Chapitre 5

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                                    24 decembre 2016

De toutes les fois où j'ai pu être stressée, aujourd'hui c'est bien la pire des journées. L'excitation a pris mon âmes, la peur a pris mes tripes, la haine m'a pourris le coeur. Le sommeil n'était pas venue cette nuit, je n'avais fais que de tourner en rond dans mon lit, à hésiter "Et si" était le début de toute mes phrases cependant, à quatre heures du matin Aku & moi nous nous sommes rejoins dans la cours, c'était déjà une mission impossible avec les gardiens qui faisait des tours. On a couru dans les longs corridors, vêtu seulement du vêtement de nuit que les médecins nous donnait nous avait avancés jusqu'à notre destination, la porte principale, je n'avais avec moi, que toi, mon précieux carnet. Des lumières parcourait la cours, les étoiles scintillant dans le ciel et la lune qui brillait nous rappelait que pour nous, l'échec n'était pas acceptable et que cette nuit serai notre dernière chance pour sortir de cet enfer. La dernière chose qu'Aku m'ai dit dû "vas-y en première, je te rejoins" comme vous vous en doutes, il n'est jamais venu. Je me souviens qu'une fois passé la porte, je me suis retournée vers la grille pour lui dire de passe puis tout c'est enchaîné. La lumière des projecteurs ce stoppant sur son corps, les aboiements des chiens de gardes au loin qui ce rapprochait très rapidement, les cris des gardiens lui interdisant ne serai-ce que de respirer et enfin, son visage, des yeux empreins de terreur, ses traits crispés et son sourire qui me disait d'y aller. Il savait depuis le début qu'un seul d'entre nous pourrait s'échapper, il savait depuis le début mais il m'a quand même laissé partir. C'était un sacrifice, pourquoi il avait fait ça pour une inconnue comme moi?
Les gardes qui m'avait vue m'échapper voulurent me poursuivrent alors j'ai couru, mon souffle était saccadée mais j'ai continué, je voulais survivre, je voulais m'échapper alors j'ai continué malgré que tout je courais avec mes pieds nue en sang à mesure que les pierres du sol transpersait ma peau, j'ai couru sans m'arrêter ni regarder en arrière pendant ce qui me parrus une éternité, jusqu'à la ville voisine j'ai couru de peur d'être retrouvée. Jusqu'à ma maison, jusqu'à mes parents. Arrivé devant la maison, je reconnue tout. Le paysage avec des tuyas qui séparait les maisons entre elles, le petit portail blanc qui entourait le bâtiment en s'accordant avec les volets et les  murs, d'un rose poudré nacré, la porte avec le loquet doré,  la boite aux lettres numéro 24, le paillasson "Welcome home" marrons que je considérait comme un euphémisme depuis toujours, rien n'avait changer. Excepté le fait que par la fenêtre je pouvais voir mes parents rires avec des gens, une ambiance chaleureuse ce dégageait c'était peut-être l'éclairage de la pièce ou le fait que je n'étais plus là, ils étaient débarrassés d'un poid. Rires c'est normal vous allez me dire, mais pas chez nous, pas quand j'étais là, pour eux c'était un tabou de rire avec moi.
J'ai longuement hésité et finalement j'ai sauté le pas, j'ai passé la porte et marcher lentement jusqu'à la salle à mangé. Ils étaient tous là, autour de la table à mangé un delicieux repas chaud, une jolie dinde présenté  sur le centre de la table. Soudain le monde s'était arrêté de tourné. Ils se sont retourné tous au même moment la bouche ouverte et le souffle coupé. J'ai pris une grande inspiration ainsi que mon courage à deux mains pour dire trois petits mots.

"Je suis rentrée"

Mais personne n'est venu m'embrasser

                                         Alice disparait

Bribe d'une âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant