Chapitre 10 : Le parapluie et le thé empoisonné

4.3K 433 95
                                    


Un chapitre, beaucoup de révélations! ;)

Chapitre 10. Le parapluie et le thé empoisonné

-1h30 AM, Campagne Londonienne -

Sherlock déposa sa tasse dans sa soucoupe, jambe croisées. Il était incroyablement soulagé que toute cette mascarade du nouvel an soit enfin terminé. Il soupira longuement, puis fronça les sourcils.

-John, appela-t-il, tu ne crois pas que le thé à un goût un peu bizarre?

-Non, répondit ce dernier depuis la salle-de-bain dans laquelle il était enfermé depuis au moins dix bonnes minutes, tu dis cela uniquement, car ce n'est pas celui de Mrs. Hudson et parce qu'il n'y a pas de biscuit.

Sherlock haussa les épaules.

-Peut-être bien.

Il reprit une gorgée, juste pour être certain. Au même moment, John sortit finalement de la chambre de bain. Quand il le vit, Sherlock faillit en échapper sa tasse de porcelaine.

-John!

Ce dernier portait un string rouge qui disparaissait entre ses fesses et... et rien d'autre.

-Je me suis dit que maintenant que les festivités étaient terminées... nous pourrions en profiter un peu..., expliqua-t-il, les joues rouges.

Lentement, Sherlock déposa la soucoupe sur la table et déplia ses jambes, stoïque. John s'avança et se pencha sur lui pour l'embrasser. Il se racla la gorge, comme s'il s'apprêtait à dire quelque chose de particulièrement difficile.

-Tu pourrais me laisser goûter le thé, Sherlock, partout sur ton torse...

Il prit le visage du détective en coupe entre ses mains. C'est alors que le consultant du Yard sembla éprouver quelques difficultés à garder les yeux ouverts, comme s'il devait lutter pour y arriver. Une ride se dessina sur son front.

-Ne touche surtout pas au thé, John...

-Quoi?

La tête de Sherlock se fit plus lourde entre ses mains et elle tomba.

-Oh, mon Dieu, Sherlock!

Il déposa la tête de son amant contre le dossier du fauteuil, totalement paniqué. Il se mit à prendre son pouls, cherchant à découvrir le problème, à le réanimer.

Au même moment, la poignée de la porte de leur chambre se tourna et Mycroft pénétra dans la pièce sans même lui jeter un regard. Il se dirigea directement vers Sherlock et passa sa main sous son nez pour voir s'il respirait encore. Comme c'était le cas, il se redressa.

Gregory arriva juste derrière lui et se figea en apercevant l'accoutrement singulier de John qui était si rouge qu'il aurait pu se faire passer pour une des tomates qu'avait coupé la mère des frères Holmes plus tôt. Embarrassé, l'écrivain mit rapidement la main sur la robe de chambre bleu nuit de Sherlock et se drapa avec.

-Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui se passe?!

-Il n'y a rien à expliquer, les faits sont devant vous, ce n'était qu'une décision pragmatique, répondit Mycroft, détaché.

Gregory avait un air épouvanté sur le visage.

-Vous avez drogué votre propre frère? Ça ne se fait pas, pour l'amour de Dieu!

-Croyez-moi, il a déjà fait bien pire. M'occuper de lui est un travail à temps plein.

-Je... vous l'avez drogué? S'étouffa John. Mais pourquoi?

Le parapluie noir (Mystrade)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant