Chapitre 14 : Le parapluie et home, sweet home

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Voilà, c'est le dernier chapitre!

Merci à vous tous pour m'avoir accompagner durant cette mini fanfiction qui m'a fait plaisir à écrire! J'espère que vous avez pris du plaisir à lire et que je vous ai fait apprécier le Mystrade pour ceux et celles qui ne connaissaient pas!

Éventuellement, je publierai le dernier tome de cette série sur Sherlock : le sniper argenté, qui racontera l'histoire de James Moriarty et du colonel Moran (ce sera donc du mormor).

Bonne lecture ❤️

Chapitre 14. Le parapluie et home, sweet home

La police voulut interroger Sherlock sur ce qui c'était passé avec Magnussen, mais le détective ignora superbement leurs questions, s'en sauvant avec une des excuses dont il avait le secret :

— Ne me posez pas de question, je suis en état de choc. Regardez, j'ai même une couverture de survie sur les épaules !

En vérité, le frisé n'avait juste pas envie de se faire chier à répondre aux questions impertinentes et stupides de policiers incompétents et incroyablement lents à la détente, alors qu'il pouvait juste retourner à Londres, à Baker street, pour y enlacer John, maintenant que toute cette histoire était terminée.

De son côté, Gregory avait déjà plié bagages avec Mycroft. L'homme politique s'était arrangé pour qu'ils ne soient arrêtés par personne. Ils étaient grimpés dans l'hélicoptère présidentiel et avait été de retour à Belgravia en un rien de temps.

Greg retrouvait avec plaisir – après ces quelques jours passés chez les parents des Holmes – le confort de la maison de Mycroft. Il ne réalisait que maintenant à quel point partager cette intimité avec son homme lui avait manqué.

Mycroft avait eu quelques appels importants à passer et, pendant ce temps, Gregory s'était assis sur son lit, son ordinateur portable ouvert sur les cuisses.

Plusieurs minutes plus tard, le politicien traversa le couloir et le surpris le nez sur son écran.

— Qu'est-ce que tu fais, Gregory ? lui demanda-t-il en s'appuyant contre le chambranle de la porte.

Le policier haussa les épaules.

— Je mets ma maison à vendre. Je suppose que je n'en aurai plus besoin dorénavant.

Mycroft hocha sérieusement la tête. Quelque chose d'autre semblait le tracasser.

— Si tu comptes aménager ici, tu ne garderas pas cette chambre, si ?

Surpris, Greg releva la tête.

— Quoi ?

— Eh bien, je ne crois pas me tromper en disant que nous sommes maintenant un couple et, en de telles circonstances, je pense qu'il serait plus judicieux que nous partagions la même couche, expliqua le politicien.

Gregory poussa un soupir de soulagement.

— Comme tu ne m'avais pas invité à partager ta chambre, je croyais que l'idée de dormir avec moi te rendait mal à l'aise ou que tu cachais des secrets d'États sur lesquels je ne devais absolument pas tomber sous ton lit, je pensais que tu ne voulais pas de moi là...

— Il peut m'arriver d'avoir des documents importants sous le lit, admit Mycroft, mais je te fais confiance pour ne pas y toucher. J'aimerais beaucoup que tu viennes dormir dans ma chambre.

Gregory referma son ordinateur et sourit de toutes ces dents.

— Je viens, dans ce cas. J'espère que tu as suffisamment de place pour mes vêtements dans ton dressing !

— Tu as quatre chandails, Gregory, je ne crois pas que je manquerai de place... par contre, il serait urgent de refaire ta garde-robe ! Un homme avec si peu de vêtements : c'est scandaleux !

— Je n'ai pas besoin de davantage..., murmura Greg en secouant la tête.

Mycroft était sexy end diable avec ses costumes onéreux que seul lui pouvait porter avec autant de classe, mais Gregory sentait qu'il aurait l'air ridicule s'il portait la même chose.

— Je t'emmènerai faire les boutiques lorsque tu auras un jour de congé, promit le politicien.

— La police ne prend jamais de congé, le contredit Greg.

— Oh, ne t'inquiète pas pour ça, je te ferai prendre congé.

Gregory frissonna. Cela lui rappelait à quel point son amant avait du pouvoir et était puissant. Son influence était considérable sur tout ce qui touchait le gouvernement, les forces de l'ordre y compris. Le policier se contenta d'hocher la tête. Mycroft faisait ce qu'il voulait et ce n'était pas lui qui allait le faire changer.

— Il est tard, Gregory, viens te coucher.

Nouveau hochement de tête. Il déposa son ordinateur sur la table de chevet et se leva pour suivre Mycroft jusqu'à la chambre des maîtres de la maison. Il se souvenait de cette chambre, c'était là qu'il avait couché pour la première fois avec le frère de Sherlock. En y repensant, ce n'était pas un si mauvais souvenir que ça... Ce Noël-là lui avait permis de connaître Mycroft Holmes sous un tout nouveau jour. Il ne regrettait rien. Au final, il était heureux que son compagnon l'ait forcé à venir habiter avec lui et l'ait poussé dans la bonne direction. Mycroft savait ce qui était bon pour lui, parfois mieux que lui-même.

Il s'allongea dans le spacieux lit après s'être déshabillé et son amant l'y rejoignit une fois nu. Les mains du rouquin parcoururent les courbes de son corps musclé, effleurant ses côtes, ses abdominaux et ses fesses. Mycroft lubrifia ses doigts avec une petite fiole posée dans un tiroir de la table de chevet et poussa son indexe contre l'anneau de muscle rosé de Gregory qui poussa un gémissement tout en bougeant les hanches pour aller à la rencontre de ce doigt qu'il désirait tant. Mycroft poussa son majeur à l'intérieur, étirant son compagnon pour le préparer à le recevoir.

D'un lent coup de bassin, le politicien pénétra son amant, une main agrippant la crinière argentée de Gregory. Il mordilla la nuque de son partenaire, imprimant gentiment la marque de ses dents dans sa chair.

Greg jouit entre son ventre et les draps et la pression de ses sphincters sur la virilité de Mycroft le poussa à son tour à la jouissance. Le roux s'effondra sur son compagnon, aussi haletant l'un que l'autre.

Mycroft attira Gregory à lui et referma ses bras autour de sa taille.

C'était peut-être ridicule, lui qui était un homme indépendant et fier, lui qui avait sa propre maison, mais pour la première fois, au creux des bras de Mycroft, il se sentait chez-lui, à sa place.

Holmes, sweet Holmes.

Le parapluie noir (Mystrade)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant