Let me help you

Chapitre 1

Je me nomme Kyle Richards. Dans ma famille, on aime beaucoup les noms commençant par « K » (Kyle, Kim, Kathleen...) et moi j'aime les noms finissant par « A » (Farrah, Sophia, Alexia...). C'est mignon je trouve. Je suis une ancienne actrice, ayant arrêté ma carrière en 2006, et maintenant coproductrice d'une série parlant de ma vie, et parallèlement, des années 70'. Je fais également partit d'un show tv (RHOBH).

Mariée, mère de quatre filles, riche habitante de Beverly Hills (un quartier de Los Angeles, Californie), on pourrais dire que j'ai plutôt bien réussis ma vie. Bref, passons : l'heure était aux réjouissances !

- Joyeux anniversaire ma chérie ! chantonnait mon mari.

Le 11 janvier étais MA date préférée. Pourquoi ? Eh bien sûrement car c'étais mon anniversaire et que j'aimais fêter mon anniversaire. 47 ans, c'est pas mal pour quelqu'un qui, celons les dires, en fait 35 !

- Merci mon amour, ai-je répondue avec en prime un tendre baiser.

Cela faisait 18 ans que je m'était mariée avec Mauricio Umansky, père de mes filles Alexia, Sophia et Portia, notre petite dernière (Farah était issus de mon premier mariage). C'était un père dévoué et un mari fidèlement amoureux qui savait jongler entre son job à l'agence immobilière et la vie de famille. Il était aussi incroyablement sexy, vous pouvez me croire...

Mon IPhone émit une légère vibration : Kim m'a envoyé un message me disant de passer chez elle pour qu'elle me souhaite un bon anniversaire.

Mauricio leva les sourcils, puis ajouta avec un air doux :

- Tu n'ouvres pas ton cadeau ?

- C'est un texto de ma sœur, l'ai-je informé de but en blanc. Elle me demande de passer.

Ma sœur avait cinq ans de plus que moi. Elle a eu beaucoup de problèmes avec l'alcool par le passé, et notre relation ne s'en ai pas retrouvé idem. Nous restions cordiale, bien sûr, mais nous n'avions pas les mêmes fous rires, les mêmes discussions, les mêmes secrets. Par ailleurs, la liste de sujet glissé sous le tapis en disait long sur nos rapports l'une envers l'autre.

Je me suis involontairement retroussé les lèvres. C'est un tic qui trahit toujours mon inquiétude auprès de mes proche, en l'occurrence mon mari. Et tout chose anormale venant de ma sœur, comme me demander de passer chez elle alors qu'on allait se voir le lendemain, me rendais nerveuse inconsciemment.

- Tu ne lui as pas dis qu'on réunissais toute la famille demain ? a demandé mon mari avec un ton étonné.

- Si pourtant... Ecoute c'est pas grave, les enfants vont pas tardés, alors je veux profité de toi tant que tu n'es qu'a moi toute seule, ai-je rétorqué en m'assoyant à califourchon sur ses genoux.

Nouveau message. J'ai lâché un grognement avant d'étirer mon bras pour attraper mon portable, posé sur la table basse du salon. « J'ai besoin de te voir seule avant demain », suffit a me stresser encore plus que je ne l'étais toute à l'heure. Mon mari me caressa le bras en me demandant si tout allait bien.

- Kim veut me voir seule avant demain, lui ai-je expliquée. Je ne sais pas quoi faire.

- Elle ne peut vraiment pas attendre ? a-t-il rétorqué avec une once d'agacement dans sa voie, sûrement pour qu'elle ai gâcher ce moment romantique.

Je lui ai renvoyer que je ne pouvait pas la voir car mes filles arrivaient, mais qu'on pourrait se voir mardi (le lundi j'avais un rendez-vous pris avec ma vieille amie Faye Resnik.) Elle ne m'a pas répondue ; juste à cet instant la mère de Mauricio déposa Alexia, Portia, Farrah et Sophia devant l'entrée. Elles avaient passé les deux jours précédents chez leur grand-mère paternelle, profitant des vacances pour lui rendre visite avant que Farrah retourne travailler à l'agence de mon mari, et que Alexia retourne à la fac. Après que chacune d'elle m'ai gratifiée d'un « Joyeux anniversaire », j'ai ouvert le mystérieux cadeau de mon mari, qui tenait dans une enveloppe.