Chapitre 17

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Clay était donc restée dans la grande et luxueuse demeure de M.Emette aussi connu sous le nom du millardaire un peu trop arrogant. Mais au final, une discussion plus intime avec cet homme avait permis à la jeune fille de mieux le connaître et d'effacer partiellement les reproches qu'elle avait put lui faire.

Clay s'était rendu compte de la sensibilité et de l'intelligence du jeune milliardaire et elle ne pouvait presque plus désormais, lui faire le moindre reproche.
Certes il restait avant tout M.Emette, un jeune adulte sûr de lui et à qui on ne refusait rien, mais désormais il avait au moins l'amabilité de demander avant d'imposer.

Clay avait donc dormi chez M.Emette, et même mieux, dans le lit de ce dernier et avec ce dernier.
Après leurs discussions mouvementées l'autre soir et menant aux pleurs de la jeune fille aux cheveux de braise, le millardaire n'avait pas trouvé la force de la laisser quitter ses bras. Il lui avait donc prêté quelques affaires lui appartenant afin qu'elle s'en fasse un pyjama de secours puis l'avait déposé dans son lit, lui intiment le repos.

Comme par enchantement, Clay n'avait aucunement protesté et elle s'était même laissée faire lorsque le bras du jeune millardaire était venu entourer sa taille pour coller son torse derrière son dos.

La nuit avait ensuite été des plus tranquille car uniquement rythmé par leurs deux respirations régulières et calmes.

Puis au petit matin, la jeune fille avait été réveillé par les quelques rayons encore timide du soleil filtrant par les immenses fenêtres. Elle s'était alors dégagée doucement de l'emprise de son compagnon d'une nuit et été sortis dans le couloir.

La jeune fille avait à peine eut le temps de faire cinq mètres qu'elle fut directement interceptée par un immense gorille habillé tout en noir. Elle reconnu alors l'homme qui l'avait emmenée dans le bureau de M.Glasgowsky pour la première fois et aussi celui qui avait fait semblant de ne pas la comprendre pour ne pas lui donner son nom.

-< Moi me rappeler toi!> Fit Clay enthousiaste.

Contrairement à ce qu'elle aurait put s'attendre, le gorille ne l'engueula pas et sourit même face à sa réaction.

-< Moi me souvenir de toi aussi.> Lui répondit le garde.

-< Ça super!> Fit la jeune fille.

-< Et moi parler très bien ta langue.> Rétorqua t il.

-< Alors pourquoi nous continuer parler comme debile ?> Interogea Clay.

-< Moi pas savoir.>

-< Et sinon comment s'appelle toi ? Parce que toi toujours pas répondre à moi.>

-< Moi Dimitri.>

-< Enchanté. Moi Clay. Et moi faim aussi.>

Les deux protagonistes partirent alors dans un fou rire incontrôlé pendant lequel Dimitri fit signe à la jeune fille de le suivre.

Dimitri était très grand et très baraqué au point de sûrement faire de la concurrence aux armoires à glaces. Il avait les cheveux cheveux bruns clairs et les yeux marrons. Et bien évidement, il portait un costume noir munis d'une cravate rouges comme tous les gardes travaillant de près ou de loin pour le laboratoire.

Le fou rire se calma petit à petit lorsque Clay et Dimitri arrivèrent dans ce qui devait être à la base une salle à mangé mais qui ressemblait presque à une autre salle de réception. Le garde invita la jeune fille à s'asseoir d'un geste de la main avant de disparaître derrière la porte des cuisines.
Deux minutes plus tard, il en revient avec une file de personnel derrière lui et tous chargé de plateau en porcelaine somptueusement garnis.

Frères d'accidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant