The 101th

5.

Entre la douleur de mon bras et les cauchemars durant mon sommeil j'ai dormi très peu d'heures. Je revoyais Jasper se faire transpercer de part en part par le pieu, cette scène ne me quittait plus a t-elle point je la voyait dans mon sommeil. Après m'être réveillée plusieurs fois je réussi quand même à m'endormir une nouvelle fois, mais je senti une main se poser sur mon épaule ce qui me fit sursauté de peur. Ouvrant les yeux pour voir ce qu'il se passait je vis Clarke penchée au dessus de moi. Quelle frousse! plus jamais me dis-je mentalement.

"Vient on a un problème" me dit-elle d'une voix grave, cela inaugurait rien de bon,  je me leva rapidement ne prenant même pas le temps de mettre ma veste correctement. Je suivais Clarke qui pressait le pas et me conduisit à l'extérieur du vaisseau. 

"Adieu les règles! ici nous sommes libres! chacun fixe ses propres règles" je vois s'exclamer Bellamy au centre d'un cercle formé par le reste des personnes présentes. "Cet objet à votre poignet c'est ce qui vous rattache à l'Arche, mais voulez-vous vraiment continuer à les porter alors qu'ils nous ont envoyé ici pour mourir ?" continuait Bellamy. Non mais je rêve ou il est en train de faire de la propagande pour qu'on enlève tous nos bracelets? Le chancelier Jaha a été clair sur ce point, c'était notre seul moyen de communication avec l'Arche. Même si je ne les portaient par dans mon coeur je me refusais à l'enlever. Je tourna la tête vers Clarke pour juger sa réaction, se sentais la colère monter en elle à chaque fois que Bellamy ouvrait sa foutue bouche. Alors que Bellamy était en train de défaire les bracelets de certains des 100 je vis la blonde partir en furie en direction de Bellamy bousculant les personnes présentes sur son chemin. Je décida de la suivre par la même occasion me frayant un passage entre les 100. 

"Arretes! c'est notre seul moyen de communication, maintenant grâce a eux ils savent que nous sommes en vie" crie Clarke 

"Justement maintenant ils ne servent plus à rien, enlève le!" continua Bellamy le sourire aux lèvres 

"Non c'est n'importe quoi! Ne l'écoutez pas!" Cria Clarke au reste du groupe essayant de dissuader le reste des 100. 

"Clarke c'est trop tard, la plupart les ont déjà enlevé" dis-je à Clarke une fois avoir fait le tour de ce qui était en train de se passer. Je vis alors Clarke partir en furie vers Murphy qui essayait d'enlever le bracelet d'une fille. La voyant partir je restais sur place et je me tourna vers Bellamy qui affichait un large sourire en voyant la colère de la blonde monter de plus en plus. 

"Tu es content? Je ne comprends pas pourquoi ils t'écoutent" crachais-je à Bellemy qui tourna les yeux vers moi de plus en plus amusé. "Ils ont choisi leur chef" me dit-il haussant les épaules comme s'il n'y pouvait rien le tout accompagné d'un clin d'oeil. Une envie soudaine de le frapper fit alors surface mais je préférais partir avant que cela dégénère. Alors que j'allais partir Bellamy me prit le bras et me tira de façon à ce que mon dos se retrouve collé à son torse. Inexplicablement un frisson  parcourut tout mon corps de la tête au pied mais je ne préférais pas y faire attention. Je senti alors son souffle chaud dans mon cou, j'essayais comme je pouvais de me débattre mais il me tenait les deux bras, me maintenant fermement en place. Il était tellement fort que toute mes tentatives d'évasion échouèrent. 

"A ton tour d'enlever ton bracelet la guerrière" me souffla Bellamy vers mon oreille. Pendant quelques instant je me perdis dans mes pensées, mais il me leva le bras ce qui me fis revenir à la réalité, il déverrouilla avec force le bracelet d'une seule main. Je ne pouvais rien faire même avec un bras il avait réussi à me maintenir en place. Je sentis alors le bracelet tomber par terre, Bellamy desserra légèrement son étreinte j'en profita alors pour lui donner un coup de coude dans les côtes. Lorsque mon coude le frappa je l'entendis échapper un petit grondement de douleur ce qui le fit desserrer son étreinte dans laquelle j'étais prisonnière. Je ne pris pas le temps de réfléchir et je me précipita or de ses bras, je n'avais même pas envie de le regarder tellement il me dégoutait. Je décida alors de m'éloigner un peu de ce vacarme et pas la même occasion essayer me de calmer un peu. 

Alors que j'allais entrée dans le vaisseau je vis Octavia assise non loin de là regarder de loin Clarke qui essayais toujours de raisonner Murphy et Bellamy. Je décida de me rapprocher d'elle "Comment va ta jambe ?" lui dis-je d'une voix douce ne laissant paraitre aucunement ma colère. 

"Mieux merci" me répondit Octavia avec un léger sourire, je décida alors je m'assoir près d'elle me disant que c'est mieux que de rester seule dans le vaisseau à jurer sur ce qui venait de se passer. 

"Pauvre Clarke elle s'obstine mais c'est peine perdu pour elle ils ont déjà enlever pratiquement tout les bracelets" lui dis-je brisant le silence qui c'était installé. "c'est le seul lien qui lui reste entre elle et sa mère, elle ne doit certainement pas vouloir le briser" me répondit Octavia. C'est vrai que de ce point de vu elle n'a pas tord de ne pas vouloir l'enlever "Tu penses qu'ils nous rejoindrons?" soufflais-je après quelques minutes de silence, levant les yeux vers le ciel je repensais à mon père et les autres personnes présentes sur Arches. Ces souvenirs étaient bien trop douloureux, je préférais alors les chasser immédiatement de mon esprit. Je n'ai aucune envie qu'il vienne ici. Je suis sure qu'il trouverait le moyen de me briser à nouveau, plus je suis loin de lui mieux c'est, je n'ai que faire de ce qui peut lui arriver.  

Octavia me répondit alors après quelques secondes de silence "Je ne sais pas, mais une chose est sûre, si on est ici et en vie c'est grâce à eux." Elle n'avait pas tord, comme la plupart des 100, j'aurais été certainement envoyée dans l'espace d'ici quelques années. Heureusement j'y avais échappé jusque là grâce à mon père qui pouvait faire pression sur les conseillés mais je doute qu'il aurais pu me garder en vie encore longtemps. En effet, les mineurs délinquants étaient gardés en prison jusqu'a leurs 18 ans et une fois atteint cet âge ils étaient envoyés dans l'espace. Moi, une fois mes 18 ème bougies soufflées je m'attendais à ce que les gardes viennent me chercher à tout moment, mais ils ne sont jamais venu. Je vivais chaque jour dans la peur qu'ils changent d'avis et viennent me chercher. Ainsi j'avais pu gagner 3 ans de ma vie. Mais est-ce une vie que d'être enfermée dans une pièce sombre éloigner de tout avec pour seul compagnie un lit et une lampe, Permettez moi d'en doutée.