19.ZACK

3.2K 211 7
                                    

J'étais à la cuisine, pour aider à nettoyer la vaisselle du souper. J'estimais que ce n'était pas toujours à Margarette de faire tout. Résultat, alors qu'elle aida Julia à finir ses devoirs, j'avais les deux mains plonger dans l'eau à laver une plaque de cuisson. Sa sonna à la porte, Margarette se précipita aussitôt pour aller ouvrir. Curieux, je laissa la vaisselle, un moment et me dirigea vers la porte d'entré. Je fus surpris d'y voir le coach de l'équipe junior, un peu moins surpris de voir Alysa. Elle, elle avait l'habitude de s'incruster quelque part, visiblement.

- Coach?

- Bonsoir Zack. Je suis désolé d'arriver comme ça. Je pourrais discuter avec ton père?

La question me surpris. Je me doutais qu'Alysa parlerait à son père de la situation, mais pas qu'il se présenterait chez moi. Le problème c'est que mon père était dans son bureau, il détestait être interrompu dans son travail.

- En faite, je ne...

- C'est qui à la porte? Nous avons besoin de rien! Dit mon père en descendant l'escalier.

- En faite, Monsieur Robineau, c'est plus moi qui a besoin de vous parler. Dit le père d'Alysa.

- Sur quel sujet?

- Laisser moi d'abord me présenter. Je suis Martin Neault. Entraîneur de l'équipe de hockey junior majeur.

- Qu'est ce que mon gars a encore mijoté? Je suis désolé s'il vous a dérangé monsieur, mais...

Bah oui! Ça retombait encore sur moi cette histoire, alors que j'étais tout aussi surpris de le voir débarquer ici. Finalement, après quelques politesses, ainsi que la ténacité du coach, mon père accepta de discuter. On s'installa dans le salon moi, mon père, le coach et Alysa. Margarette prépara du café et des biscuits, c'était tout a fait elle. Je vis Alysa croquer dans un, au chocolat, et fermer les yeux de satisfaction. Oui, ce n'était pas exagéré de dire qu'elle faisait les meilleures biscuits. Le coach commença a vanter son organisation sur le fait que les joueurs étaient bien encadrés, autant sur le plan académique, qu'au hockey et sur mon talent, comme joueur. Il ajouta qu'il aimerait vraiment me voir signer avec l'équipe, comme joueur affilié, pour le moment et que j'avais toute mes chances de faire l'équipe aux fêtes.

- Nous sommes d'accord, sa mère et moi, qu'il joue au hockey, si l'école passe en premier.

Je soupiras. C'était bien sur la seul chose que ma mère, qui était à des kilomètres d'ici, et mon père, toujours absent, s'attendaient. Évidament, cela devait tourner en ma défaveur.

- N'oublie pas que tes parents font cela pour t'assurer un avenir Zack. Me dit la blonde de mon père en entrant dans le salon.

Elle se mêlait de se qui ne la regardait pas, ça avait le don de me frustrer. Je disais jamais rien, car ça serait une aller simple, chez ma mère, ou dans un pensionnat, sans hockey. Je n'étais pas mal prit ici, je ne voulais pas faire semblant de l'être non plus. Mon père était bien, en général, sauve que quand sa blonde venait mettre ses idées, il ne savait jamais faire la part des choses et se trouvait de son côté.

- Vous pensez qu'il n'a pas d'avenir dans le hockey madame? Demanda alors le coach.

- Les choix sont restreint.

- Sachez, que nos joueurs sont tous inscrit au Cégep ou au secondaire évidament. Nous avons une conseillère et un conseiller pédagogique à la disposition des joueurs et des familles des joueurs pour répondre aux questions et faire le cheminement des études. Ils peuvent aussi orienter votre fils dans son choix de carrière, comme plan B ou...

-  Mon fils fera des études de commerces et viendra travailler avec moi au magasin pour ensuite devenir le directeur. Ceci n'est pas un plan B, monsieur. Nous en avons déjà discuté.

«Nous» étant un bien grand mot, il avait décidé de ce plan et je n'avais rien dit. C'était pas le moment.

- S'il souhaite suivre cette trace, avec le hockey, il a moyen de...

- Le hockey est récréatif, rien de plus.  Ajouta la mère de Julia.

Un bruit se fit entendre, je sursautais. Quand je leva les yeux je l'as vis debout droit devant mon père. Alysa avait frapper la table, du salon, de son poing, d'où le bruit. Elle observait mon père avec colère et...détermination. Une détermination que je ne connaissais pas d'elle.

- Comment peut-on être aussi aveugle! Ou bien vous êtes trop borné pour voir se qui se passe devant vous?

- Alysa ça suffit! S'interposa son père.

Elle fit comme s'il n'avait rien dit. Elle continua son monologue sur le fait que j'avais du talent et que j'avais se qui faut pour réussir au hockey. Tiens, je ne savais pas qu'elle pensait cela de moi. C'était inattendu. Elle lâcha un cri avant de quitter la pièce. Les autres personnes présentes restèrent figées sur place, moi y compris. Jusqu'à se que je me lève. J'étais sur le point de rejoindre Alysa, quand mon paternelle me sermonna de rester là. C'est ça! Comme si j'allais laisser Alysa dans cette état, sans vérifier qu'elle ne face pas de niaiseries. Je lançai un regard de défi à mon père et continua mon chemin.

- Zack, la mademoiselle que vous devez chercher se trouve à l'extérieur de la maison. Je l'ai vu sortir comme une flèche.

- Merci Marguarette. Je me demandais où elle était. Je vais la rejoindre.

Elle fila dans cuisine et revient avec une assiette rempli de biscuit. Elle me souriait et me tendit l'assiette. Je la questionna du regard.

- Il est plus facile de livrer le fond de sa pensée ou de son cœur devant une assiette de biscuits frais. J'en ai fait l'expérience durant les dernières années.

- C'est donc ça ton moyen pour me faire raconter tout. Pas vrai?

Elle ria et retourna dans le salon que je venais de quitter. Moi je filais dehors et aperçu Alysa. Elle n'était pas allée bien loin. Elle était assise sur la premier marche à fixer l'horizon.

Passion de Glace Où les histoires vivent. Découvrez maintenant