Une nouvelle vie ensemble (Tome 2)

Le réveil

Coucou les gens ! Ça va ? Moi super !

Je profite des deux derniers jours de mes vacances, je conseille à ceux qui sont dans mon cas de faire pareil xD (J'espère d'ailleurs que vos vacances se sont bien passés !)

Bref !

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Bonne lecture !

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Chapitre 8 : Le réveil

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Il y eut un grand bruit, un grand vacarme. Des cris aussi, mais impossible pour Mathieu de savoir qui avait hurlé. Il croyait avoir reconnu la voix de son fils et de son conjoint, mais il n'était pas tout à fait sur. Il avait été ébloui par une lumière aveuglante, puis il y avait eu le noir total. Tout autours de lui était noir, il était plongé dans l'obscurité et les ténèbres l'entouraient. Il se souvenait aussi avoir ressentit une douleur lancinante, insupportable, qui avait prit par de tout son être, mais maintenant il ne ressentait plus rien, c'est comme s'il s'était changé en une poupée de chiffon. Sa respiration était lente, laborieuse, et elle semblait d'ailleurs diminuer peu à peu.

Que s'était-il passé, comment en était-il arrivé là ?

Il ne se souvenait plus, avait tout oublié. Il n'arrivait plus à aligner deux pensées cohérentes.

Il avait senti qu'on le soulevait, qu'on le manipulait, il avait aussi pu percevoir l'agitation et la panique qui régnait autours de lui, mais tout ça lui semblait loin, si loin. Il avait l'impression d'être absent du monde qui l'entourait.

Il était à présent 18h00. Louise était rentrée à 17h00 et était toute seule. Cela faisait plus d'une heure que ses parents et son frère auraient du rentrer, et même si au début leur retard ne l'avait pas inquiété, le temps commençait à présent à se faire long.

La jeune fille était affalée sur le canapé, en train de regarder son portable qui trônait sur la table basse du salon, indécise. Devait-elle les appeler ?

Et s'ils étaient en route ? Peut être qu'ils étaient allés faire des courses, ou alors ils étaient juste devant la maison en train de garer la voiture.

Après tout, ils ne devraient plus tarder !

Dans le doute, elle jeta un coup d'œil par la fenêtre. Non, sa famille n'était toujours pas là.

Elle souffla en passant une main dans ses longs cheveux bruns avant de de nouveau se laisser tomber sur le canapé.

C'était sans doute débile de s'inquiéter pour si peu, mais l'angoisse et l'agacement de ne pas voir revenir ses proches lui mettaient les nerfs à fleur de peau.

Louise soupira, et résignée, prit son portable pour appeler Antoine.

Elle entendit une sonnerie.

Puis deux.

Et une troisième.

« Allô papa ? Vous êtes où ? » demanda-t-elle, soulagée en entendant que quelqu'un décrochait.

Ah non, fausse alerte. C'était juste la messagerie.

Frustrée de s'être fait avoir par un répondeur, elle grogna. Évidemment, elle n'allait pas s'arrêter là. Elle composa le numéro de Mathieu, souhaitant de tout son cœur qu'il réponde.