Chapitre 24 : Un jour d'été

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« Bienvenue aux BTS
      Bienvenue aux BTS »

Pouvait-on lire sur la pancarte, brandie en évidence à l'entrée de l'aéroport. L'homme qui tenait la pancarte, écrite en coréen et en français, était accompagné par un vingtaine de personnes : c'était l'équipe de la salle de concert, attachée au groupe des BTS, pour toute la durée de leur séjour. Toute l'équipe coréenne était descendue de l'avion, et commençait déjà à se mélanger à l'équipe française. Les caméras, les valises de tout le monde, le matériel technique, passaient de main en main, pour finir fixés sur d'énormes chariots.

Un femme, vêtue entièrement de noir, s'approcha d'un pas rapide vers le manager, avant de se planter devant lui. Elle échangea une chaleureuse poignée de main avec le manager, avant de se tourner vers les membres du groupe.

Tous étaient tendus, impressionnés par la forte présence de la femme. Seul Namjoon s'avança vers elle pour lui serrer la main. L'organisatrice leur souhaita la bienvenue avant de leur demander de la suivre. La femme, tout en marchant, se présenta comme l'organisatrice de l'événement, unique en France. Elle s'appelait Nathalie Marieux, mais insista auprès des membres pour qu'il l'appelle seulement Nat'. Midja suivait de près le groupe formé par les chanteurs, leur manager et l'organisatrice, et elle s'étonna donc d'entendre la femme parler aussi bien coréen, bien que totalement française.
Midja aidait les membres du staff à transporter de lourdes valises, mais ne perdais pas une miette de ce qui se disait devant elle.

Bientôt, tout le monde, femmes et hommes, coréens et français mélangés, sortirent de l'aéroport.

Tout d'abord, ce fût la température qui choqua la jeune femme : il devait bien faire 30 degrés, et aucun vent frais n'allégeait la lourdeur de l'air. Puis, une centaine de cris vint accueillir l'arrivée des équipes sur le parking. Une centaine de personnes hurlaient à en perdre l'usage de leur voix. Plusieurs dizaines de pancartes s'agitaient au dessus de la mer de fans, où étaient écrit plein de mots. Trop de phrases. À tel point que Midja ne pouvait distinguer aucune inscription. Dans une ambiance alourdie par les cris hystériques des ARMYS françaises, les techniciens commençaient à remplir les vans du matériel électronique.

De leur côté, les chanteurs montèrent dans leur van réservé, trop exténués par le voyage pour aller saluer leurs fans.

Un homme vint débarrasser Midja de ses bagages, s'excusant auprès d'elle dans un coréen maladroit. La jeune femme le remercia chaleureusement dans sa langue maternelle, avant de monter dans le van des maquilleuses. La plupart d'elles n'étaient jamais allés en France, et encore moins à Paris, et se collèrent donc aux vitres du véhicule. Midja fit de même, observant avec autant de joie le paysage de la capitale française qui défilait rapidement. La blonde reconnu immédiatement toutes les rues, touts les carrefours et tous les bâtiments. C'est avec émotion qu'elle observait les trottoirs qu'elle avait si souvent foulé, avec ses amis, lors de ses études de danse.

Enfin, le van s'arrêta. Les maquilleuses se jetant presque dehors, Midja fût la seule à sortir. Cinq véhicules étaient garés sur la chaussée, face à un hôtel. La jeune femme aperçu le manager, accompagné de Nathalie Marieux et des chanteurs, s'introduire​ dans le bâtiment. Le soleil tapant toujours aussi fort, la blonde se dépêcha de suivre toute l'équipe, qui était déjà entrée dans l'hôtel. À l'intérieur, ils devaient bien être une trentaine à patienter dans le hall. De loin, la jeune femme aperçu l'organisatrice se diriger vers les escaliers, avec en main une dizaine de clés.

Au deuxième étage, Nathalie se retourna et fit face aux coréens :

«  Voici les clés du deuxième étage. Il est à votre entière disposition : voyez avec votre responsable comment procéder à la répartition des chambres.

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