Un Baiser, Une Promesse [TOME 2]

Chapitre 1: Ma vie sans toi

Cela fait dix ans. Dix ans de tristesse, dix ans de peine et dix ans de souffrances. Cela fait dix ans que l'on ne s'est pas vu et que je n'ai pas de nouvelles, alors j'ai décidé de prendre ma vie en main. Je suis désormais le mari de Celebrian et le chef soignant de ma section, car oui, je suis devenu un médecin dans l'hôpital de la ville.

Celebrian est devenue enseignante en littérature dans une grande université. On vit magnifiquement bien ensemble malgré le fait qu'elle veut absolument un enfant. Certes j'en veux un également sauf que quelque chose m'en empêche. À chaque fois que nous sommes parti dans notre élan, cette chose m'arrête en plein milieu.

Évidemment nous faisons l'amour mais ce n'est pas la même chose qu'avec lui. Je me sens tellement vieux en repensant à l'époque ou l'on sortait ensemble en cachette. Je suis tellement dans mes pensées que je n'entend même pas Celebrian arriver dans mon dos. Ses bras entourent ma taille, me faisant sursauter.

-Ça va mon amour ?

-Oui oui, tout va bien...

-Tu as l'air distrait

-Oh je repense au temps ou Thranduil était toujours à l'école.

-Je comprend, il me manque à moi aussi.

-Tu veux à manger ?

-Oui s'il te plaît ! Des tomates farcies.

-D'accord, va dans le canapé et allume la télé si tu veux.

Elle alla s'asseoir tandis que je me dirigeais vers la cuisine. Je l'entendis allumer l'écran et mettre les infos. Elles défilèrent tellement lentement, que j'avais fini de préparer le dîner avant que l'actualité ne commence, c'est-à-dire au moment ou je m'apprêtais à mettre la table.

-L'actualité maintenant avec une joyeuse nouvelle. Le grand Thranduil Oropherion est rentré cet après-midi de son voyage au Vietnam, voyage qui a duré une dizaine d'années. Il était accompagné d'une magnifique femme qui ,nous imaginons est son épouse. Il nous accordera une interview demain en fin de matinée,...

Les assiettes que je tenais en main glissèrent et allèrent se briser contre le sol tandis que je fixais la télé sur laquelle on voyait le débarquement du blond. Ses épaules étaient devenues un peu plus carrées, ses yeux étaient lumineux, un petit sourire étirait ses traits et ses cheveux atteignaient à présent le bas de son dos. C'était de loin le plus bel homme que je n'avais jamais vu. Certes, il avait vieilli mais il avait bien vieilli, gagnant en maturité et en beauté alors que moi...ben c'est moi quoi. La maturité, c'est sur, mais la beauté loin de la !