15 juillet 1914
Nous nous sommes couchés tard hier soir car nous sommes une nouvelle fois descendus à Bessans pour participer à la célébration du 14 juillet avec Elisabeth. Les enfants ne sont pas venus avec nous : Henri se sentait fatigué et un peu fébrile, ils ont préféré lui tenir compagnie à la maison. Jeanne reste marquée par la mort d'Albertine et elle veille sur son grand-père comme une mère poule sur ses poussins.
Début juillet, je suis reparti pendant 10 jours pour vendre des articles de mercerie et me réapprovisionner à la foire de Saint Jean de Maurienne.
Mes déplacements sont beaucoup plus rapides et confortables avec mon âne Zian. Je continue de chanter lorsqu'il montre des signes de fatigue mais globalement je le trouve plutôt docile. Je pense que nous avons des caractères communs et nous nous comprenons bien tous les deux !
On m'appelle désormais le colporteur chantant et c'est une image que j'aime assez.
Mes chants annoncent mon arrivée dans les villages et les clientes accourent quand elles m'entendent !
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Le journal d'un colporteur
NouvellesBonjour à tous, je vous présente mon écrit: Le journal d'un colporteur. Cette histoire est totalement inventée de toute pièce et elle ne retrace pas la vie d'une ou d'autres personnes. Si je ne mets pas de partie pendant quelques jours, c'est qu...
