Après l'entraînement, j'avais essayé d'éviter Alysa. Elle m'aurait, sans doute, posé des questions sur mon comportement étrange, lorsqu'elle m'avait surpris à espionner sa conversation. Puis, j'avais besoin d'un peu plus de temps pour organiser mes pensées. Alysa me plaisait. C'était une évidence. Est-ce que c'était réciproque? Cédrick m'avait conseillé, en premier lieu, de mettre fin à ma relation avec Clara. Un conseil judicieux, je lui accorde. Cela m'empêchait pas de redouter le moment. Ce n'était pas que j'avais des sentiments envers Clara, mais je détestais ce genre de situation. On cogna à ma porte de chambre.
- Ouais?
Mon père entra. Il balaya du regard la pièce, pendant que moi je me redressai sur mon lit. Que me voulait-il?
- J'ai...commença-il avant de s'arrêter et se gratter la tête. Je me demandais si...La fille qui était ici l'autre soir...
- Alysa. Elle s'appelle Alysa. Coupai-je.
- Ah bon. Cette Alysa, sait-elle ta copine?
C'était déjà pas mal qu'il sache que j'ai une «copine». Clara était venu souvent ici, mon père ne savait jamais posé ce genre de question.
- Non. C'est une amie. C'est tout. Pourquoi cette question?
- Je sais pas trop, en faite. Je me disais, qu'avec la passion qu'elle te défendait, que tu étais chanceux d'avoir, au moins une personne, ainsi dans ton entourage. Surtout, que je ne suis pas le meilleur père.
- Je t'arrête là. J'ai pas envi de t'entendre plaidoyer ta défense se soir. Encore moins de te dire que tout est ok et qu'on se serre dans nos bras. J'ai appris à vivre ainsi. J'en demande pas plus. J'attends rien de plus. Oh! Si, en faite. Que tu prenne le temps de venir observer le cours de patinage, de Julia, demain. Elle est croit encore en toi.
Mes mots étaient dures. J'en avais conscience, mais c'étais ainsi. J'attendais plus rien de mon père. Tout les entraînements, les parties, les moment ratés, ne pouvaient être repris, comme ça.
- D'accord. Je vais y être. Dit mon père avant de quitter ma chambre.
- Dix heures trente! N'oublie pas!
Je me suis réveillé vers neuf heures. Je retrouvai Marguarette, dans la cuisine.
- Bon matin Zack.
- Bonjour. Où est Julia?
- Au salon, elle regarde les dessins animés. Elle est déjà prête pour partir.
- Bien.
Dix heures pile. J'étais prêts à apporter Julia à son cours.
- Embarquer dans l'auto les enfants. J'arrive. Dit mon père en descendant les marches.
On fit, comme demandé. À l'arena, j'indiquai le chemin des vestiaires, à mon père, avant de me résigner à le suivre. Il insista pour attacher les patin de Julia.
- Bonjour Julia.
- Coach Alysa!
Alysa venait d'entrer en souriant dans le vestiaire. Mon père se releva et se planta devant elle. Alysa lui fit face, sans hésitation apparente.
- Je suis le père de Alysa. Dit-il en tendant sa main devant lui.
Que cherchait-il à faire? Alysa savait très bien qui il est.
- Enchantée Monsieur. Moi, c'est Alysa Neault, l'entraîneur de patinage. Répondit-elle en souriant avant de lui serrer la main.
Je soupiras. Qu'ils fassent, comme si rien n'était arrivé m'agaçais vraiment. Je pris la direction de la sortis. J'avais fais trois pas dans le corridor qu'on déposa une main sur mon épaule. Un main que j'imaginais douce et délicate. Je me retournai face à sa propriétaire. Alysa me fixait avec intensité, comme elle seul était capable de faire.
- C'est quoi le problème Zack?
Direct! Je n'attendais pas moins d'elle.
- Cette comédie, avec mon père, c'était quoi ça?
- Je déteste le fait que tu répondre à une question par une autre.
- Nous somme égaux dans ce cas. Moi, je déteste le fait que tu ne réponds pas à mes questions.
- Je ne répond pas à tes questions? Bah ça! C'est la meilleure! Tu m'évite depuis la pratique! Ton père semble vouloir séparer les choses pour ta sœur. Il s'est présenté, j'ai fais pareille. Je suis l'entraîneur. Vois-tu là, j'essayai d'être respectueuse avec le parent d'une élève. Être professionnels, c'est...
Je lui coupa la parole en l'embrassant. Cela dura seulement quelques secondes. Elle se décolla. J'en avais pas trop envi en faite. Elle me regarda, dans les yeux. J'attendais une réaction de sa part. Je m'entendais à tout. Enfin, tout, excepté ça. Elle tourna les talons et retourna dans le vestiaire, sans rien dire. Merde! M'étais-je tromper en pensant que je pouvais lui plaire? C'était elle rendu compte que se n'était pas du tout le cas, finalement. J'étais toujours debout, dans le corridor vide a essayer de comprendre.
- Hey toi. Tu serais pas un ami de ma sœur, par hasard?
Je me retourna et reconnu tout suite la personne devant moi. Jordan Neault, joueur professionnel de hockey, mais surtout le grand frère d'Alysa.
- Hum...ouais. J'étais avec elle lors de ton match au centre Bell.
- C'est là que je t'ai vu. Tu vas voir l'entraînement?
- Oui. Ma petite sœur fait du patinage.
On se dirigea vers les estrades, j'étais quand même, surpris qu'il prenne place à côté de moi.
- Incroyable les souvenirs qui me viennent en tête ici. Souria-il. Des entraînements de ma sœur jusqu'au miens plus jeune, à ceux de mon frère. On a passer plus de temps ici qu'à la maison je crois.
- Ouais. J'connais. On se sent bien ici. Y'a rien de mieux que de se retrouver dans un arena.
Mon père s'assoit à côté de moi quelques minutes plus tard.
- Ta sœur semble bien aimer son coach.
- M'ouais. En passant voilà son frère.
- Jordan Neault. Enchanté Monsieur.
- Moi aussi. Tu pratique un sport Jordan.
- Je suis un joueur de hockey.
- Comme mon gars. Tu es bon?
À quoi ce manège rimait? Pourquoi mon père voulait-il en savoir autant sur la vie de Jordan? Surtout que mon père y connaissait rien.
- J'espère que oui. Répondit Jordan en riant.
- Il est un joueur pro, p'pa. Tu le serait si tu y intéresserais. Dis-je sec pour mettre fin à cette conversation.
Pour ma part, je me rejouait la réaction d'Alysa plus tôt. Je n'y comprenais rien. Cela n'avait aucun sens. Entraînement terminé. J'entendis dans les estrades en compagnie de Jordan. Elle finirait bien par venir et je devais lui parler.
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Passion de Glace
Teen FictionAlysa Neault est une fille, qui à grandit dans les arenas. Son premier rêve était de participer aux Olympique, mais une blessure idiote, lors d'un saut, a mît fin à ça. Zack Robineau, le cliché parfait du joueur de hockey. Capitaine, surtout la gran...