Chapitre 18

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Enfin prête, Clay était descendue de la chambre pour chercher Thomas qui devait émettre l'autorisation qu'elle puisse retourner au laboratoire.

Après quelques minutes de recherche active dans les différentes pièces du salon, elle s'était rendu compte qu'elle avait oublié ses chaussures à talons dans la chambre du milliardaire.
Elle était donc remontée et avait perçu du bruit ainsi que du mouvement près du lit, dont le seul acteur n'était autre que M.Emette.

Cette feignasse arrogante s'était recouchée tranquillement.

La jeune fille soupira de désespoir face à autant d'énergie et de volonté puis s'apprêta à tourner les talons quand une voix masculine la rappela.

-< Tu comptais t'en aller sans me dire au revoir ?> Bouda Thomas.

Clay souris devant son air d'enfant triste à qui on aurait refuser une sucrerie, puis s'approcha du lit sur lequel elle se pencha pour déposer un baiser sur joue du milliardaire.

Au contact des lèvres de la jeune fille, Thomas afficha un sourire béas ce qui lui valu quelques moqueries supplémentaires de la part de Clay.

-< Dans quel état tu serais si je t'avais embrasser à pleine bouche !> Ria Clay.

-< Je t'aurais sûrement plaquer sur le lit.> Répondit Thomas avec la même franchise et un sourire pervers en plus.

Clay laissa échappait un petit "pfff" avant de le saluer une dernière fois et de partir.

Une fois à l'extérieur, Dimitri l'attendait déjà devant une énorme Berline noire et s'empressa d'ouvrir la portière en apercevant la jeune fille. Le trajet se déroula ensuite en silence, Dimitri restait concentré sur la route pendant que Clay reportait toute son attention sur le paysage. En même temps, elle n'avait pas grand chose d'autre à faire à cet instant précis.
De plus, les plaines ou montages russes se ressemblaient toutes, comme si elles se confondaient dans une sorte d'harmonie ennuyante.

Apres une quinzaine de minute, Clay se trouva devant la porte en verre du laboratoire, celle qui précédait l'énorme porte blindée, encore mieux verrouillé que celle du Pentagone.
L'utilité de la première entrée ? Faire passer le laboratoire pour une organisation de recherche biologique des plus normales et qui n'expérimentait rien d'illégale sur des êtres humains prisonniers.

Clay s'avança et se présenta à la caméra, attendant qu'on lui ouvre enfin la porte. Pour cela elle du poser son index et son globe oculaire devant un capteur afin d'assurer au garde qu'elle était bien la personne qu'elle prétendait être.
S'ensuivit beaucoup de clic, de clac et autre bruit de machine pour arriver à bouger les tonnes de métal fondu.

-< Mademoiselle Frimm! Je suis très heureux de vous revoir ! Comment s'est passé votre soirée?> La salua M.Glasgowsky.

-< Pas trop mal.> Répondit simplement la jeune fille.

-< Dans ce cas je suis sûr que vous mettrez toute votre bonne volonté dans cette nouvelle journée de travail!> S'enthousiasma le vieux monsieur.

Clay n'adressa qu'un petit haussement d'épaule au scientifique, signe que cela lui était bien égal puisqu'elle n'avait jusqu'ici pas eut d'autre choix.

C'est pourquoi la jeune fille suivit M.Glasgowsky jusqu'à une salle d'entraînement.

-< J'espère que vous n'avez rien tenté à l'égard de M.Emette qui puisse vous être regrettable mademoiselle Frimm.>Reprit le vieillard.

-< Rassurez vous je ne l'ai pas immoler si c'est ce que vous insinuez.>Lui répondit-elle ironiquement.

Suite à quoi M.Glasgowsky fronça les sourcils en la dévisageant méchamment. Heureusement David fit irruption dans la salle, apaisant un peu l'atmosphère qui devenait de plus en plus enflammé.

Frères d'accidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant