Provoc' (Livaï x Reader)

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Pourquoi en ce bas monde faut-il se réveiller ? Et surtout se lever ? Sauvez-moi !

- Debout gamine! T'es en retard, donc tu nettoieras les écuries.

La voix du Caporal Livaï résonna dans la chambre.

- Maintenant !

Il donna un coup de pied dans mon lit, le faisant trembler. Je sortis alors de sous la couette et le regarda endormie :

- Mais il fait encore nuit, Caporal s'il vous plait...

Il me regarda avec un regard sombre, m'agrippa le bras et me sortit du lit, et accessoirement en me broyant le bras.

- D'accord ! Je me lève !

Il me lâcha et sortit de la chambre. Je me suis lavée et habillée avant de rejoindre les autres dans la salle à manger. Le déjeuner se déroula dans le silence.

Après le déjeuner Eren et Hanji partirent directement pour son entrainement spécial. Le Caporal Livaï lui nous demanda de le rejoindre dans la cour. Entrainement au combat rapproché : chacun devait trouver un partenaire, mais comme Eren était partit il y avait forcément une personne qui se retrouvai seul. Pour le premier exercice j'étais contre Jean, puis contre Connie. Après plusieurs exercices, je me suis assise sur la barrière des alentours pour regarder les autres et souffler.

- Un entrainement consiste à bouger ses fesses. Gamine.

- Caporal !

Je me levais de la barrière et me retournais.

- Va t'entrainer !

- Nous sommes un nombre impair, donc je suis seule. Vous n'avez rien dit pour les autres pourtant.

- On s'en fout des autres, entraine toi dans le vide.

Alors que le Caporal s'en allait je marmonnais :

- Je vais quand même pas me battre contre de l'air....

- Tch. Viens ici.

Il s'avança au milieu de la cour et se tourna vers moi.

- Pourquoi faire ?

- Et bien Madame ne veux pas se battre contre de l'air donc elle va se battre contre moi.

Le Caporal m'offrit un sourire sadique, comme il savait si bien les faire, ce qui me fit regretter très fortement mes paroles...
Il ne retenait absolument pas ses coups, et pour un coup donné (quand j'y arrivais) il m'en rendait dix. Je commençais à avoir de plus en plus de mal à me relever et à respirer. Je finis par moi aussi arrêté de retenir mes coups. Le Major Erwin venant voir le Caporal, celui-ci mit fin à l'entrainement, enfin.

Nous sommes tous partit prendre une douche. J'abandonner l'idée de compter le nombre de bleu que le Caporal m'avait fait. Je sortis enroulée dans ma serviette et mit de la crème sur ces bleus. La porte s'ouvrit me faisant sursauter.

- Caporal !?

Je resserrée la serviette contre moi et regarda le Caporal.

- Je t'ai dit de nettoyer les écuries il me semble. Bouge-toi.

- Je vais y aller.

- Non, tu y vas.

- Quand j'aurai fini de me soigner...

Son regard se promena sur moi et s'attarda sur chacun des bleus qu'il m'avait faits. Il s'avança vers moi après avoir refermé la porte et me prit la crème des mains. Il s'agenouilla devant moi et commença à appliquer la crème. Surprise je reculai mes jambes, il me prit une jambe avec force et continua.

- Aïe ! N'appuyez pas comme ça !

- Tch. Je te file un coup de main alors ferme là.

Il appuyer toujours autant voir plus, et quand je grimaçais j'avais comme l'impression de le voir sourire.

Quelques minutes plus tard j'étais dans les écuries à nettoyer. Après une journée de travail acharné (pour ne pas devoir tout recommencer), je rejoignis une dernière fois les autres pour le repas. Alors que je mangeais, le Caporal passant derrière moi me demanda de le rejoindre dans son bureau quand j'aurais fini.

Eren me regarda et se mit à se moquer de moi : "Tu vas te faire tuer", "T'as fait des conneries".

Après un repas des plus désagréables grâce à Eren, je me suis dirigé vers le bureau du Caporal. Il m'attendait les bras croisés, appuyer sur le bord de son bureau.

- Tu te foutrais pas un peu de moi gamine ?

- Non Caporal.

Je baissai les yeux devant son regard noir.

- Pourtant j'en ai l'impression depuis ce matin. Les écuries sont à refaire.

- Pardon !? Il n'y a plus une poussière là-bas !

- Je ne te demande pas de discuter mes ordres mais de les appliquer. Donc pour ta peine tu nettoieras aussi mon bureau.

- Mais ...!

- La cuisine aussi ?

- Non !

- La cuisine aussi.

- Caporal !

Il se rapprocha de moi et me plaqua contre la porte :

- Un problème par rapport à mes ordres Cadette ?

- Je ... Oui.

Je vis la colère passer sur son visage et ferma les yeux d'anticipation.

- Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule, jeune femme.

Devant la dureté de sa voix je n'osais pas rouvrir les yeux. Je sentais que le Caporal s'énerva :

- Caporal, j'ai passé la journée à nettoyer les écuries de fond en comble, il ne reste aucune poussière, je ne vois pas où vous avez vu qu'il fallait recommencer...

- Tu recommenceras parce que depuis ce matin tu fais tout pour.

- C'est à dire ?

Je rouvris les yeux, le visage du Caporal était très proche du mien.

- Je te fais la liste ? J'ai étais obligé de me déplacer pour te faire bouger de ton lit, de te servir de cible pendant l'entrainement, de soigner les petits bobos de Mademoiselle, et de lui faire la leçon et ce depuis dix minutes.

- Je vous avais rien demandé ! Et c'était plus moi la cible que vous !

- Tait-toi.

- Non ! Je suis désolé mais je n'ai rien fait pour mé....

Il m'empêcha de finir ma phrase en m'embrassant, sauvagement. D'abords surprise, je finis par me laissais faire. Lorsque nos lèvres se séparèrent il me regardait encore avec colère.

- Tu crois vraiment que je ne retiendrais pas mes coups face à toi ? Idiote. Tu ne remarques même pas que tu possèdes un traitement de faveur de ma part et tu te permets de râler.

- Co-comment ça ?

- T'as pas l'impression d'en faire moins que les autres peut-être ? T'as pas l'impression que je veille un minimum sur toi ?

- Ben euh... C'est à dire que...non. Vous reteniez vraiment vos coups tout à l'heure ?! Vous vous moquez de moi ?

- Arrêtes de me provoquer. Tu veux que je te montre ce que ça donne quand je ne retiens pas mes coups ?

Il souffla, avec un air de dépit sur le visage, et reposa ses lèvres sur les miennes. Il était plus doux cette fois.

- Tch. Va te coucher.

Il retourna s'asseoir à son bureau, je posai ma main sur la porte quand j'entendis sa voix :

- Tu vas où là ?

- Me coucher...

Je me tournais vers lui pour voir un léger sourire :

- Ma chambre n'est pas par là...

Oneshot en tout genre <3 (Requêtes Ouvertes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant