10.

527 30 0
                                    

J'avais beau essayer de crier le son qui en sortait y était étouffé par une grosse main, bloquant même mon souffle. 

- "tais-toi je t'ai dis!" me gronda Bellamy d'un voix ferme

Je n'en revenais pas, il y avait un nuage qui ne m'inspirait rien de bon fondant droit sur nous, mais non! monsieur ne me fais pas confiance. Il m'énerve! 

Je ne voyais alors qu'une solution. Je sera mes deux mâchoires le plus fort possible, obligeant Bellamy à enlever sa main, j'en est même gagné un juron de sa part. Sa main disparu, je pouvais a nouveau profiter de l'air frais. Mais plus pour longtemps si on ne bougeait pas tout de suite. 

Sans prendre la peine de l'avertir je me mis à courir le laissant derrière moi. Mais au bout de quelques mètres mais ma conscience m'obligea à tourner la tête pour chercher des yeux Bellamy. Après tout il m'a quand même trouvé inconsciente. 

- Le brouillard! cours! me cria t-il en me suivant de près. 

- Woaw ! quel perspicacité! lui répondis-je en continuant ma course. 

Je trébuchais facilement, me prenant dans les herbes, et branches sur mon chemin. Mes jambes restaient encore fragiles, c'était comme si du plomb avait envahi mes jambes, rendant chaque pas de plus en plus éprouvant. Même si je pouvais heureusement courir, il me serais impossible de tenir encore longtemps il fallait que je me rende à l'évidence. 

Je sentais mon coeur battre fort dans ma poitrine, ma respiration plus rapide. Je ne savais pas ou j'allais mais je m'en fichais ce brouillard ne me donne aucune envie de m'attarder. Je tournais la tête afin d'estimer à quelle distance ce foutue brouillard se trouvait, au passage j'aperçue Bellamy qui était sur mon talons. Mais je vis aussi que le brouillard qui gagnait du terrain sur nous. J'essayais de garder le rythme mais mes jambes commençaient à se faire de plus en plus capricieuses. 

D'un seul coup je suis changée de direction par Bellamy qui m'attirait en s'agrippant à mon bras. Me faisant perdre l'équilibre au passage, prête à tomber et goutter la terre. Heureusement je réussi à me rattraper pour continuer dans cette nouvelle direction. 

Je le laissant me guider à travers les bois. Je sentais l'odeur du nuage devenir de plus en plus fort, mon dos commençait à chauffer. Merde ce truc brûle tout sur son passage! 

Je vis  Bellamy prendre de l'avance et  soulever une plaque caché sous de la terre et des tas de feuilles. Il a du venir ici pour savoir qu'il y avait une trape. Qu'importe, je réfléchirais à tout ça plus tard il faut d'abord se mettre à l'abri. Bellamy maintenait la trappe pour que je passe la première, n'attendant pas qu'il me le dise je sautais dans le trou. Une fois atterrie quelques mètres plus bas j'entendis Bellamy gémir de douleur avant qu'il ne se retrouve à mes côtés. 

L'obscurité nous tenais compagnie, nos respirations irrégulières étaient les seules bruits qui nous renais compagnie. Je pris quelque minutes pour reprendre mon souffle et reprendre un rythme cardiaque normal. Je sentais la chaleur corporelle de Bellamy à côté de moi, je n'osais plus bouger. Bellamy fit le premier mouvement en allait allumé une ancienne lampe qui se trouvait sur une étagère avant nous. 

La lampe nous éclairait assez pour voir ce qui nous entourais, je pris le temps de détailler l'endroit. Ça ressemblais à un sorte de bunker, avec tout le nécessaire pour vivre et tenir plusieurs mois. Mes yeux trouvaient aussi un lit assez large pour deux personnes ainsi qu'un petit canapé. Je me rapprochais de l'étagère devant moi oubliant que je n'étais pas seule. Je vis des tonnes de cadres renfermant des photos d'enfants dans toutes sortes de scènes; en train de jouer dehors, en train de dessiner. Le tournais légèrement les yeux vers le cadre suivant montrant une famille composée des deux enfants présent sur les autres photos avec ce qui semble être leurs parents. Ils ont l'air tellement heureux, cette photo fis comme l'effet d'une bombe en moi, me rappelant les jours heureux que j'ai passé lorsque j'étais qu'une enfant. Ma mère toujours collée à moi et me prenant dans ses bras à longueur de journée. A l'époque elle m'énervait à faire cela mais maintenant je ferais tout pour retrouver à nouveau ses bras. Les larmes commençaient à mon monter aux joues à l'idée de penser à ma mère. Je ne pu m'empêcher un larme.  

Autour de moi j'entendis Bellamy grogner une nouvelle fois de douleur se qui me fis sortir de ma bulle. Je fis volte face, essayant ma larme du revers de ma veste à vis Bellamy à genoux. Je me rapprocha à grand pas de lui. 

- Bellamy? dis-je avec inquiétude

- Mon dos, il me brûle. Me répondit Bellamy qui était en train de soulever son T-shirt révélant son dos où poussait de grosses cloques rouges. A la vue de celles-ci je ne pouvais que partager sa douleur. 


The 101thOù les histoires vivent. Découvrez maintenant