Mesdames et messieurs! Cher publique, veuillez accueillir la talentueuse Alysa Nault. Je me vis alors patins aux pieds. Je portais une robes blanche et rouge qui m'arrivait un peu plus haut que les genoux dans un volant. Elle scintillait de mille feux. J'avais déjà vu cette robe, trop souvent. À l'annonce de mon nom, je m'avance sur la glace. J'étais confiante et déterminée. C'était la chance de ma vie de faire partie des plus grands de mon sport. La musique commenca, je commençai. Mon numéro se déroula à merveille, je me sentais en pleine confiance, presque qu'invincible. Je savais qu'au fond de moi, j'avais éclipsé toute mes concurrentes. Je pris mon élan pour mon denier saut, la finale. Je m'exécutais, comme j'avais tant de fois fait à l'entraînement. Cette fois là, par contre, je perdis pied et n'encaissais pas le choc, comme souhaité, je m'écroula sur la glace, j'essayais de me relever. On ne dira pas de moi que je m'écroule dans les moments importants. C'est à ce moment que je pris connaissance de la gravité de ma chute. Mes jambes refusèrent de m'obéir. Ça faisait mal! Les dernières notes de ma chanson se terminaient et moi tout se que j'avais trouvé à faire était de me prendre le genou et de verser des larmes de douleur. Mon cadran sonna et me sortit de ce souvenir douloureux. Ça faisait longtemps que je n'avais pas rêver à cette journée. Je flatta machinalement mon genou droit. Il était un peu douloureux ce matin, cela arrivait encore parfois. Je devais me reprendre puisqu'aujourd'hui J'avais entraînement de patin avec mon groupe débutant. J'enroula mon genou dans un bandage, après avoir appliquer une crème. Ça devrait faire en sorte de soulager la douleur un minimum. Je m'habille et descendis pour prendre mon déjeuner. Il n'y avait personne. Mon père était à sûrement avec son équipe, ma mère et mon frère devaient déjà être sur la glace pour leur entraînement respectif. Mon déjeuner fini, je filai à mon tour vers l'arena. Sur le chemin, je repensa à mon rêve. Pourquoi ces images revenaient-elles me hanter l'esprit. J'enfilas mes patins et c'est a ce moment que je le vis arriver.
- Tu me suis maintenant? Dis-je plus à la blague.
Il ne l'avait pas trop compris puisqu'il me lança un regard noir. Sa petite sœur, elle, me fit un sourire des plus joyeux.
- C'est toi qui est venu chez moi vendredi. C'est encore toi qui a dit à ma sœur, que tu pourrais lui apprendre le patinage artistique, alors me voilà ici.
- Je plaisantais. Bon, tu as des patins Julia?
- Oui.
Zach sortit des patins de hockey, du sac qu'il transportait. Je le regarda.
- Ça ne marchera pas. Je veux dire, ça lui prend des patins de patinage artisque. Des patins d'hockey ne feront pas Zach.
- Je te l'avais dis. Dit Julia en faisant la moue. Je ne pourrais pas faire de patin dans ce cas?
Je voyais bien que cela lui fessait de la peine, mais elle ne pouvait pas suivre mon cours avec des patins d'hockey.
C'est là, que je trouvais une solution. Je me dirigea vers le bureau des coachs et y trouva la boîte des objets perdus. Je revenais dans le vestiaire et donna une paire de patin blanc à Zach.- Tu dois savoir comment affiler les lames?
Il prit la paire et disparu dans la petite pièces adjencante. Il revient dix minutes plus tard en souriant à sa sœur. Puis, il l'aida à les attacher. Il marmonna sur le fait que c'était beaucoup trop compliquer à attacher avec le croiser et tout. Je rigola en me pencha pour attacher les miens. J'avais relevé mon pantalon en haut de mes genoux pour le faire. Il remarqua mon bandage.
- Tu es blessé au genou?
- Oh! Vieille blessure de patin qui refait surface. C'est pratiquement rien. Ça ne t'intéresserais pas.
- Si je pose des questions, c'est que sa m'intéresse non?
Je le fixa dans les yeux. Pourquoi il s'intéressait soudainement à moi? Il m'avait viré de son équipe.
- C'est la blessure qui a mît fin à ton rêve Olympique, c'est ça?
Je fus surpris. Comment savait-il?
- C'est de ça que vous avez parlé Ced et toi, chez vous.
- Non. Il m'a seulement indiqué, que tu lui a précisé, que tu souhaitais seulement être son ami, pour le moment du moins. Je sais pas pourquoi, il ma raconter ça, mais bon. Ne change pas de sujet toi, ta blessure...
- C'est rien je te dis. Dis-je en replaçant mon pantalon dessus pour couper toute discution.
- Ok, si tu l'dis. Dit-il en haussant des épaules. Toi, si tu aimes ce cours, va falloir avertir ta mère qu'elle rapporte des patins de patinage en revenant du travail. Ajouta-il pour Julia.
- Ta mère?
- Oui. Je suis sont demi frère.
- Oh et ta mère est?
- Déménager très loin.
Je vois Zach s'installer dans les gradins pour assister à la pratique de la patinoire. Julia eu un petit moment avec moi et la pratique commença. Elle s'en sortait très bien. Il faut dire, qu'elle avait pratiquement apprit à patiner en même temps que marcher puisqu'elle avait souvent accompagnée à la patinoire, son frère, quand elle était petite.
Il y avait surtout les mères qui regardaient leurs filles, avec des étoiles dans les yeux, fière de leur progrès. L'entraînement était terminé. Je montrai quelques saut à la sœur de Zack . Une chose clochait, chaque fois que je prenais appuie sur ma jambe, avec un bandage, je grimaçais de douleur. Je voyais Zach descendre au banc, autour de la glace.- Tu devrais te ménager. Enfin, reposer ce genou, au moins. Tu pourras lui montrer ces sauts un autre jour.
- Mon genou est ok, merci. Mais c'est vrai que je dois y aller.
Je détestais qu'on se mêle ainsi de mes affaires. Surtout venant de lui. Il n'avait aucun droit.
- Ça va, ne te fâche pas. Je voulais simplement te dire, j'ai croisé ton père dans les estrades. Il m'a offert un essai avec son équipe. Merci, d'avoir parlé de moi.
Je fus surpris qu'il prenne le temps de me remercier. Je sortis de la patinoire en direction du vestiaire.
VOUS LISEZ
Passion de Glace
Novela JuvenilAlysa Neault est une fille, qui à grandit dans les arenas. Son premier rêve était de participer aux Olympique, mais une blessure idiote, lors d'un saut, a mît fin à ça. Zack Robineau, le cliché parfait du joueur de hockey. Capitaine, surtout la gran...