Frères d'accident

Chapitre 11

Clay se réveilla, attachée à une table avec d'épaisse sangle, et avec une horrible douleur derrière le crâne comme si on l'avait assomer. Elle reprit rapidement ses esprits et observa la pièce dans laquelle elle se trouvait.
Une des salles de traitement du laboratoire.
Elle souffla de découragement. Ils avaient été si proche du but. Ils avaient faillis fuir et être libre.
Que c'était-il passé ? Clay avait trouver une assez bonne cachette et sans bruit ils auraient dû rester libre.

Qu'avait fait David?

Le comportement du jeune homme aurait dû être de se terrer ou de se battre pour que le laboratoire ne les  reprennent pas!

Mais non, ils s'étaient simplement fait capturer. Sans opposer aucune résistance.

Absorbée dans ses pensées, Clay revint brutalement à la réalité quand le directeur des expériences, M.Glasgowsky, entra dans la pièce subit de plusieurs gardes armés.

-< Clay! Ma chère enfant! Je suis vraiment ravi que vous vous portiez mieux! Nous vous avons trouvé dans un sale état je dois vous l'avouer. Mais grâce à nos soins vous êtes désormais hors de danger!>

-< C'est trop aimable à vous.> Rétorqua-t-elle avec dégoût.

-< Ne faites pas cette tête ma chère. Vous ne pouvez pas éternellement lui en vouloir!>

Clay eut un instant de beug pendant lequel elle ne comprit pas bien à qui M. Glasgowsky faisait référence. Il existait une très longue liste de personne que la jeune fille haïssait et qu'elle n'était pas encore prête à pardonner. Le vieu monsieur allait donc devoir être plus précis.

-< Vous ne voyez pas de qui je parle ?> S'exclama M. Glasgowsky. < Pour sur, c'est de David dont il est question.>

Malgré les nombreuses questions qui se bousculaient dans la tête de l'adolescente, Clay garda le silence. Mieux valait ne rien dire par prudence.

-< Vous savez ce n'est pas de sa faute. Il n'est plus vraiment lui même en ce moment.> Ironisa le directeur.

-< Que c'est-il passait ?> Demanda-t-elle finalement.

Un sourire victorieux mélangeait avec de la perversité se dessina sur les lèvres de M.Glasgowsky avant qu'il ne rajoute :

-< Vous aviez trouvé un paisible lieu pour vous reposer cela ne fait nul aucun doute. Et je félicite votre résistance à endurer autant de souffrance. Et il est quasiment sur que vous seriez restés des fantômes si votre partenaire n'avez pas signaler votre position à mes hommes.>

-< QUOI ?! N'IMPORTE QUOI ! DAVID ETAIT INCONSCIENT ET MÊME ... S'IL S'ÉTAIT RÉVEILLÉ IL N'AUREZ JAMAIS PUT FAIRE UNE CHOSE PAREIL!!!> S'enflamma Clay.

-< Et pourtant c'est exactement ce qu'il a fait.> Affirma le directeur. < Vous vous êtes endormie, accablé par une fatigue insoutenable après tant d'effort pour lui sauver la peau, et il vous remercie en dévoilant votre exacte position. Quel brillant jeune homme n'est-ce pas ?> Sourit-il.

Une larme de défaite et d'incompréhension s'échappa de l'œil de Clay et roula le long de sa joue sans qu'elle puisse l'effacer d'un revers de la main. Elle était toujours attachée à cette maudite table.

En quelque sorte, David l'avait trahis. Chacun son tour.
Mais le contexte était tout de même différent! Désormais il était question de leurs survit! Existait il quelque chose de plus importante que la vie en elle même ?

-< VOUS MENTEZ !!!> Cria Clay.

-< Et bien puisque vous ne me croyez pas... Demandez lui vous même ma chère.>