Novocaine H.S

Chapitre 25

Je dédie ce chapitre à killerzstyles, je sais que tu le voulais ce moment ahah ! Et n'oubliez pas de commenter en interlignes ;)

  -Alors ? Harry pénétra dans le local informatique où Liam travaillait les sourcils froncés et le poing sous le menton.

-Toujours rien, l'anonyme a sûrement dû envoyer le message depuis un portable jetable.

Le chef se tendit à cette annonce, il n'aimait pas le fait qu'un inconnu se promenait en liberté avec son numéro de téléphone. Il avait longuement analysé le message qu'il eut reçu quelques heures plus tôt : « Quartier de Peckham, à la vieille bâtisse qui a brûlé, tu y trouveras ce que tu cherches. » Évidemment il n'y prêta pas directement attention mais, l'enquête n'avançant toujours pas, il se décida à se rendre au rendez-vous, curieux. Beaucoup de ses hommes l'accompagnèrent pour le défendre si jamais il tombait dans un des pièges de ses nombreux ennemis qui le voulaient mort. Et ce fut avec une immense surprise qu'il retrouva sa poupée saine et sauve. Quelqu'un l'avait aidé et cela l'intriguait.

-Détruit ce téléphone dans ce cas et achète moi en un autre avec une nouvelle carte et un nouveau numéro.

Le brun hocha la tête alors que son leader sortait déjà dans un claquement de porte.

°°°

Mes pieds trempées s'aplatirent sur le carrelage froid de la salle de bain, mes cheveux dégoulinaient sur mes épaules et mon corps enroulé d'une serviette me paraissait très faible. Je ne mangeais plus assez, je le savais mais impossible d'avaler quelque chose puisqu'à la moindre occasion, la sensation des mains dégoûtantes de Kowzolsky ou d'Isaac sur moi se ressassait dans mon esprit tel un disque que l'on enclencherait en boucle pour me donner la nausée.

J'essayais par tous les moyens d'oublier cet épisode d'abord sur ma peau par le biais d'un long bain et dans mon cerveau en me remémorant le mieux possible mes retrouvailles avec Harry. Ses baisers et la manière dont il m'enlaçait avec force m'offraient la possibilité de me gracier de mes ignobles souvenirs.

J'entendis soudain le verrou bouger et je me blottis davantage dans l'unique tissu qui me couvrait, le souffle erratique effrayée de voir apparaître le polonais ou le basané de mes cauchemars.

Un vif soulagement m'engloba lorsque je reconnus la silhouette de Harry ; bien qu'une minute après je réalisai ma situation et rougis violemment. Il sourit à la vue de ma presque nudité et referma derrière lui. Je me collai instinctivement à la paroi froide de la douche afin d'émettre un maximum de distance entre nous. Mon cœur martelait contre ma poitrine, il pulsait si fort qu'on l'entendait sans doute depuis le rez-de-chaussée.

J'arrêtai de respirer lorsqu'il me surplomba, ses deux mains se déposèrent de part et d'autre de mon visage rouge pivoine. Je tremblais sous sa hauteur, tel un petit animal apeuré, et fermai mes paupières lorsque ses lèvres effleurèrent mon front. Je torturai les miennes dans l'espoir de calmer les émotions qui me tiraillaient l'organe centrale. Son eau de Cologne habituelle vint titiller mes sens et je soupirai de bien-être lorsqu'il embrassa ma peau d'une douceur surprenante.

-Enlève cette serviette mon amour, susurra-t-il la chaleur de sa bouche frappa mon épiderme rosi.

Ce surnom qu'il utilisait souvent me donna la chair de poule, comme si je ne l'avais pas entendu depuis des siècles.

Je secouai d'abord la tête trop timide à l'idée qu'il ne me vît entièrement nue, même s'il ne s'agissait pas de la première fois. Je remarquai ses muscles se contracter à mon refus et ses larges mains entourer mes côtes.