— C'est enfin le week-end, tu as prévu de faire quoi ? demanda la fille.
— Rien, je ne peux pas sortir avec les meurtres qu'il y a près de chez-moi, répondit le garçon en replaçant correctement ses lunettes.
— Allez sort un peu de ton appartement pourri, il y a une fête chez Arthur demain soir, tu devrais venir.
— Les fêtes ce n'est pas vraiment mon truc Alizée, répondit le garçon.
— Il y a toujours un truc qui ne va pas avec toi, répliqua-t-elle.
— Je n'ai pas envie d'aller à une fête remplis d'adolescents complétement bourrés. Et de toute manière les quartiers sont dangereux le soir et avec les meurtres encore plus, ajouta le garçon.
— Je rentrerais avec toi si ça peut te rassurer, lâcha la fille.
— Pour que tu rentres seule chez toi après, non merci, répondit sèchement le garçon.
— S'il te plaît, supplia la fille.
Adam tourna la tête en soupirant avant de regarder sa meilleure amie dans les yeux qui afficha une tête de chien battu.
— D'accord, lâcha le garçon.
Chez les vampires, dans la pièce résonnaient seulement les bruits des phalanges de la femme qui craquaient contre l'énorme sac au milieu de la pièce.
— Aurais-tu repris goût à la vie ? demanda la voix sous le chambranle.
— Jamais, répondit la femme.
— Tu t'entraînes de plus en plus pourtant.
— M'entraîner m'empêche d'anéantir les suprêmes.
— Tes parents font partie des suprêmes Athénais, précisa l'homme.
— Les suprêmes ont détruit ma vie et un jour, je compte les tuer, même mes parents, s'exclama la reine.
— Tu n'en as pas la force, rétorqua François.
— C'est pour ça que je m'entraîne.
— C'est du suicide, hurla l'homme
— Non, c'est de la vengeance, répliqua la reine en arrêtant de taper dans le sac.
— Tu mourras.
— Ça m'est égal, répondit la femme.
— Pas moi, tu es toute ma vie Athénais, je suis devenu une créature du diable pour toi, répliqua l'homme en s'approchant d'Athénais.
— Tu n'aurais pas dû faire confiance à un vampire, ajouta-t-elle.
— Je ne regretterais jamais mon choix, jamais je regretterais d'être tombé amoureux de toi, lâcha François en posant sa main sur la joue de la femme.
La reine releva les yeux vers le vampire avant de s'éclipser de la pièce en un battement de cils. L'homme baissa sa main en soupirant.
Athénais s'arrêta dans l'énorme salon du château où résidaient une vingtaine de vampires qui tournèrent le regard vers la reine.
— Qu'est-ce que vous voulez ? ! cria Athénais.
Les vampires détournèrent le regard pour reprendre place à leurs activités laissant la reine reprendre petit à petit une respiration correcte.
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Un Battement De Cils
VampireOubliez que l'on brille ou que l'on brûle au contact du soleil. Oubliez l'ail et les croix. Oubliez la beauté et la soif de sang. Sérieusement nous les vampires, nous sommes des armes de destruction et non de magnifiques créatures de la nuit. Nous e...