Bates Motel fanfiction- If she survived.

3.

Quelques jours plus tard, Emma se réveilla dans les bras de Dylan, et le réveilla aussitôt.
« Dylan ! Dylan ! »
Il se réveilla doucement :
« Qu'est-ce qu'il se passe ?
-Rien, je voulais un plus gros câlin. »
Ils se mirent à rire et Dylan la serra plus fort contre lui. Il jeta un regard à l'horloge et demanda avec un sourire.
« Tu me réveilles à 6 heures du matin pour ça ?
-Je ne vois pas de raisons plus importantes que celles-ci.
-Je t'aime Emma.
-Je t'aime aussi Dylan. »
Ils s'embrasèrent, tout deux souriant. Emma reprit son sérieux.
« On part aujourd'hui à White Pine Bay ?
-C'est ce que tu souhaites ?
-Je pense, oui.
-Alors prépare-toi, on démarre dans 30 minutes, je vais aller prévenir ton père.
-Tu es le meilleur Dylan. »
Ils se sourirent.
« Je sais. »
Emma éclata de rire.
Elle fila vite dans sa garde robe et opta pour une robe blanche qui lui allait à merveille. Elle attacha ses cheveux en chignon, mit quelques affaires dans son sac, se lava, prit un petit déjeuner et enfila ses plus belles chaussures. Elle était prête.
Dylan quant à lui, n'avait pas été cherché bien loin et avait opté pour des habits simples, comme il avait l'habitude d'user.
Dès que tous les deux furent près, ils montèrent dans la voiture. Ils se regardèrent un long moment, amoureusement, puis Dylan dit :
« Tu es prête ?
-Pour ? »
Dylan l'embrassa passionnément, puis dit :
« Ceci.
-Je ne l'étais pas. »
Ils rirent.
« Et, es-tu prête à partir à White Pine Bay ?
-Allons-y. »
Il démarra.
Deux heures plus tard, Norma se réveilla peu à peu. Alex n'était pas à ses côtés car elle lui avait demandé de s'absenter quelques jours le temps qu'elle puisse parler seul à seul à Norman. Elle partit s'habiller simplement, puis enfila un bandana bleu qui allait parfaitement à ses cheveux. Elle se rendit au rez-de-chaussée et cuisina le petit-déjeuner pour son fils. Celui-ci descendit peu plus tard.
« Bonjour mère.
-Tu es déjà réveillé Norman ?
-Pourquoi ? Tu préfères quand je dors c'est ça ?
-Norman.
-Je me demande quand est-ce que tu vas craquer et partir en courant le rejoindre.
-Arrête. »
Elle déposa le petit-déjeuner face à lui.
« Je n'ai pas faim. »
Norma s'appuya sur son meuble et se mit à pleurer.
« Mère, tu n'as pas conscience de ce que c'est de vivre avec quelqu'un qu'on aime, mais qui ne nous aime pas. »
Il commençait à perdre peu à peu le contrôle de lui-même. Il se leva, alla vers sa mère, la prit par la taille et chuchota :
« Mais, au fond, je suis sûr que tu m'aimes plus que tu aimes ce shérif.
-Norman, lâche-moi s'il te plaît.
-Dis-le maman, que tu m'aimes plus que tu ne l'aimes.
-Arrête Norman, tu n'es pas réellement toi. »
Il l'attrapa par le cou et la cogna contre le mur.
« Dis-le maman. »
Il commençait peu à peu à l'étrangler.
« Mère ne me force pas à commettre l'irréparable.
-Norman... » tenta de murmurer Norma.
Il la frappa, coup suite auquel elle tomba raide au sol.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte. Norma tenta de cacher tous ses hématomes mais cela devenait compliqué.
Norman ouvrit la porte, il tomba face à face avec Minnie.
« Bonjour, qui êtes-vous ?
-Je suis Minnie Howard, vous m'avez accueillie il y a quelques jours, je suis au Motel...
-C'est sûrement ma mère qui vous a accueillie. Norma Bates ?
-Euh... je ne suis pas sûre. »
Norma arriva.
« Bonjour, je suis Norma Bates, vous résidez au Motel ? »
Minnie ne comprenez strictement plus rien, elle se vit affreusement peureuse face aux hématomes de Norma encore visibles.
« Je... suis.. je suis venue vous dire que je m'en vais. Je vous ai déposé l'argent à l'office.
-D'accord, eh bien, bonne continuation. »
Minnie partit du plus vite qu'elle put.
Dès que Minnie fut partie, Norman se retourna vers sa mère :
« Tu as accueilli cette femme et tu ne m'as rien dit !
-Norman, arrête, je ne l'ai jamais vue !
-Je vais devoir parler de ton état à un professionnel mère.
-C'est toi qui a besoin d'aide Norman. »
Une rage commença à prendre part de ses membres. Il s'approcha de sa mère, et de nouveau, la poussa contre le mur. Juste après quoi, il s'en alla.
Pendant ce temps, Romero venait d'arriver à son bureau, il s'installa calmement. Soudain, son téléphone sonna. Il décrocha.
« Norma ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
-Je... je t'en supplie... je t'aime.
-Norma !? Pourquoi ta voix est si faible ?
-Norm... »
Il tenta d'obtenir d'autres réponses, en vain. En effet, Norma n'avait plus répondu. Ce fut à ce moment précis qu'il se leva, déterminé à en savoir plus sur la situation de sa femme.
Quelques minutes plus tard, le shérif était arrivé au Motel. Il monta les escaliers d'une rapidité hallucinante et ouvrit la porte, avec les clés qu'il possédait.
Dès qu'il traversa la porte, il se dirigea vers le salon et trouva Norma, faiblement allongée sur le canapé, il s'empressa de l'embrasser et de lui dire que tout allait s'arranger. Peu de temps après, il dévala les marches et se rendit dans la chambre de Norman.
« A ta place Norman, j'ouvrirai très vite cette porte.
-Mais que me vaut cette belle visite Alex ?
-Ouvre-moi cette porte.
-Figurez-vous que je ne peux pas.
-Ouvre-moi la porte ou je me plairais à déformer ton visage avec elle.
-Je ne peux pas shérif, j'ai mal à la tête.
-Je vais te donner une raison d'avoir mal à la tête. »
Sans plus attendre, Romero défonça la porte, dès que son regard se posa sur son beau-fils, il lui sauta au cou, cognant sa tête contre le sol, du plus fort qu'il put.
Dylan et Emma venaient d'arriver à la porte de la maison. Ils toquèrent calmement, il n'y avait que Norma qui avait entendu. Elle s'empressa de se lever, de couvrir les hématomes qu'elle pouvait et de se rendre à la porte, meurtrie de fatigue et de douleur. Dès qu'elle ouvrit, Dylan dit :
« Bonjour madame Bates, nous désirons une chambre pour une durée de... »
Il s'arrêta net dès qu'il vu les larmes de sa mère et, la prit dans ses bras.
« Je suis vraiment désolée de cet accueil Dylan...
-Qu'est-ce qu'il se passe ici Norma ?
-C'est rien...
-Norma ! »
Elle sursauta, Dylan s'en voulut directement et la serra plus fort contre lui. Emma était restée bloquée, les larmes aux yeux, elle n'attendait qu'une chose : pouvoir serrer Norma contre elle. Tout à coup, Romero descendit avec Norman, les menottes à la main et du sang coulant le long du cou, mais pourtant, parfaitement conscient. Dès que Norman aperçut Dylan il s'empressa de prendre la parole :
« Dylan, aide-moi, ils sont fous ! »
Dylan éloigna Norma de son fils et dit :
« Ce n'est pas Pineview qu'il te faut, c'est la prison. Si jamais je te revois dans cette maison, je m'occuperai de ton cas. »
Norman passa à côté de Norman et cria :
« Emma ! »
Elle s'éloigna également, effrayée.
Alex emmena alors Norman au poste.
Pendant ce temps, Dylan et Emma avaient confortablement installé Norma dans sa chambre.
« Je vous suis reconnaissante d'être venus nous voir.
-Te voir, répliqua Dylan. »
Les yeux de Norma se rougirent. Emma comprit ce qu'elle pouvait ressentir.
« Je comprend que vous aimez follement votre fils Norma mais...
-Il est toute ma vie.
-Il ne le mérite pas Norma. Il doit être interné et soigné.
-Il n'était pas lui-même quand il s'en est pris à moi.
-C'est bien pour ça qu'il faut que vous acceptiez son absence, mais il faudra beaucoup plus de temps que deux semaines. Il lui faudra des mois et peut-être même des années. »
Norma s'effondra en larmes, Dylan vint s'asseoir près d'elle, le visage tristement pâle, il prit sa main dans la sienne et lui murmura :
« Je t'aime maman. »
Ils se prirent dans les bras.
La journée allait bientôt s'écouler. Dylan et Emma avaient soigneusement préparé à dîner. Alex avait prévu de les rejoindre peu plus tard dans la soirée. Il était 20 heures tapantes. Norma descendait les escaliers, dans son long peignoir bleu. Son visage était meurtri d'une tristesse qu'elle s'efforçait de cacher. Elle prit place à table. Sa future belle-fille la fixait en souriant. Dès qu'elle remarqua, elle esquissa un sourire.
Alex rentra et rejoignit la pièce à toute vitesse.
« Je suis désolé de n'avoir pas donné de nouvelles. J'ai été très occupé toute la journée, j'ai contacté Will, et j'ai dû remplir des papiers. »
Son regard se porta sur sa femme qui le regardait avec amour depuis son entrée. Elle se leva et alla l'embrasser. Ils s'échangèrent quelques mots romantiques. Dylan et Emma se regardèrent d'un sourire complice. Alex accompagna sa femme à sa place et s'installa près d'elle.
« Jamais je n'ai vu le shérif Romero avec un tel sourire, répliqua Emma. »
Ils rirent.