Le Déni.

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Le jour ou je t'ai vu dans ce lit couvert de se léger drap blanc, je me suis demandé ce qui n'allait pas chez moi.

Je ressentais rien.

Ce qui m'a le plus étonné c'est le manque de larmes, moi qui suis très émotif je pensais qu'être privé de la personne que j'aime me plongerait dans un grand désarroi alors j'ai simplement relevé le drap pour apercevoir la pâleur de ta peau glacé, tes lèvres violettes, l'ecchymose sur ta joue dans le but de réveiller en moi ses sentiments qui devraient être présent.

Mais je ressentais toujours rien.

Il m'a fallu un mois, un mois après ta mort pour ressentir enfin les sentiments désastreux de la perte d'un être cher.

Ce jour là,
sans même comprendre ce qui m'arrivais je me suis laissé tomber à genoux dans ma chambre et je me suis mis a verser toute les larmes de mon corps, mon souffle était irrégulier et coupé par mes hurlement d'effroi qui résonné dans la pièce sombre.
J'étais seul et faible face à moi même.

Au bout de quelque heure, j'ai fini par me calmer.
Je me suis allongé sur mon lit, j'ai pris dans mes bras la tee-shirt que tu aimais tant, et je l'ai serrer contre ma poitrine tellement fort que j'ai réussi à me faire une marque rouge sur le torse, mais c'était loin d'être aussi douloureux que de me rendre compte que tu n'es plus vraiment là. 

EommaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant