Mes mains posées sur lui, descendante sur son torse nu, il fait de même et finit de me déshabiller.
L'un contre l'autre, je me sens en sécurité, lorsqu'il échange les rôles et se met au dessus de moi, un gémissement se fait entendre, il me caresse et dépose des baisers le long de ma gorge et descend jusqu'à ma poitrine dénudée.
Il la prend en main. Et après avoir mis un préservatif, sincère en moi. Une douleur se fait sentir, mais le désir est plus fort. Je le remercie d'avoir été doux et tendre avec moi. Je l'aime.
Après avoir savouré cet instant, il part dans la salle de bain faire ce qu'il a faire. Je me retrouve seule, a réfléchir, lorsqu'il arrive, il se met sous la couette avec moi et me prend dans ses bras, me sert contre lui.
Je fais galoper mes mains sur son torse encore humide de la légère couche de sueur provoquer par nos ébats. Ma bouche contre la sienne, son corps contre le mien, je sens comme un courant nous parcourir." - Ça va ? Tu... Tu n'as pas trop eu mal ?
- Un peu, mais ça va, je le vis bien comme tu peux le voir, je souris et l'embrasse.
- J'espère.
- Mais... Qu'es-ce qui va se passer entre nous maintenant ?
- Et bien, je... Je ne sais pas.
- Pourquoi m'as-tu embrassé ?
- Car j'en avais envie Naomie.
- Mais pourquoi ?
- Je sais ce que tu souhaites entendre, mais je ne peux pas te répondre ça..
- Ah bon ? Et je souhaite entendre quoi ?
- Que je t'aime... Mais... Je ne peux pas te dire ça..
- D'accord."
Je me lève furax, pourquoi me ''baise''- t- il si il a aucun sentiment !
C'est qu'un con !
Je prends mes affaires et me rhabille.
" - Naomie attends !
- Je n'ai rien à faire ici puisque tu ne ressens rien pour moi .
- Mais attends bordel ! Il m'attrappe le bras, mais je me dégage.
- Non c'est terminé je veux plus rentrer dans ton jeux !
- Mais Naomie ! Tu ne comprends pas !
- C'est normal, y a rien à comprendre !!
- C'est pas parce que je ne le dis pas que je le ressens pas ! Je n'ai juste pas le droit..
- Quoi ?
- Je t'aime, mais j'ai pas le droit. C'est pas normal, pas au bout de deux semaines... C'est irrationnel. Mais je t'aime et j'y peux rien, donc soit tu arrêtes de faire la gamine et tu m'écoutes, soit tu te barres et on pourra jamais avancer à deux.
- Tu m'aimes ?
- Oui.
- Je... Je t'aime aussi Aaron."
Après ces mots sincères, il m'embrasse.
" - Je sais qu'on est différent Aaron, mais justement, la différence et les opposés se complètent...
- Joue pas à la philosophe s'il te plaît.. Je t'aime, et on va avancer main dans la main, mais sache que je suis pas tout blanc Naomie..
- Qu'es-ce que tu veux dire par là ?
- Je veux dire que j'ai un passé qui a laissé des traces..
- Comment ça ?
- Je ne veux pas gâcher ce moment à cause de ça..
- Je comprends, on en parlera plus tard.."
Je suis perplexe, mais il a raison, pourquoi gâcher un tel moment avec des conneries.
Il me ramène dans son lit, il est 21:32.
" - Tu restes dormir ici ?
- Comme tu veux.
- Si je pouvais choisir, tu resterais là pour toujours." Je ressert mon étreinte et l'embrasse tendrement, il allumé la télé, et me caresse le dos.
Je m'endors avec une pensée en tête :
Mais qu'à-t-il pu vivre d'aussi horrible et d'aussi lourd ?
Si il savait toute mon histoire partirait-il ?
Et si il n'était pas sincère ?
Trop de questions, et aucunes réponses... Malgré tout, ses caresses m'apaisent et me plonge dans un sommeil profond gouverné par mes pensées et par mes cauchemar, encore.C'est le jour de mon anniversaire, Papa est partie chez des copains, il m'a laissé chez mamie.
Mamie est triste. Elle pleure, elle dit que je n'aurai pas dû être ici, que je n'aurai pas dû exister. Cinq minutes plus tard elle me dit que je suis jolie avec ma petite couette. Mamie ne se rappelle plus de moi parfois.
Mamie est triste.
Papa est revenu, il pu.
Il me gifle." - Non !!! Noooon !
- Naomie, calme toi ! Je suis là."
Il me sert fort contre lui, je sens son pouls s'accélérer.
Je pleure à chaudes larmes.
Je n'en peux plus... Ça devient ingérable...
Il me caresse le visage.
" - Je serais toujours là pour toi Naomie, sache le."
Je ne peux pas répondre, je suis abasourdie par ces mots et par mes pensées. Son souffle chaud sur ma pommette, ses bras autours de moi, et ses mots rassurant me font sombrer, mais cette fois si dans un endroit paisible.
Une fois réveillée, je le vois m'observer, son oeil vire au violet, ce qui me fait penser que je ne lui ai pas demandé la raison de cet hématome." - Qu'es-ce qu'il t'es arrivé ?
- Mon beau-père.
- Aaron, dit moi ce qu'il se passe.
- D'accord.... Et bien... "____________________________________
La suite...
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