sont interrompue par un message de Lucy à Priscilla, leur intimant de venir devant les toilettes des filles avec Lylle. 

De son coté, Karl discute tranquillement avec Zoe. cette dernière s'était élégamment vêtue d'une robe noir qui allait bien avec son teint allé. Bien sur, le sujet "La Relève" était tombé dans la discussion comme par automatisme pour la jeune femme de dix-neuf ans. Il s'en servit pour en savoir plus sur ce que soupçonnait le monde extérieur aux justicier, et fut soulager de constater qu'ils n'ont aucune idée de leurs identité. Quand son cellulaire vibra. Le même message de Lucy, que celui que reçu Priscilla plus tôt. Il s'excusa alors au près de son accompagnatrice et se dirigea vers le lieu de rendez-vous. Là, en espérant qu'aucune fille ne le voit, il entra dans les toilettes réservés à ces dames. Il y découvrit les autres, même sa soeur, adossé aux lavabos. A peine fut-il entré que Lucy se précipita pour fermer la porte à clef. 

<<-Qu'est-ce qu'il y a, s'enquit le jeune homme en se plaçant au cotés de Karen. 

    -Tu as tout sur toi? demande Damian. 

   -Oui. Pourquoi?

    -On va tout cacher sous les lavabo en attendant pour n'éviter aucun soupçon. Il semblerait que justement Dent....>>

Il se tourne vers son ami, comme honteux de ses paroles. 

<<-Je veux dire, Double-Face, il reprend, est de sortie. Il est fort probable que sa cible du soir soit cette superbe soirée. >>

Il acquiesce alors et sort de sous son sa chemise son masque qu'il donne à Lucy, ainsi que son Glock. Cette dernière s'était proposée pour la préparation de la salle avec quelqu'unes de ses camarades. Ainsi, dans l'après-midi, elle avait déjà ramené ses affaires et les avait glissées dans un vieux sac de sport glissé sous le lavabo. Elle s'empara alors de l'équipement tendu par Lylle, ainsi que le masque de Priscilla, Karen, Karl et Damian, et leurs armes diverses, qu'elle range ensuite dans le sac, avant de le laisser dans leur cachette et de reposer la plaque de placo devant. 

Quand à ce moment, un tremblement prend d'assaut le bâtiment. La poussière s'échappe des faux plafond. Tous tombent à terre, les lumières grésilles. Le bruit sourd, comme une explosion, endommage leur ouïe et leur vision qui se brouille. Ils manquent de s'étouffer avec la poussière, toussant bruyamment. La calme plat règne désormais. Ils se relèvent, inquiets. Les secondes passent et semblent interminables. Seuls leurs souffles et les battements de coeur semblent résonner. La panique reste muette, bien que présente. Ils se jettent des regards alarmes, sans comprendre ce qu'il arrive. Ils observent la pièce, mais tout semble tout à fait normal, rien ne cloche. Si ce n'est le faut plafond qui donne l'impression de partir en miette. Leurs oreilles sifflent, ils se rapprochent.

<<-Sa va, demande Lylle à Priscilla.>>

Cette dernière acquiesce, avant de le questionner à son tour du regard. Il hoche aussi positivement la tête. 

<<-C'était quoi sa, demande Karen.>>

Mais personne ne semble avoir la réponse. De l'autre coté de la pièce, il semble aussi que ce soit le calme plat dans la salle de réception. Ce qui est loin d'être rassurant. Et alors que Lucy, éprise par un mauvais pressentiment, se jette sur la plaque sous le lavabo, un cri résonne derrière la porte, arrachant un sursaut au groupe. Lucy se déchaine sur la plaque avant d'enfin la retirer. Elle ouvre d'un grand coup le sac et en sort son revolver qu'elle braque par instinct sur la porte. Quand Lylle croit reconnaitre avec effrois la voix qui résonne au travers. 

<<-Je vais faire ravaler leur fausse justice à ces pourris.>>